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Votre avis sur Les Chroniques de Riddick ?
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Je viens de voir ce film et je l'ai vraiment apprécié. Bien sûr ce n'est pas la même chose qu'un Pitch Black qui je pense était aussi un bon film en soi. Les Chroniques de Riddick est une superproduction à gros budget et à ce niveau il réussit. Bien sûr c'est idiot par endroits mais nous ne parlons pas d'un projet basé sur un roman ayant remporté le prix Pulitzer. Il s'agit d'un film de science-fiction bourré d'action. Je pense que Riddick est fidèle au personnage qu'il a joué dans Pitch Black. Bien que le Riddick de ce film soit un opportuniste brutal et égocentrique je pense que nous voyons à la fin de ce film qu'il avait aussi de bonnes caractéristiques. Le seul problème que j'ai eu avec le film était le manque de développement du personnage de Linus Roche. Je n'ai tout simplement pas cru ses actions vers la fin du film mais c'est insignifiant. Dans l'ensemble c'est une très bonne façon de passer une heure quarante-cinq un samedi soir...
Aux Etats-Unis, quand un blockbuster marche, on fait la suite! Le repris de justice à l'imposante musculature de "Pitch Black" reprend donc du service pour lutter contre des extraterrestres belliqueux! Vin Diesel, rèvèlè plus ou moins en 2000 par cette sèrie B de science-fiction, retrouve son rôle de mercenaire de l'espace charismatique pour une suite plus riche question moyens de production! Le rèalisateur David Twohy a fait appel au frenchy Patrick Tatopoulos, auteur des effets spèciaux sur "I, Robot", pour concevoir des aliens et autres dècors impressionnants! Au final, Twohy nous sert un blockbuster assumè, de facture très correcte, fertile en scènes d'action spectaculaires et pèripèties en tous genres...
FaRem
5 ans après Pitch Black Riddick est de retour dans une suite plutôt pas mal. L'histoire est dans la continuité du 1 et cette fois ci on en apprend un peu plus sur les origines de Riddick et le scénario est plus développé que dans le 1 avec quelques rebondissements. L'univers est plus exploité et offre des décors et effets spéciaux la plupart du temps réussi (le budget étant au rendez vous cette fois ci). Pour finir Vin Diesel est comme d'habitude dans ce genre de rôle très bon.
selenie
La suite directe de "Pitch Black" avec le même tandem Vin Diesel et David Twohy... Diesel y croyait tellement qu'il a refusé la suite de "Fast and Furious" (il y reviendra plus fort) et "XXX : state of the union" tandis que Twohy s'est fait une pause sous-marine avec "Abîmes"... Si le budget deu premier opus était de seulement 23 millions (pour dépasser les 100 millions de recettes) celui-ci a un budget de 120 millions (!) mais en rapportera seuelement 115 !... La faute à un budget mal géré et surtout mal utilisé. Le personnage monolithique et taiseux de Riddick frôlait déjà la caricature mais ici la ligne est souvent franchie. Le climax particulier de "Pitch Black" est laissé de côté pour un fresque space-opéra qui zigzague de décors carton pâte à du numérique bas de gamme (le crash du vaisseau). Bref rien à voir avec le premier opus sinon qui'on retrouve nos deux autres survivants, ça manque de cohérence. Les caricatures appuyés des autres personnages (de la médium mystérieuse au méchant très méchant qui fronce les sourcils) n'aident pas à sauver ce film. Au final un accident que Vin Diesel et David Twohy vont tenter de réparer (annoncé comme un retour aux sources) avec le 3ème opus humblement appelé "Riddick" qui sort sur nos écrans... Espérons...
Un second opus en mode western galactique efficace, musclé et visuellement emballant, porté par un Vin Diesel toujours aussi badass !
NeoLain
La suite de l'excellent Pitch Black, film SF de série B. Les Chroniques de Riddick est sombrement en dessous. L'histoire avec cette race nommée les Necromonger est trop lourde, pleins de passages qui apporte pas grand chose. Le grand moment et le seul est quand Riddick se trouve sur une planète portant le nom de Crématoria. Le jour, une étoile voisine émet d'intenses rayons lumineux, une course à pied et contre la montre se profile. A souligner, un effort assez conséquent sur des décors imposants. De beaux costumes et voir l'actrice Thandie Newton ne peut pas être un déplaisir.
Il faut traverser un désert sur une planète (Crematoria) où la température est de 700 degrés ! Pas grave on y va quand même, il suffit de s'asperger d'eau !
Salué comme un chef d’œuvre incontournable de la science fiction par Mad Movie et par Entrevue (de quoi je me mêle ?), je me précipite ! Deux heures après je constate que j’ai perdu mon temps et mon argent. Une histoire incompréhensible, des personnages sans aucun intérêt, des dialogues stupides, des costumes ridicules (genre casseroles en fer blanc). Des invraisemblances inimaginables. Un acteur tête à claques (Vin Diesel). Des allusions religieuses pénibles et vaseuses. Des poncifs éculés (la bagarre, un mec contre 25 qui se pointent tous les uns après les autres... La fin où le gros méchant veut affronter seul le "gentil héros"). Bref un film pour ados boutonneux au QI limité. A fuir !
Salué comme un chef d’œuvre incontournable de la science fiction par Mad Movie et par Entrevue (de quoi je me mêle ?), je me précipite ! Deux heures après je constate que j’ai perdu mon temps et mon argent. Une histoire incompréhensible, des personnages sans aucun intérêt, des dialogues stupides, des costumes ridicules (genre casseroles en fer blanc). Des invraisemblances inimaginables. Un acteur tête à claques (Vin Diesel). Des allusions religieuses pénibles et vaseuses. Des poncifs éculés (la bagarre, un mec contre 25 qui se pointent tous les uns après les autres... La fin où le gros méchant veut affronter seul le "gentil héros"). Bref un film pour ados boutonneux au QI limité. A fuir !
Cette suite de "Pitch Black" opère un virage abrupt vers la piteuse et boursouflée saga intergalactique,bardée d'effets numériques,sans aucune intelligence ni volonté d'en avoir."les Chroniques de Riddick" s'adresse à un public ado,dingue de jeux vidéos,qui suffira à être amadoué par un visuel surchargé.Un graphisme que certains pourront trouver innovant(mélange de l'époque romaine et d'un Star Trek),que je qualifierais plutôt de bâtard,et qui surtout sent la palette numérique à plein tube.Vin Diesel,dans un rôle de sauveur mutique de la galaxie,doté de pouvoirs spéciaux,est au choix énervant,ridicule,fade et inexpressif.Impossible de comprendre d'où lui sortent ses hordes de fans!Le synopsis,simpliste,n'est qu'un prétexte pour multiplier le déluge de bastons,d'explosionset d'effets clippesques.L'univers n'est absolument pas creusé,alors qu'une réflexion sur l'assouvissement des peuples et la force d'un destin aurait pu être de mise.Il y a de belles images,c'est certain et l'ébauche d'intrigues de cours fait penser aux péplums,mais on est tellement loin,ne serait-ce que de la qualité d'un blockbuster moyen.
Roub E.
Après Pitch Black qui était un film d horreur dans l espace, les chroniques de Riddick est un film de science fiction d aventure un peu plus classique, qui mise sur l univers qu il décrit assez fournis et sur le personnage toujours hyper charismatique de Riddick interprété par Vin Diesel. La partie sur la planète prison traine un peu trop en longueur à mon goût. Mais ces chroniques reste une bonne série B du samedi soir.
On dirait une sorte de téléfilm. Il a peu à voir avec le premier. L'univers est repris, le désert n'est plus le même, le nombre d'acteurs est beaucoup plus grand, les tenues ont du être pensées et surtout les armures qui ont peu d'intérêt face à Riddick et ses couteaux (Vous auriez dû porter le marcel, les gars). Vin Diesel démontre une fois pour toute qu'il est un acteur de films d'action. Le scénario n'est pas génial et les effets spéciaux représentent la majeure partie du film sans être réaliste et se voulant extraordinaires. J'ai moins accroché que le précédent.
Yannickcinéphile
Les Chroniques de Riddick est clairement moins bon que Pitch Black. Dommage car il y avait des moyens en plus.
Coté interprétation je dois dire que l’on reste à peu près sur la même qualité que le sus-nommé. Vin Diesel est toujours bien dans la peau de son personnage, et lui apporte toujours son charisme et son jeu musclé bienvenus. A ses cotés ont trouve une Alexa Davalos entrainante et solide dans un rôle qu’elle porte avec conviction. Il est finalement beaucoup moins caricatural que ce que ses premières apparitions peu laisser penser. Pour le reste je retiens un Karl Urban qui tire le meilleur d’un rôle pas terrible, et un Colm Feore, qui, en dépit là aussi d’un personnage assez aseptisé, joue avec justesse. Thandie Newton, moins convaincante est néanmoins indéniablement séduisante. En face Judi Dench a un petit rôle qui fait toujours plaisir.
Dans l’ensemble il n’y a rien d’exceptionnel ou de transcendant, mais on a affaire à un casting professionnel qui honore le contrat.
Le scénario en revanche est moyen. C’est vrai qu’il est très dynamique, et n’ennuie pas du tout. Il assure au niveau rebondissements, il y a de l’action, et il est difficile de s’ennuyer. En revanche l’histoire pose quelques problèmes. Elle n’est d’abord pas tonitruante. On a affaire à un space-opera nettement moins surprenant que Pitch Black, avec pas mal de codes émoussés qui sont repris ici sans grande recherche. Par ailleurs le film manque de fluidité, avec des transitions qui pour certaines sont mêmes franchement brutes. Il y a encore un coté trop haché en chapitre, avec un épisode sur Crematoria qui, certes est intéressant, mais ressemble beaucoup trop à un film dans le film. De la sorte ca casse fortement la dynamique autour de la première intrigue qui reprend trop tardivement pour une conclusion un peu expédiée.
Visuellement il y a eu des efforts de fait et le budget a été bien investi. La mise en scène de Twohy n’est pas géniale. Elle est beaucoup trop brouillonne et agitée, et il ne faut quasiment pas compter voir un combat de manière correcte. Les affrontements virent au n’importe quoi illisible, et heureusement que Twohy se débrouille nettement mieux en ce qui concerne le reste. Dans ce reste il y a notamment l’attention portée aux décors, qu’il valorise largement. Ceux-ci sont indéniablement réussis, et offre un spectacle très agréable avec une esthétique particulière. La photographie est de ce point de vue là aussi une réussite. On reste sur un travail très proche de Pitch Black, avec des éclairages très particuliers, qui donnent au film une atmosphère propre et différente d’autres space-opera. Les effets spéciaux sont eux aussi très nombreux. Ils sont surement présents en excès, et tous ne sont plus tout à fait au top. Maintenant Twohy est imaginatif, et Les Chroniques de Riddick reste d’un bon niveau avec quelques séquences impressionnantes (surtout celles sur Crematoria). Quant à la bande son elle manque un peu de souffle, mais couvre assez bien les images.
En conclusion, Les Chroniques de Riddick rafle la mise avant tout sur un travail visuel soigné, et sur un rythme entrainant. En dehors de la mise en scène qui n’est pas du tout au point, le métrage est convaincant, indéniablement au niveau visuel. Cependant l’histoire ne suit pas, restant sur une trop grande superficialité (il aurait fallu je pense un diptyque voir une trilogie pour donner du volume à l’intrigue), et se développant avec beaucoup de maladresse. Je lui donne donc un 3, une sévérité qui s’explique par le fait qu’une super-production à 120 millions doit remplir nécessairement plus d’attentes qu’un petit film à 20 millions.
Coté interprétation je dois dire que l’on reste à peu près sur la même qualité que le sus-nommé. Vin Diesel est toujours bien dans la peau de son personnage, et lui apporte toujours son charisme et son jeu musclé bienvenus. A ses cotés ont trouve une Alexa Davalos entrainante et solide dans un rôle qu’elle porte avec conviction. Il est finalement beaucoup moins caricatural que ce que ses premières apparitions peu laisser penser. Pour le reste je retiens un Karl Urban qui tire le meilleur d’un rôle pas terrible, et un Colm Feore, qui, en dépit là aussi d’un personnage assez aseptisé, joue avec justesse. Thandie Newton, moins convaincante est néanmoins indéniablement séduisante. En face Judi Dench a un petit rôle qui fait toujours plaisir.
Dans l’ensemble il n’y a rien d’exceptionnel ou de transcendant, mais on a affaire à un casting professionnel qui honore le contrat.
Le scénario en revanche est moyen. C’est vrai qu’il est très dynamique, et n’ennuie pas du tout. Il assure au niveau rebondissements, il y a de l’action, et il est difficile de s’ennuyer. En revanche l’histoire pose quelques problèmes. Elle n’est d’abord pas tonitruante. On a affaire à un space-opera nettement moins surprenant que Pitch Black, avec pas mal de codes émoussés qui sont repris ici sans grande recherche. Par ailleurs le film manque de fluidité, avec des transitions qui pour certaines sont mêmes franchement brutes. Il y a encore un coté trop haché en chapitre, avec un épisode sur Crematoria qui, certes est intéressant, mais ressemble beaucoup trop à un film dans le film. De la sorte ca casse fortement la dynamique autour de la première intrigue qui reprend trop tardivement pour une conclusion un peu expédiée.
Visuellement il y a eu des efforts de fait et le budget a été bien investi. La mise en scène de Twohy n’est pas géniale. Elle est beaucoup trop brouillonne et agitée, et il ne faut quasiment pas compter voir un combat de manière correcte. Les affrontements virent au n’importe quoi illisible, et heureusement que Twohy se débrouille nettement mieux en ce qui concerne le reste. Dans ce reste il y a notamment l’attention portée aux décors, qu’il valorise largement. Ceux-ci sont indéniablement réussis, et offre un spectacle très agréable avec une esthétique particulière. La photographie est de ce point de vue là aussi une réussite. On reste sur un travail très proche de Pitch Black, avec des éclairages très particuliers, qui donnent au film une atmosphère propre et différente d’autres space-opera. Les effets spéciaux sont eux aussi très nombreux. Ils sont surement présents en excès, et tous ne sont plus tout à fait au top. Maintenant Twohy est imaginatif, et Les Chroniques de Riddick reste d’un bon niveau avec quelques séquences impressionnantes (surtout celles sur Crematoria). Quant à la bande son elle manque un peu de souffle, mais couvre assez bien les images.
En conclusion, Les Chroniques de Riddick rafle la mise avant tout sur un travail visuel soigné, et sur un rythme entrainant. En dehors de la mise en scène qui n’est pas du tout au point, le métrage est convaincant, indéniablement au niveau visuel. Cependant l’histoire ne suit pas, restant sur une trop grande superficialité (il aurait fallu je pense un diptyque voir une trilogie pour donner du volume à l’intrigue), et se développant avec beaucoup de maladresse. Je lui donne donc un 3, une sévérité qui s’explique par le fait qu’une super-production à 120 millions doit remplir nécessairement plus d’attentes qu’un petit film à 20 millions.
Le film propose une atmosphère de science fiction fantasy assez réussit malheureusement à coté d'éléments assez sophistiquées on tombe souvent dans du très bas de gamme, sans doute pour faire frétiller la testotérone du public le plus jeune.
Coup de gueule valable pour d'autres films, le défilements des images et les effets de lumières dans certaines scènes génèrent pratiquement un effet tromboscopique j'ai du mal à croire que les spectateurs aiment ça, c'est insupportable.
Coup de gueule valable pour d'autres films, le défilements des images et les effets de lumières dans certaines scènes génèrent pratiquement un effet tromboscopique j'ai du mal à croire que les spectateurs aiment ça, c'est insupportable.
gimliamideselfes
Tiens, pour une fois je suis d'accord avec Yannick Dahan (supporte pas ce mec). En fait j'avais vraiment aimé Pitch Black du coup j'enchaine avec sa suite (logique), histoire de le voir à chaud. Alors on change complètement d'ambiance, on n'est plus dans ce survival cynique qu'était Pitch Black, là on sent qu'on est plus "ambitieux" (je mets des guillemets, parce que faire un survival ne veut pas dire ne pas être ambitieux), on sent cette envie de faire une sorte de fresque épique, peut-être un équivalent SF de Conan le Barbare. Je suis partant. Tu m'emmènes où tu veux !
Le fait de proposer autre chose que le premier film c'est une bonne idée, on enrichit l'univers, on ne tombe pas dans le piège de la redite, etc. Sauf que là c'est très casse gueule cette variation du monomythe façon antihéros. Et d'ailleurs ce que je n'aime pas trop dans le film vient de là. Le film n'avait pas besoin de se calquer là-dessus pour être bon et proposer un truc intéressant.
En fait j'ai un problème avec le grand méchant, j'ai envie de dire "WTF ?", idem pour plusieurs scènes dont je ne raconterai pas forcément le détail, mais par exemple pourquoi Karl Urban ne tue pas Riddick lorsqu'il en a l'occasion ? C'est quoi ce deus ex machina de merde (marque bleue) ? Autant Pitch Black je considère ça comme un modèle d'écriture, autant là j'ai plus de mal. Au lieu de faire simple le film tente de coller à un schéma auquel son film n'a pas à répondre et pour justifier des déplacements, l'action il ne sait plus quoi inventer et c'est franchement dommage parce que le film est bon.
Oui, on a un déluge d'effets spéciaux datés, oui les costumes sont ridicules, oui (et ça ça m'emmerde vraiment) Riddick s'en trop entiché de cette pauvre fille et ça me saoule (en même temps vu sa gueule on peut déjà s'enticher).
Mais on a toujours ce héros qui en dépit d'une mise en scène, tout comme Pitch Black qui ne suit pas forcément, mais qui arrive à sublimer son héros, qui est juste jouissif à suivre. La scène d'introduction qui fait vraiment partie de chasse où on se demande qui est la proie, le "you're not afraid of the dark, are you ?", cette façon dont il se met en scène lui-même lorsqu'il va tuer pour faire peur à ses adversaires.
Et malheureusement on est obligé de se taper un combat final vu et revu et peu convainquant qui casse un peu le personnage.
En fait je vois ce qu'ils ont voulu faire, c'est sans doute une bonne idée, mais pas comme ça, ça ne fonctionne pas totalement et j'en suis désolé, cependant je mentirai si je disais que je n'avais pas aimé. J'ai vu la version director's cut qui dure 2h15 et j'ai senti une seule longueur ou autre, j'ai pris mon pied du début à la fin, même si forcément il y a des trucs qui ne vont pas, c'est comme "escape from L.A." (sauf que là c'est pas une redite en moins bien) le personnage est tellement bien qu'il pourrait nous emmener n'importe où on serait content.
En tous cas ça reste foutrement plaisant. Et j'ai hâte de voir le troisième, bien que je dusse attendre la sortie en DVD pour éviter la VF. Mais c'est typiquement le genre de films de SF que je veux voir.
Le fait de proposer autre chose que le premier film c'est une bonne idée, on enrichit l'univers, on ne tombe pas dans le piège de la redite, etc. Sauf que là c'est très casse gueule cette variation du monomythe façon antihéros. Et d'ailleurs ce que je n'aime pas trop dans le film vient de là. Le film n'avait pas besoin de se calquer là-dessus pour être bon et proposer un truc intéressant.
En fait j'ai un problème avec le grand méchant, j'ai envie de dire "WTF ?", idem pour plusieurs scènes dont je ne raconterai pas forcément le détail, mais par exemple pourquoi Karl Urban ne tue pas Riddick lorsqu'il en a l'occasion ? C'est quoi ce deus ex machina de merde (marque bleue) ? Autant Pitch Black je considère ça comme un modèle d'écriture, autant là j'ai plus de mal. Au lieu de faire simple le film tente de coller à un schéma auquel son film n'a pas à répondre et pour justifier des déplacements, l'action il ne sait plus quoi inventer et c'est franchement dommage parce que le film est bon.
Oui, on a un déluge d'effets spéciaux datés, oui les costumes sont ridicules, oui (et ça ça m'emmerde vraiment) Riddick s'en trop entiché de cette pauvre fille et ça me saoule (en même temps vu sa gueule on peut déjà s'enticher).
Mais on a toujours ce héros qui en dépit d'une mise en scène, tout comme Pitch Black qui ne suit pas forcément, mais qui arrive à sublimer son héros, qui est juste jouissif à suivre. La scène d'introduction qui fait vraiment partie de chasse où on se demande qui est la proie, le "you're not afraid of the dark, are you ?", cette façon dont il se met en scène lui-même lorsqu'il va tuer pour faire peur à ses adversaires.
Et malheureusement on est obligé de se taper un combat final vu et revu et peu convainquant qui casse un peu le personnage.
En fait je vois ce qu'ils ont voulu faire, c'est sans doute une bonne idée, mais pas comme ça, ça ne fonctionne pas totalement et j'en suis désolé, cependant je mentirai si je disais que je n'avais pas aimé. J'ai vu la version director's cut qui dure 2h15 et j'ai senti une seule longueur ou autre, j'ai pris mon pied du début à la fin, même si forcément il y a des trucs qui ne vont pas, c'est comme "escape from L.A." (sauf que là c'est pas une redite en moins bien) le personnage est tellement bien qu'il pourrait nous emmener n'importe où on serait content.
En tous cas ça reste foutrement plaisant. Et j'ai hâte de voir le troisième, bien que je dusse attendre la sortie en DVD pour éviter la VF. Mais c'est typiquement le genre de films de SF que je veux voir.
Dans l'exacte lignée de son aîné, le charme en moins et l'argent en plus.
Redzing
Ce que cette suite de "Pitch Black" a gagné en budget, elle l'a perdu en originalité. Seul le personnage de Riddick, criminel solitaire et impitoyable mais ayant conservé quelques valeurs, est ici intéressant dans l'écriture. Pour le reste, il s'agit d'une histoire très classique de domination de l'univers, de forces du mal, et de prophétie salvatrice. Avec les personnages caricaturaux que cela implique. Cependant, malgré un montage parfois proche du clipesque, les séquences d'action se laisse suivre sans déplaisir. D'autant plus que les effets spéciaux et surtout l'univers visuel, au baroque lorgnant parfois vers "Dune", sont assez soignés. Il est ainsi dommage que ces "Chronicles of Riddick" n'ai pas bénéficié d'un scénario plus évolué.
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