Je suis assez déçu quand même. Avoir autant d’éléments sous la main, et voir que le cuisinier nous fait un truc réchauffé au lieu du bon plat attendu… Faire un film drôle sur le Vietnam, d’accord, mais de quel côté ? Le côté dramatique, ou le côté comédie ? Côté comédie, c’est drôle, comment ne pas l’être avec un Robin Williams qui s’amuse comme un fou à faire le chien dans un jeu de quilles, et à mettre le boxon dans cette radio militaire placé en plein front? Admiratif ou dépassé, le cinéaste lui laisse trop de champ libre, et lui comme un chien sans collier, Il en fait trop, et ça se voit trop que c’est seulement un one man show, avec lui qui fait un Freestyle, avec d’autres acteurs derrière qui applaudissent. Le Vietnam un peu plus derrière, c’est un décor exotique. A un moment j’ai eut ma dose, et je me suis concentré sur la bande son, du pur Rockabilly baby ! Avec de Rythm and blues pur jus, baby ! Que de la bonne, baby ! C’est le côté mélodie pas dramatique, et c’est mieux. Le reste laisse à désirer. Le côté dramatique pur est très mal géré. Une histoire d’amour ratée, une amitié peu crédible avec un jeune Vietnamien. On rit au début, après on ne rit plus. Surtout que quand les Viêt-Cong, les méchants, les vrais s’amènent armés de kalachnikovs sur un chemin terre, avec nos deux héros perdus dans la nature, on devrait flipper, mais on n’a même pas peur pour eux, tellement qu’on sait que c’est du comique, ils vont s’en sortir…