Un bon film. Des dialogues un peu pauvres et un style "gros bourrin" bien exprimé, mais un univers qui semble profond, sale et visuellement très esthétique. Mais la chose qui marque le plus, ce sont les bandes-son bluffantes, avec des musiques magistrales et épiques. Un film que je conseil vivement aux amateurs de SF.
Suite du très classe "Pitch Black" avec son anti-héros charismatique (Alias "Riddick") qui devait être le début d'une franchise lucrative, "Les Chroniques de Riddick" n'a pas eu le succès escompté. Différent du 1er opus, plus orienté comme une sorte de Space-Opera façon "Star Wars" les critiques se sont scandaleusement acharnés sur le film malgré ses qualités indéniables. Un univers riche et vaste, des personnages excellents, des effets spéciaux très réussis, des scènes d'action époustouflantes, un vrai "Blockbuster" de science-fiction parfaitement calibré et maîtrisé qui vaut largement le détour. Un véritable feu d'artifice "Destroy"qui reste pour ma part supérieur aux (Décevants) épisodes I, II et III de "Star Wars". Voilà, tout est dit !
Autant le dire clairement : la suite de Pitch Black est une petite déception. Ce film bénéficie toujours d'une excellente photographie et d'une mise en scène très soignée, ainsi que de personnages travaillées, mais le reste ne suit malheureusement pas. Les acteurs ne semblent pas vraiment y croire et leurs interprétations manquent de crédibilité. On se demande franchement à quoi sert le personnage de Judi Dench, à part avoir un nom connu sur l'affiche. Le changement de ton par rapport au premier (on passe d'une planète isolée et lugubre à un véritable road trip spatial) est mal exploité, notamment à cause d'un scénario pas franchement inspiré. Au final, ce deuxième opus se révèle beaucoup trop convenu et sans originalité, surtout si on le compare à son prédécesseur. La trop grande démesure générale n'apporte rien. Sympathique à regarder, on passe un bon moment, mais rien de transcendant ni d'inoubliable.
Voici la suite de Pitch Black. Le film se situe cependant à un tout autre niveau : on quitte le terrain de l'épouvante pour celui de la SF. Vin Diesel est toujours charismatique.
Bon film de S-F, on y passe un bon moment mais malheuresement je trouve qu'il est dure de rentrer dans cette univers obscure ce qui fait que je ne suis jamais vraiment entrer dans le film
Les Chroniques De Riddick est un bon divertissement en version cinéma,mais prend tout son sens dans le director’s cut:la version de David Twohy est fluide,passionante et bien plus cohérente.Des plans supplémentaires ont été ajoutés dans plusieurs scènes d’action,les rendant ainsi plus lisibles et percutantes et les origines de Riddick sont enfin expliquées.De plus,les personnages féminins sont étoffés et mis en avant.Les Chroniques De Riddick s'impose de cette manière comme un grand film de science-fiction,injustement boudé à sa sortie en salles,flirtant avec le gothique,l’épique et le tragique.D’une grande beauté esthétique,peuplée de personnages atypiques et charismatiques,cette suite de Pitch Black montre l’évolution progressive du nyctalope le plus célèbre de l’univers:d’abord présenté comme un animal(dans une séquence d’introduction dont la sauvagerie évoque Mad Max),il s’humanise progressivement,d’abord au contact d’Imam et de sa famille(scène ou Riddick perd son apparence de bête),mais surtout en retrouvant Jack,transformée en Kyra(on observe d’aillleurs un transfert intéressant entre les deux personnages:tandis que Jack est devenue Kyra,qui se qualifie elle-même comme un nouvel animal,Riddick s’humanise jusqu’à verser une larme à la fin,ce que personne n’aurait cru possible).Vin Diesel fait d'ailleurs preuve d'un talent dramatique surprenant. Foisonnant de plans plus époustouflants les uns que les autres,Les Chroniques est une réussite graphique incontestable,créée par un véritable passioné.Le film,à l’instar de son modèle Pitch Black,rejette tout manichéisme(les protagonistes étant tous aussi dangereux et individualistes les uns que les autres).Ainsi,la morale du film atteint un nihilisme d’une superbe ambiguité:face à deux formes de mal,il faut choisir le moindre.En lieu et place d’un despote,l’univers sera gouverné par un meurtrier que plus rien ne rattache au genre humain,ce dernier ayant tout perdu.Une superbe conclusion en attendant le troisième opus.
Un film de S-F assez obscur, peu facile d'accès et au scénario assez limité. Les scènes d'actions sont plutôt confuses, mais l'histoire est bien ficelée.
Pour la suite des aventures de Riddick, je dirai tout simplement que cette suite est extraordinaire, ce film fait partis de mes prefere: tres bien realiser, pour moi la meilleur performance de Vin Diesel, et des effet speciaux originaux: je ne dirai qu'une chose aller acheter ce film!!!
Un sympathique space-opera avec un très bon Vin Diesel. Certes, les décors et les costumes font parfois un peu kitsch, mais on s'amuse bien avec Riddick, cet anti-héros interstellaire cynique et bagarreur ! Les escprits chagrins pourront toujours déplorer de flagrantes incohérences entre la température ambiante sur telle ou telle planète et la tenue vestimentaire de Riddick, mais cela n'a aucune importance. Loin d'être un chef d'oeuvre, Les Chroniques de Riddick reste néanmoins un très bon film dans son genre.
Voulant renouveler le genre et offrir une aventure digne du personnage (pour lequel V. Diesel a eu un vrai coup de coeur), D. Twhoy a imaginé un space-opera démesuré, dont certaines clés sont livrées sur différents supports (jeux vidéo,animation). Succédant à "Dark Fury", le film nous relate une énième prophétie dont le héros est Riddick (la seule originalité venant du fait que cette prophétie est récente et non pas millénaire comme dans 95% des cas) et qui doit sauver l'univers. Sauf que contrairement aux autres héros du genre, il est loin d'avoir le profil. Le scénario alterne alors scènes d'action et scènes plus explicatives, nous offrant quelques images vraiment travaillées et jouissives avec une mythologie plus étoffée et vraiment stimulante. Des costumes un peu too much et des scènes d'action hyper mal filmées et montées la plupart du temps noircissent un peu ce tableau, qui avait le mérite de proposer un vrai univers et un vrai ton, rempli de crasse et de personnages borderline et une fin vraiment porteuse d'espoirs. L'échec critique et public du film fait que l'aventure s'arrête là. Et c'est bien dommage. D'autres critiques sur
Dire que Pitch Black est une série B est une ineptie, Twohy nous a d'abord régalé avec The arrival un bijou passé inaperçu mais qui me poussa à la première heure à voir presque seul dans la salle obscure Pitch Black Chef d’œuvre avec un synopsis d’antihéros contre culture de 100 ans de cinéma américain. Ou l’héroïne se fait empaler dans le first comme dans le second épisode. Twohy ne nous a donc jamais servie de série B seulement des films bourrés d'ingéniosité tant dans la photographie, la lumière, le jeu d'acteur et surtout des scripts de très haut niveau et d'une très grande maitrise scénaristique. Twohy est un génie du cinéma un régale pour le cinéphile averti. Twohy donne tout le sens de l'écriture au cinéma et nous donne envie de retourner ouvrir un livre.