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CeeSnipes
288 abonnés
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4,5
Publiée le 9 octobre 2013
David Twohy n’avait pas une thune pour faire Pitch Black. Après la réussite du film, on lui octroya un petit pactole pour faire ce dont il avait envie depuis le début : une saga de science-fiction.
Les Chroniques de Riddick est donc le premier film d’une trilogie introduite par Pitch Black, par le jeu vidéo Escape from Butcher Bay et par le court métrage d’animation Dark Fury. Se passant 5 ans après la fin de Pitch Black, Les Chroniques de Riddick profitent dès le départ de la créativité sans faille de David Twohy et de ses décorateurs, qui utilisent le maximum des 100 millions de dollars qui leur ont été impartis. Grâce au Director’s Cut (un des premiers films à s’être vendu en vidéo avec ce label), le film prouve aussi qu’on peut s’adapter à Hollywood sans y vendre son âme. Bien plus ambitieux que le petit film d’horreur qui l’avait précédé, Les Chroniques de Riddick ont gardé le ton très impoli qui avait fait de Pitch Black un tel sleeper hit. Là où on mettait en cause la menstruation d’une jeune adolescente dans le premier opus, on retrouve une mercenaire transpirante qui se frotte sur un Riddick endormi et enchaîné : voilà ce qu’on était venu chercher : de la saleté, du one-liner, de la provocation, une photographie aussi osée que dans Pitch Black et du talent.
Bien évidemment tout ceci est présent, en grande quantité, avec une petite cerise sur le gâteau : il y a deux ou trois apparitions de Judi Dench, qui fait partie d’un casting homogène et franchement excellent. Vin Diesel envoie du one-liner avec sa voix calme et grave, tue avec des armes improbables et drague de la nympho (nous sommes dans de la pure science-fiction et ça fait vraiment plaisir de voir qu’on peut aussi être tendancieux, crade et malpoli dans ce genre-là), Alexa Davalos évite tous les clichés inhérents à son rôle, Nick Chinlund joue la raclure de manière parfaite (on parle quand même de l’immense Billy le Barge dans Les Ailes de l’Enfer), Karl Urban et Colm Feore sont d’excellents méchants et Thandie Newton peut jouer une femme vénale comme personne. Quant aux scènes d’action, elles sont toujours filmées aussi intelligemment, avec des plans sortis de nulle part et toujours surprenants (la décapitation d’un Necromonger) en est une preuve parfaite. Il est alors dommage que le film soit trop long, surtout dans sa première partie et que la fin soit aussi rapide, alors qu’elle est franchement courageuse.
Les Chroniques de Riddick n’est pas un film parfait. En revanche, c’est un film cohérent avec son premier épisode, courageux, malpoli, vil et profondément réjouissant. Là où David Eggby était le véritable héros du premier opus, David Twohy remporte la Palme ici. Bravo et merci.
4 ans après le formidable « Pitch black », David Twohy se remet au travail pour nous sortir une suite tout à fait honorable. Il pouvait paraître compliqué, voire risqué de tourner un nouveau Riddick mais le réalisateur fait les bons choix et s'en sort très bien : Tout d'abord il développe une histoire sensiblement différente, plus tournée vers la science-fiction pure. Certes il garde les survivants du premier épisode mais leur histoire reste anecdotique ; Les seuls personnages véritablement récurrents sont Riddick et Kyra, sa jeune protégée. Vin Diesel, manifestement très à l'aise avec son rôle, crève l'écran. D'ailleurs, l'ensemble du casting est très bon. Les costumes et décors sont sublimes tout comme les effets spéciaux qui ont bénéficié d'une enveloppe nettement plus conséquente que son prédécesseur. L'argent a été bien utilisé et ça se voit à l'écran. Superbe film, même s'il ne bénéficie pas de l'effet de surprise qu'avait créé « Pitch black ». « Les chroniques de Riddick » est une suite parfaitement réussie et on attend avec une grande impatience le troisième épisode, actuellement au cinéma.
La suite de Pitch Black et Dark Fury, bien plus orientée action mais on reste toujours dans le genre de la science fiction. On retrouve Vin Diesel en pleine forme dans le rôle d'un Riddick assez charismatique et retrouvant la petite Kyra qui a bien grandi depuis et se bat très bien. Les Necromongers continuent de poursuivre Riddick et tout le film repose sur ça, le scénario est assez bordélique voire peu pertinent et leur armée ressemble à des chevaliers ridicules avec leurs costumes. Trop long pour ce qu'il est, le film enchaîne les scènes d'action les unes après les autres sans qu'une véritable essence s'en dégage. Il comporte quand même de bons passages, notamment le combat final où l'intérêt se réveille enfinspoiler: , sans oublier la mort de Kyra qui marque le coup. Riddick devient leur nouveau roi à la fin, pas mal trouvé !
Les décors sont incroyables et géniaux. Le scénario très bien trouvé et le rythme du film envoie la soudure. Ce film est excellent et Vin Diesel aussi.
Malgré un personnage de Riddick intéressant incarné par un bon Diesel, ce deuxième opus abandonne le genre horrifique pour du pur space-opéra. Malheureusement on s'ennuie pas mal la plupart du temps vu le peu d'action, d'autant qu'on aurait aimé en voir plus sur l'univers du film. Bref, tout n'est pas à jeter mais on s'attendait à mieux.
David Twohy propose une suite intéressante mais le début est compliqué a comprendre. Dommage car les effets spéciaux sont impeccables et donnent une ambiance particulière au film. Vin Diesel est comme toujours très à son aise...
En 2000 est sorti « Pitch black », un petit film de science-fiction qui, malgré un succès plutôt mitigé dans un premier temps, s'est suffisamment fait remarquer pour qu'une suite lui soit accordée. Cette suite, c'est « Les Chroniques de Riddick ». Et contrairement à son prédécesseur, elle a bénéficié d'un budget assez conséquent (environ 120 millions de dollars, soit 100 millions de plus que le premier opus). Avec tout cet argent, le réalisateur et scénariste David Twohy a pu laisser libre court à son imagination pour construire son univers. Un univers qui n'a pas vraiment plu au public puisque le film a rencontré un bide cuisant au box-office. Et c'est fort regrettable ! En effet,ce deuxième volet est loin d'être mauvais. Il est même très ambitieux et c'est malheureusement probablement ce qui a causé son échec car il se différencie ainsi beaucoup du premier film. « Pitch Black » était assez simple mais efficace alors que « Les Chroniques de Riddick » est un véritable space-opera qui n'a plus grand chose à voir avec le précédent opus. On comprend donc que le public n'ait pas adhéré à cela. Pourtant, c'est passer à côté d'un film de SF original par plusieurs aspects (dont le devenir de plusieurs personnages et la fin assez ambiguë), ambitieux, qui tente d'offrir quelque chose de nouveau et qui a sa propre personnalité. Evidemment, au niveau de l’exécution, il y a quelques bémols comme la qualité des effets spéciaux parfois discutables (les fonds verts sont très visibles sur certains plans) et les costumes qui peuvent faire assez kitsch. Mais sur le plan technique, le film se défend bien dans l'ensemble. La mise en scène du cinéaste américain a de bonnes idées et la bande originale de Graeme Revell est encore une fois convaincante. Et puis, c'est un plaisir que de retrouver le personnage de Rddick et sa "bad-assitude". C'est définitivement le meilleur rôle de Vin Diesel dont le jeu inexpressif et taciturne convient parfaitement au personnage. C'est dommage que ce film n'ait pas rencontré le succès mérité. Sa volonté de se différencier du premier film a peut-être perdu une partie du public.. De même que son côté très SF. Pourtant, c'est bien pour ça que ce genre cinématographique est si intéressant. Il permet de découvrir de nouveaux univers et il est l'un des seuls à encore proposer quelque chose d'original. Mais forcément, face à un tel accueil, ce n'est pas encourageant pour les réalisateurs. Et c'est sûrement pourquoi le troisième opus, « Riddick », a pris moins de risques et ressemble autant à un remake de « Pitch Black ».
La "suite" de Pitch Black, qui permet de suivre les péripéties de Rchard B. Riddick, 5 ans après les événements survenue sur la planète désertique. Changement complet de registre, qui désarçonne au départ le spectateur, pour ensuite permettre la mise en place d'une intrigue et d'un univers franchement bien construit. Le scénario n'a rien de surprenant, mais Riddick prend une dimension plus importante encore et se construit un mythe, ou plutôt le mythe se construit autour de lui. Quelques lignes directrices de script sont tirées par les cheveux, mais la mise en scène, quoique appuyée et franchement lourde à certains moments, permet de faire passer la pilule. Le souci du film reste ce manque de ton dans la narration, à ne pas savoir comment raconter l'histoire de cet antihéros. Le plus rageant au final reste que l'on raconte l'histoire d'un tueur et criminel, mais qu'à aucun moment on ne sent la véritable dangerosité du bonhomme, au delà de l'autodéfense. Ça marche sur des œufs, et ça nuit un peu à la narration et à l'univers du film. Malgré tout, le film reste prenant et captivant, sans convaincre définitivement.
Sans essayer de mettre en avant mon attirance insoupçonné pour le personnage de Riddick, cette suite aux intentions bien trop "too much" pour en faire un grand film, à le mérite de proposer quelque chose de nouveau et d'inattendu indispensable pour tous fans de SF. On voyage de planète en planète au travers d'un univers cohérent et inventif sans se douter une seconde que l'on aura à faire à un final aussi improbable que jouissif. Je valide.
Visuellement, on a droit à des séquences mémorables,ils ont mit le paquet... Je l'aime moins bien que le 1er film, mais tout de même, il remplie pleinement son rôle : le seul reproche que je puisse lui faire, c'est qu'il met trop en avant les necromongers (ça tire en longueur à certains moments, comme interrogatoire de Riddick). Mais à part ça, que du bon : surtout les mercenaires, et puis, la prison, la planète volcanique, bref la totale ce film !
Les Chroniques de Riddick est clairement moins bon que Pitch Black. Dommage car il y avait des moyens en plus. Coté interprétation je dois dire que l’on reste à peu près sur la même qualité que le sus-nommé. Vin Diesel est toujours bien dans la peau de son personnage, et lui apporte toujours son charisme et son jeu musclé bienvenus. A ses cotés ont trouve une Alexa Davalos entrainante et solide dans un rôle qu’elle porte avec conviction. Il est finalement beaucoup moins caricatural que ce que ses premières apparitions peu laisser penser. Pour le reste je retiens un Karl Urban qui tire le meilleur d’un rôle pas terrible, et un Colm Feore, qui, en dépit là aussi d’un personnage assez aseptisé, joue avec justesse. Thandie Newton, moins convaincante est néanmoins indéniablement séduisante. En face Judi Dench a un petit rôle qui fait toujours plaisir. Dans l’ensemble il n’y a rien d’exceptionnel ou de transcendant, mais on a affaire à un casting professionnel qui honore le contrat. Le scénario en revanche est moyen. C’est vrai qu’il est très dynamique, et n’ennuie pas du tout. Il assure au niveau rebondissements, il y a de l’action, et il est difficile de s’ennuyer. En revanche l’histoire pose quelques problèmes. Elle n’est d’abord pas tonitruante. On a affaire à un space-opera nettement moins surprenant que Pitch Black, avec pas mal de codes émoussés qui sont repris ici sans grande recherche. Par ailleurs le film manque de fluidité, avec des transitions qui pour certaines sont mêmes franchement brutes. Il y a encore un coté trop haché en chapitre, avec un épisode sur Crematoria qui, certes est intéressant, mais ressemble beaucoup trop à un film dans le film. De la sorte ca casse fortement la dynamique autour de la première intrigue qui reprend trop tardivement pour une conclusion un peu expédiée. Visuellement il y a eu des efforts de fait et le budget a été bien investi. La mise en scène de Twohy n’est pas géniale. Elle est beaucoup trop brouillonne et agitée, et il ne faut quasiment pas compter voir un combat de manière correcte. Les affrontements virent au n’importe quoi illisible, et heureusement que Twohy se débrouille nettement mieux en ce qui concerne le reste. Dans ce reste il y a notamment l’attention portée aux décors, qu’il valorise largement. Ceux-ci sont indéniablement réussis, et offre un spectacle très agréable avec une esthétique particulière. La photographie est de ce point de vue là aussi une réussite. On reste sur un travail très proche de Pitch Black, avec des éclairages très particuliers, qui donnent au film une atmosphère propre et différente d’autres space-opera. Les effets spéciaux sont eux aussi très nombreux. Ils sont surement présents en excès, et tous ne sont plus tout à fait au top. Maintenant Twohy est imaginatif, et Les Chroniques de Riddick reste d’un bon niveau avec quelques séquences impressionnantes (surtout celles sur Crematoria). Quant à la bande son elle manque un peu de souffle, mais couvre assez bien les images. En conclusion, Les Chroniques de Riddick rafle la mise avant tout sur un travail visuel soigné, et sur un rythme entrainant. En dehors de la mise en scène qui n’est pas du tout au point, le métrage est convaincant, indéniablement au niveau visuel. Cependant l’histoire ne suit pas, restant sur une trop grande superficialité (il aurait fallu je pense un diptyque voir une trilogie pour donner du volume à l’intrigue), et se développant avec beaucoup de maladresse. Je lui donne donc un 3, une sévérité qui s’explique par le fait qu’une super-production à 120 millions doit remplir nécessairement plus d’attentes qu’un petit film à 20 millions.
Beaucoup de gens pestent contre ce film. Je peux comprendre que l'ont ne l'aime pas. Il est en dessous de Pitch Black mais il reste bon et agréable. Le principale probleme est que l'histoire esrt trop compactée. Il aurait été mieux de couper le film en deux pour developer certain points. Malgré tout, il est bon et les effets spéciaux sont meilleurs que ceux de son prédécesseur. De l'assez bon boulot.