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Hotinhere
547 abonnés
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3,5
Publiée le 1 janvier 2023
Un trio de parachutistes arrive dans une petite ville du Texas pour le gala du 4 juillet. A travers un mélodrame émouvant, une chronique subtile de l’Amérique des années 70 qui oppose des personnages épris de liberté à des provinciaux enfermés dans les traditions, portée par une interprétation remarquable et notamment le duo formé par Burt Lancaster et la bouleversante Deborah Kerr. A noter des scènes de parachute assez folles mais un peu répétitives. 3,25
Un film réalisé par John Frankenheimer à la fois spectaculaire et mélancolique mais avec une petite réserve pour ma part !! Datant de 1969, ce long métrage vieillit bien à l'image et les différents sauts en parachutes sont époustouflants pour son époque. Mon problème, c'est qu'en dehors de ça, le rythme de "Les parachutistes arrivent" est assez lent comme la romance entre les deux personnages principaux auquel ils mettent de l'émotion, c'est vrai, mais un peu mollement. On retrouve quand mème avec plaisir les acteurs d'autrefois comme Burt Lancaster, Derobah Kerr, Gene Hackman, le jeune Scott Wilson et la futur femme de John Mc Clane dans la saga "Die Hard" Bonnie Benedia toute jeune elle aussi. La filmographie de John Franbenheimer est varié en terme artistique passant de chef d'oeuvre comme "Le train" (avec Burt Lancaster) aux navets comme sa fin de carrière comme "L'ile du docteur Moreau" ou "Piège fatal", celui là se place entre les deux catégories, regardable mais pas mémorable.
Trois parachutistes travaillant pour une troupe se pointent dans une ville pour le prochain spectacle. Ce qui est bien c'est que dans ce film il y à une certaine forme d'action par le biais des scènes de saut en para, puis ce mélange ou les trois protagonistes tiennent bien entre-temps profiter et sortir pour notamment faire des rencontres. Bon le tout se met en place assez lentement, mais une fois rentrer dedans, le fond est sympathique, mais aussi le drame n'est pas en reste.
Une équipe de parachutistes itinérants visiblement en bout de course se retrouvent loger chez un couple qui ne va beaucoup mieux. Voilà un sujet un peu inhabituel, avec d'un coté quelques cascades bien filmées pour l'époque et un travail sur la psychologie des protagonistes de l'autre. Dans l'ensemble le scénario reste un peu léger mais la qualité des acteurs compense ce défaut.
Des saltimbanques de la voltige arrivent dans une petite bourgade des Etats Unis, où la vie s'écoule comme dans un sablier, régulièrement et sans surprise. Ils amènent un peu de piment qui, enfin, peut sortir de la triste monotonie une frange de l'Amérique puritaine et coincé. Et c'est Déborah Kerr qui la première va franchir le pas, et se donner à cet homme de passage, bon, d'accord c'est Burt Lancaster. Ici, il est la pièce maitresse de ce film, mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, il est taciturne, il joue à minima, il n'impose pas sa présence, sa stature, certes, on reconnait sa démarche, son style de jeu, mais il n'use pas de son charme, on le dirait retirer, presque absent du projet. Déborah Kerr, jouant une femme d'âge mûr, qui se laisse séduire, par l'inconnu, fait penser à Meryl Streep dans le merveilleux "Sur la Route de Madisson". Et il y a le encore jeune Gene Hackman, qui remporte la palme et qui tient le film grâce à un personnage qui même sans être dans les airs virevolte et nous transmet sa fougue. Les cascades aériennes, si elles étaient spectaculaires en son temps, aujourd'hui paraissent bien désuète, à l'image du film.
C'est en définitive une étrange sensation qui nous est laissé par cette oeuvre à part dans la carrière de Frankenheimer. Il faut avouer que c'est d'abord l'ennui qui prime, tant parfois l'ensemble peut paraitre pesant et même vide, l'action étant alors parfois inexistante. Pourtant, à force d'insister, et ce même si l'on est jamais captivé, il faut reconnaitre que l'on arrive à se sentir plus concerné par ce qui se passe devant nos yeux (les scènes de parachutes sont bien menées) et il est vrai que l'aspect terne, mélancolique qui gênait tant au départ finit par se faire presque émouvant, notamment à travers les personnages de Burt Lancaster et de Deborah Kerr. Bref, si le film n'a pas tant sans faux le souffle qu'il lui aurait fallu pour nous bouleverser, il n'en demeure pas moins estimable et touchant à certains moments. On s'en contentera.
Avant de se faire totalement laminer par la grosse machine hollywoodienne, John Frankenheimer était dans les années 60 un cinéaste doté d'une certaine ambition. Habitué aux thrillers, ici il choisissait un genre inhabituel pour lui : le mélodrame. L'Amérique profonde comme toile de fond, l'exercice très dangereux du parachutisme comme originalité et un prestigieux trio d'acteurs principaux sont les ingrédients importants de cette oeuvre. Il faudrait être menteur pour ne pas dire que les scènes dans les airs ne procurent pas quelques frissons, mais par contre les scènes au sol manquent sérieusement d'intensité et d'émotion. Il aurait fallu peut-être en plus soit un lyrisme à la Elia Kazan, soit une flamboyance à la Douglas Sirk (difficile de ne pas penser à l'excellent "La Ronde de l'aube" qui se déroule aussi dans un milieu où le danger est très présent, les meetings aériens!!!) pour que ça fonctionne vraiment. Une oeuvre plus qu'honorable heureusement même si on a l'impression d'être passé à côté d'un potentiel grand film.
Un drame passionnant réussi , intéressant et porté par une honnêteté , une humanité naturelle qui empreigne le film . Dans ce trio de fous aériens , le scénario arrive a créer trois histoires parallèles mais toutes unies autour de l'amour et de l'amitié , un amour passionnel qui conduira au pire tout en continuant a vivre sa passion , de très bons dialogues et échanges qui arrivent a aisément rythmer une intrigue pas si original mais maitrisé de bout en bout . Considéré comme une légende , Burt Lancaster ne m'a pas tellement impressionné , un jeu trop absent et inexistant qui tarde vraiment a s'imposer face a une vraie gueule comme Gene Hackman , un acteur fantastique qui absorbe l'écran a lui tout seul , ou encore le conservatisme subtile de Déborah Kerr dans le juste ton . Pour l'époque , la mise en scène de John Frankenheimer se révèle impressionnante et très technique , des dialogues simples et filmé de façon intimiste qui s'entrecoupent de moments aériens techniquement réussi , très immersif ! Un beau film dramatique , simple , humain et intimiste .