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Chuck Carrey
316 abonnés
576 critiques
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3,5
Publiée le 8 juin 2016
En 2000 est sorti « Pitch black », un petit film de science-fiction qui, malgré un succès plutôt mitigé dans un premier temps, s'est suffisamment fait remarquer pour qu'une suite lui soit accordée. Cette suite, c'est « Les Chroniques de Riddick ». Et contrairement à son prédécesseur, elle a bénéficié d'un budget assez conséquent (environ 120 millions de dollars, soit 100 millions de plus que le premier opus). Avec tout cet argent, le réalisateur et scénariste David Twohy a pu laisser libre court à son imagination pour construire son univers. Un univers qui n'a pas vraiment plu au public puisque le film a rencontré un bide cuisant au box-office. Et c'est fort regrettable ! En effet,ce deuxième volet est loin d'être mauvais. Il est même très ambitieux et c'est malheureusement probablement ce qui a causé son échec car il se différencie ainsi beaucoup du premier film. « Pitch Black » était assez simple mais efficace alors que « Les Chroniques de Riddick » est un véritable space-opera qui n'a plus grand chose à voir avec le précédent opus. On comprend donc que le public n'ait pas adhéré à cela. Pourtant, c'est passer à côté d'un film de SF original par plusieurs aspects (dont le devenir de plusieurs personnages et la fin assez ambiguë), ambitieux, qui tente d'offrir quelque chose de nouveau et qui a sa propre personnalité. Evidemment, au niveau de l’exécution, il y a quelques bémols comme la qualité des effets spéciaux parfois discutables (les fonds verts sont très visibles sur certains plans) et les costumes qui peuvent faire assez kitsch. Mais sur le plan technique, le film se défend bien dans l'ensemble. La mise en scène du cinéaste américain a de bonnes idées et la bande originale de Graeme Revell est encore une fois convaincante. Et puis, c'est un plaisir que de retrouver le personnage de Rddick et sa "bad-assitude". C'est définitivement le meilleur rôle de Vin Diesel dont le jeu inexpressif et taciturne convient parfaitement au personnage. C'est dommage que ce film n'ait pas rencontré le succès mérité. Sa volonté de se différencier du premier film a peut-être perdu une partie du public.. De même que son côté très SF. Pourtant, c'est bien pour ça que ce genre cinématographique est si intéressant. Il permet de découvrir de nouveaux univers et il est l'un des seuls à encore proposer quelque chose d'original. Mais forcément, face à un tel accueil, ce n'est pas encourageant pour les réalisateurs. Et c'est sûrement pourquoi le troisième opus, « Riddick », a pris moins de risques et ressemble autant à un remake de « Pitch Black ».
David Twohy nous offre ici une suite à Pitch Black avec de nouvelles aventures pour Riddick. Comme à son accoutumé, notre héros est pourchassé mais cette fois ci pas par des créatures assoiffées de sang, mais par les Nécromongers. Leur chef suprême a massacré tous les habitants de Furya, la planète d'origine de Riddick quand il était bébé et aujourd'hui, il veut sa peau. On retrouve dans ce film en plus de Riddick les personnages de Jack et Imam présent dans le premier opus. D'autres acteurs prestigieux ont rejoints le casting de ce deuxième volet : Karl Urban (Le seigneur des anneaux), Thandie Newton (MI-2) et Judi Dench (James Bond). Dans ce film, le scénario est un peu plus rechercher et les effets spéciaux plus présent. Le réalisateur a la volonté de nous plonger au cœur de la vie de Riddick. De plus le final est plutôt réussi. Dans l'ensemble, ce film est mieux que le premier car plus abouti.
Dans cette suite très différente de l'épisode précédent, l'ami Richard B. Riddick (Vin Diesel) est en conflit avec un démon de son passé qui a pris la forme d'un guide spirituel (Colm Feore) coupable de génocide sur sa planète, Furia. Grâce a la magnifique direction artistique, l'univers s'agrandit et prend vie devant nos yeux. Tous les choix ne sont pas forcément judicieux (comme Dame Judi Dench qui semble se demander ce qu'elle fiche là), mais globalement c'est l'un des rares space-opéra a pouvoir offrir un spectacle généreux.
Tiens, pour une fois je suis d'accord avec Yannick Dahan (supporte pas ce mec). En fait j'avais vraiment aimé Pitch Black du coup j'enchaine avec sa suite (logique), histoire de le voir à chaud. Alors on change complètement d'ambiance, on n'est plus dans ce survival cynique qu'était Pitch Black, là on sent qu'on est plus "ambitieux" (je mets des guillemets, parce que faire un survival ne veut pas dire ne pas être ambitieux), on sent cette envie de faire une sorte de fresque épique, peut-être un équivalent SF de Conan le Barbare. Je suis partant. Tu m'emmènes où tu veux !
Le fait de proposer autre chose que le premier film c'est une bonne idée, on enrichit l'univers, on ne tombe pas dans le piège de la redite, etc. Sauf que là c'est très casse gueule cette variation du monomythe façon antihéros. Et d'ailleurs ce que je n'aime pas trop dans le film vient de là. Le film n'avait pas besoin de se calquer là-dessus pour être bon et proposer un truc intéressant.
En fait j'ai un problème avec le grand méchant, j'ai envie de dire "WTF ?", idem pour plusieurs scènes dont je ne raconterai pas forcément le détail, mais par exemple pourquoi Karl Urban ne tue pas Riddick lorsqu'il en a l'occasion ? C'est quoi ce deus ex machina de merde (marque bleue) ? Autant Pitch Black je considère ça comme un modèle d'écriture, autant là j'ai plus de mal. Au lieu de faire simple le film tente de coller à un schéma auquel son film n'a pas à répondre et pour justifier des déplacements, l'action il ne sait plus quoi inventer et c'est franchement dommage parce que le film est bon.
Oui, on a un déluge d'effets spéciaux datés, oui les costumes sont ridicules, oui (et ça ça m'emmerde vraiment) Riddick s'en trop entiché de cette pauvre fille et ça me saoule (en même temps vu sa gueule on peut déjà s'enticher).
Mais on a toujours ce héros qui en dépit d'une mise en scène, tout comme Pitch Black qui ne suit pas forcément, mais qui arrive à sublimer son héros, qui est juste jouissif à suivre. La scène d'introduction qui fait vraiment partie de chasse où on se demande qui est la proie, le "you're not afraid of the dark, are you ?", cette façon dont il se met en scène lui-même lorsqu'il va tuer pour faire peur à ses adversaires.
Et malheureusement on est obligé de se taper un combat final vu et revu et peu convainquant qui casse un peu le personnage.
En fait je vois ce qu'ils ont voulu faire, c'est sans doute une bonne idée, mais pas comme ça, ça ne fonctionne pas totalement et j'en suis désolé, cependant je mentirai si je disais que je n'avais pas aimé. J'ai vu la version director's cut qui dure 2h15 et j'ai senti une seule longueur ou autre, j'ai pris mon pied du début à la fin, même si forcément il y a des trucs qui ne vont pas, c'est comme "escape from L.A." (sauf que là c'est pas une redite en moins bien) le personnage est tellement bien qu'il pourrait nous emmener n'importe où on serait content.
En tous cas ça reste foutrement plaisant. Et j'ai hâte de voir le troisième, bien que je dusse attendre la sortie en DVD pour éviter la VF. Mais c'est typiquement le genre de films de SF que je veux voir.
A la fois film d'action, de science fiction et de héros surhumain, joué par Vin Diesel,qui plonge le spectateur dans un monde futuriste sombre et brutal. Dépaysant et distrayant.
Bon, quand on met Vin Diesel à l'affiche, ça parait évident qu'on ne s'adresse pas aux amateurs de Shakespeare! Voyez donc ces "Chroniques de Riddick" comme un divertissement sans prétention (ce qu'il est d'ailleurs), alors vous pourrez passer un petit moment agréable, même s'il ne restera pas dans les mémoires. C'est pas subtil, pas original, mais ça a un aspect limite kitsch qui pourra séduire. Vin Diesel est égal à lui-même, il ne faut donc pas s'étonner sur la nature du spectacle proposé: on aime ou on aime pas.
David Twohy propose une suite intéressante mais le début est compliqué a comprendre. Dommage car les effets spéciaux sont impeccables et donnent une ambiance particulière au film. Vin Diesel est comme toujours très à son aise...
Aie ... Mauvaise suite ... Le réalisateur avait plus de moyens et peut être aussi plus de pression ... On a l'impression que le film veux toucher un plus large public et c'est assez dommage ...
J'avais vraiment bien aimé ce 2e opus de la franchise Riddick. Ces chroniques sont un peu comme un space opéra avec un univers vraiment riche. Certes, 20 ans plus tard, certains costumes ou décors semblent un peu kitsch et quelques effets spéciaux ont mal vieilli...mais je lui trouve toujours autant de charme. Un reboot serait intéressant.
Après un solide premier volet sous le nom de Pitch Black, David Twohy remet le couvert avec le second volet de ce qui est à ce jour la trilogie de Riddick au cinéma et donc également la trilogie de Vin Diesel. Si ce film de SF action bourré de thunes n'atteint pas la belle surprise qu'était le premier épisode, il parvient cependant à étoffer un univers autour du personnage badass incarné par notre baboulinet favori.
Les chroniques de riddick a avant tout pour ambition de présenter un univers, là où Pitch Black n'était avant tout qu'un concept de survival de SF. Ainsi, une mythologie, pas toujours très poussée ni cohérente vis à vis du premier film, qui s'étend via une galerie de planètes et de cultures. Si l'ambition épique du projet est montrée à l'écran notamment grâce à un budget confortable de 110 millions, budget qu'on voit clairement d'ailleurs, Les chroniques de Riddick pêche cependant sur quelques points qui sont surement dûs à l'aspect plus grand public du film. Déjà, le montage est plus haché ce qui rend la lisibilité et la violence moins lisible et donc plus lisse. Egalement, mis à part les deux personnages du premier volet, la plupart de ceux présentés ici sont assez oubliables tout comme la toile de fond qui n'est finalement pas si importante.
Reste donc Riddick et Kyra, très bien interprétés et qui sont des personnages d'envergure en plus d'évoluer dans un univers superbement vis en valeur que ce soit par la photographie, les effets spéciaux impeccables ou par les scènes dantesques auxquels ils participent. La valeur ajoutée du film étant bien sur la BO exceptionnelle de Graeme Revell avec en point d'orgue le thème culte de Riddick.
Après le très bon "Pitch Black" et le décevant "Dark Fury", passons au véritable second chapitre de la trilogie Riddick. Adieu le survival horror, adieu le film intimiste se focalisant sur une certaine claustrophobie et un suspense extrêmement bien maîtrisé. Adieu car "Les Chroniques de Riddick" change complètement de genre par rapport à "Pitch Black". L'aspect horreur n'est plus pour laisser place à une aventure intergalactique. D'un côté, ça n'est pas pour me déplaire, l'univers de Riddick s'étendant plus vers une mythologie développée. Ainsi, l'horreur et l'intimisme laisse place à l'action lorsque les Necromengers, race extra-terrestre sectaire, s'attaquent aux différents mondes existants. Et comme par hasard, notre cher Riddick va devoir les arrêter. Quitte à choisir entre "Pitch Black" et "Les Chroniques de Riddick", j'ai plus apprécié l'ambiance du premier. "Les Chroniques" n'est pas mauvais, loin de là, il propose un bon divertissement, mais j'ai moins adhéré au côté action et plus fourre tout du récit. D'un côté, certes Twohy incorpore d'autres éléments façonnant son univers, mais soit il ne prend pas le temps de les développer, soit il ne les développe pas du tout. Contrairement à "Pitch Black" ou le scénario était simple mais maîtrisé, "Les Chroniques" se veut être un space opéra, avec une quête et une multitude de mondes à parcourir pour nuire aux "méchants". De ce fait, on a le droit à énormément de personnages contrairement au nombre limité du premier opus, sans qu'ils soient pour autant développés. Ce que je n'ai pas apprécié dans "Les Chroniques de Riddick", c'est le manque de développement, le manque de minutie quant au scénario, tandis que le film souffre de même de quelques longueurs. A vouloir faire trop grand, David Twohy se perd dans les méandres de son univers, comme si sa création prenait le dessus. Le spectateur est souvent perdu, et frustré de ne pas avoir les connaissances liées à la mythologie Riddick. Quoi qu'il en soit, le long-métrage reste plaisant à voir, avec toujours un Vin Diesel au top de sa forme, interprétant avec brio cet anti-héros de l'espace. Un film sympathique, mais qui ne procure pas autant de plaisir et d'investissement que "Pitch Black". Il me tarde quand même de regarder le récent "Riddick", voir ce que Twohy a fait de sa saga.