Après avoir remporté un Golden Globe pour son biopic du gangster Bugsy Siegel, le réalisateur Barry Levinson s'attaque à une étrange comédie dramatique dans laquelle il retrouve Robin Williams quatre ans après Good Morning Vietnam. Film-pamphlet sur les dangers des jeux vidéos violents sur fond de fable bluette, Toys déroute. On assiste grandement à une sorte de comédie loufoque où un militaire hérite d'une usine de jouets et décide de chambouler son mode de vie harmonieux pour un faire quasiment une base militaire novatrice, au grand dam de son excentrique neveu. Ce dernier, campé par l'infatigable Robin Williams (tout simplement excellent), accompagné de sa décérébrée de soeur (Joan Cusack, parfaite), va essayer de sortir de son monde féerique pour affronter cet oncle malvenu finalement plus barjo que lui. Toys est donc un OFNI bizarre et imperceptible dans le sens où on ne voit pas très bien où veut en venir Barry Levinson : faites l'amour et pas la guerre ? la violence dans les jeux vidéos c'est mal pour nos enfants ? il faut savoir grandir un jour ? on ne choisit pas sa famille ? Ne sachant jamais sur quel pied danser, le scénario un brin longuet alterne entre comédie burlesque et film d'action (à prendre avec des pincettes) dans la lignée de WarGames. Pourtant, on rit souvent des facéties du génial Robin Williams et on s'émerveille clairement devant la beauté des décors variés et colorés rappelant par moments la créativité du Pee-Wee Big Adventure de Tim Burton. Et si le spectacle est en soit réjouissant, on pourra regretter l'inégalité du ton proposé ainsi que pas mal de séquences exagérées (notamment à la fin, surfant en pleine science-fiction). Pas mémorable mais néanmoins convenable.
Malgré son esthétique inspirée du surréalisme de Magritte et sa belle photographie aux contrastes vifs et prononcés, ce film manque de matière. Le scénario, très convenu, n'est jamais rehaussé par la mise en scène, qui reste très plate, sans invention. Malgré une belle composition de Zimmer et de bonnes prestations d'acteurs, on finit par s'ennuyer un peu devant cette lutte entre la créativité artisanale et la reproductibilité sans saveur. C'est dommage car les premiers plans du film montrent qu'il y avait un réel potentiel graphique, dont le cinéaste n'a malheureusement pas su profiter. L'aspect cartoon des scènes de l'usine à jouet est réjouissant mais contrebalancé par de mauvais choix de cadrages dans le dernier tiers du film, qui se transforme en film d'action peu inspiré. La belle chronique familiale devant la puissante industrie perd sa place au profit du divertissement hollywoodien le plus basique.
Ce film est tout à fait génial. Il fait rêver et nous offre des décors splendide. Je l'ai vu beaucoup de fois et je ne m'en lasse pas. C'est un film à voir et revoir souvent.
Tantôt fable, tantôt film d'action (quoique), Toys est toujours féérique sortie d'un imaginaire où tout le monde aimerait être, l'histoire de la famille zevo séduit même si le film n'est pas tout a fait aboutit. A voir mais pas acheter.
Sentiment mitigé. L'idée de départ était ingénieuse et originale, mais le film de Barry Levinson s'avère finalement assez décévant. La charge reste trop superficielle et gentillette, alors qu'il aurait fallu un humour beaucoup plus cynique, dévastateur. C'est donc un film moyen, auquel il faut tout de même reconnaitre des qualités, notamment par rapport à la qualité des acteurs et à l'inventivité de certaines scènes. Honorable, donc, mais pas totalement convaincant.
A chaque fois que je le vois ce film, je me dis que ne comprends pas pourquoi je ne l’ai pas aimé, parce qu’après tout, le concept visuel à l’air génial. Mais non… A chaque fois c’est la même chose : l’intrigue est vraiment pourrie et plombe le peu d’intérêt qu’il pourrait rester pour cet univers. Car oui, en fin de compte, ce qui me choque le plus c’est que cet univers soit si peu exploré. Et puis cette morale : par tous les dieux ! Non, définitivement non : ce film est désespérant. de potentiel autour de ce délire plastique...
Un film sans grand intérêt et pas vraiment drôle, malgré la présence de Robin Williams. L'univers visuel est cependant plutôt réussi et le coup de l'armée qui veut contrôler le monde grâce aux jeux vidéos, c'est plutôt bien trouvé. Malheureusement, le scénario est un peu trop fouilli et la réalisation trop brouillonne.