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Plume231
3 882 abonnés
4 639 critiques
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5,0
Publiée le 10 février 2012
Une variation hilarante de "Blanche-Neige et les Sept Nains" où vous replacez le conte des frères Grimm à l'époque contemporaine, où les Sept Nains sont en fait sept savants, où le Prince Charmant est un grand dadais qui est en quelque sorte leur fils adoptif, où Blanche-Neige est une chanteuse de cabaret ultra-sexy et où l'infâme belle-mère est une bande de gangsters. Vous avez Gary Cooper et Barbara Stanwyck qui forment un merveilleux grand couple de cinéma, vous avez des seconds rôles géniaux, avec une petite mention pour Richard Haydn et son accent inimitable, vous avez Billy Wilder au scénario et vous avez Howard Hawks à la caméra. Avec ce mélange, on se dit qu'on ne peut pas rater un tel film. Et en effet, le film non seulement n'est pas raté mais en plus mérite d'être considéré comme un pur chef d'oeuvre de la comédie américaine. Et si vous n'avez pas l'attention trop accaparée par les jambes superbes de Stanwyck, vous pourrez vous demander rageusement pourquoi ce bijou absolu est aussi méconnu. "Boule de feu" est sans conteste un des meilleurs films pour nous faire comprendre comment le cinéma peut être un véritable plaisir. Et comme si cela ne suffisait pas, ce film a un message : l'Esprit gagne toujours sur la Force, bon parfois avec énormément de mal comme ici, mais il gagne toujours quand même. Bon vous avez compris que vous n'avez absolument pas le droit de passer à côté d'une oeuvre aussi formidable.
Howard Hawks a réalisé plusieurs comédies dans sa carrière et boule de feu fait partie des meilleurs. Un groupe de scientifiques s’attelle à la rédaction d'une grande encyclopédie. Gary Cooper va s’intéresse à l’argot,il va alors faire la rencontre d'une chanteuse de jazz au vocabulaire de charretier. Cette rencontre va évidement découler sur tout un tas de situations hilarantes,il faut dire que Billy Wilder est au scénario ça aide. Il y a comme toujours chez Hawks un grand sens du rythme et de la comédie pour un résultat délicieusement recommandable.
S'il y a une chose que l'on remarque dans le cinéma d'Hawks c'est ces femmes perdues dans un milieu d'homme. C'était une thématique que j'ai lu avant de l'expérimenter par moi-même en regardant certains de ses films. Et Boule de Feu (Ball of Fire, c'est un peu plus classe quand même), c'est exactement ça. Une fille perdue dans une maison avec des encyclopédistes anachroniques. On pourrait se croire dans un film de Dreyer vu leur degré de puritanisme. Et cette jeune fille par son naturel, sa joie de vivre va apporter de la joie dans cette maison bien morne. Alors il n'y a rien de très original, l'impossible monsieur bébé c'était aussi un peu ça, le paléontologue un peu coincé qui tout à coup se rend compte qu'il aime la vie et ce qui est un peu loufoque. On assiste donc à une histoire connue, mais qui parvient à avoir sa propre identité, parce qu'elle est tendre et drôle comme toutes les comédies d'Hawks, mais aussi parce qu'Hawks ne renonce pas pour autant au spectaculaire et n'hésite pas à mettre un peu de tension dans son film. Le film possède quelques vrais beaux moments, comme lorsque la fille se rend compte qu'elle est amoureuse, l'écran est noir à l'exception de ses yeux qui ressortent, pas besoin de mots, on a tout compris. Et quelques scènes sont assez mignonnes, dont une scène avec un chiffon humide. Parfois il n'en faut pas plus. On a donc là un film vraiment plaisant, drôle, charmant le tout dans un contexte assez original. Que dire d'autres si ce n'est qu'on a là un bon divertissement complètement charmant.
Quelques grands scientifiques font vie commune depuis quelques années afin de rédiger une grande encyclopédie. C'est lorsqu'ils sont bloqués à la lettre "S" qu'ils vont voir débarquer Sugarpuss O'Shea... qui a d'ailleurs besoin d'un endroit où se cacher...
Si ce n'est pas la meilleure des screwball comedy de Howard Hawks, notamment par rapport au génial "Bringing Up Baby", "Ball of Fire" n'en reste pas moins une bien belle réussite et loin de n'être qu'un film mineur dans la vaste filmographie du cinéaste américain. Ici il ne commet aucune faute de rythme et met en scène cette Sugarpuss O'Shea, chanteuse de cabaret, qui va venir chambouler le petit monde des scientifiques et ce, de façon bien souvent irrésistible.
Co-écrit par le non moins génial Billy Wilder, "Ball of Fire" bénéficie d'une bonne qualité d'écriture, que ce soit vis-à-vis des personnages, des dialogues (souvent vifs et surtout percutant !) ou des situations dans lesquels vont se retrouver les scientifiques et la chanteuse. Il s'intéresse surtout à la relation qu'elle aura avec l'un d'eux, sans pour autant en oublier les autres personnages et Hawks déborde d'idées, souvent ingénieuses, à l'image du moment où Sugarpuss se rend vraiment compte de ce qu'elle ressent ou encore du fameux "Drum Boogie" ! Il décrit les deux protagonistes avec une certaine tendresse, nous permettant de nous attacher à eux et de suivre avec bonheur et plaisir leur évolution.
"Ball of fire" ne manque ni de charme, ni d'humour, ni d'amour même et Hawks bénéficie d'une piquante et charmante Barbara Stanwyck pour le rôle principal. Dirigeant ses acteurs avec brio, il met face à elle, un impeccable Gary Cooper en grand scientifique qui va peu à peu découvrir la vie, la vraie. Efficace, Hawks démontre une vraie maîtrise derrière la caméra et mélange bien les différents genres, tout comme il gère bien l'avancement de l'histoire, notamment lorsque le personnage de Dana Andrew apparaît.
Décidément la filmographie de Howard Hawks déborde de surprises et pas des moindres ! Capable de s'attaquer à tous les genres, il livre avec "Ball of Fire" une charmante, rythmé et piquante comédie, qui ne manque ni d'humours, d'idées ingénieuses ou encore de tendresses !
Ah, c'était une autre époque... Celle où la comédie américaine brillait de mille feux, où la maestria de la réalisation n'avait d'égal que la subtilité du scénario, la finesse des dialogues et la drôlerie des situations. « Boule de feu », c'est tout ça : une œuvre drôle, souvent irrésistible, merveilleusement intelligente, qui a tout bon niveau rythme, évolution du récit et personnages principaux comme secondaires. On ne sait d'ailleurs qui l'on préfère entre la bande de joyeux professeurs, tous plus réjouissants les uns que les autres, ou le merveilleux duo Gary Cooper - Barbara Stanwyck, celle-ci repoussant ici les limites de la sensualité : elle est tout simplement fabuleuse. Que dire de plus, si ce n'est que c'est un pur moment de bonheur, un sommet du cinéma : merci, Howard Hawks. Merci.
Huit intellectuels se réunissent pour constituer une encyclopédie recouvrant tout le savoir humain. Ils connaissent tout : que deux et deux font quatre, que Cléopâtre s'est suicidée par morsure de serpent etc. Mais il y a cependant quelque chose qu'ils ne connaissent pas. Ce n'est pas tant l'argot dont Gary Cooper part à la recherche, mais ce sont les femmes. et en particulier du type fantasque et impudent comme Barbara Stanwyck. Quand Gary Cooper l'amène dans son foyer de célibataires, telle Blanche-neige dans la chaumière de huit vieux nains infantiles, c'est un déchaînement de scènes irrésistiblement comiques : elle en (petite)tenue de scène, eux en pyjamas ; la concierge qui accepte mal la nouvelle venue, le cours de danse laborieux... Barbara Stanwyck commence par se moquer de ces vieux professeurs qui la prennent pour une jeune femme pleine de charme et d'innocence, alors qu'elle est la petite amie de l'ennemi public numéro un. Bien sûr, elle finira par tomber amoureuse du plus jeune et du plus naïf des gentlemen, Gary Cooper, par un de ces coups de baguette magique que seul Howard Hawks sait rendre vraisemblables. Boule de feu est un chef-d'oeuvre hawksien : un rythme effréné, des gags qui pleuvent, servis par des acteurs enthousiastes et ardents, des dialogues insaisissables, c'est un délice de cinéphile.
Très bon petit film de comédie avec des acteurs qu'on a plaisir à revoir, Gary Cooper et Barbra Stanwick. J'ai adoré le remake fait sur le jazz avec Dany Kaye
Que de bons heurs, que de rires, que de joies lors de la projection de ce film de Hawks ; que de générosité, que de bonté, que d'humanité dans ce scénario de Billy Wilder. Le genre de film qui rend plus heureux qu'une des meilleures comédies musicales est un genre à part du cinéma : c'est bien plus qu'une comédie : c'est un des meilleurs Capra, c'est un des meilleurs Lubitsch, mais ici c'est un Hawks. Grands films donc, ces films qui méritent à eux seuls un monument pour le plaisir qu'ils ont proccuré à ceux qui l'ont vu. Bravo pour toutes ces idées de mise en scène qui font de ce plaisir simple un bonheur grand ; merci enfin, aux acteurs tous formidables qui donnent un ton enjoué à ce film dont on sort avec l'envie de danser.
Relecture parodique de Blanche-Neige et les 7 nains cette screwball comedy oppose le pédantisme désuet d'encyclopédistes absolument inadaptés à la vie quotidienne à la débrouillardise voire la malhonnêteté des utilisateurs de ce dynamique argot que symbolise l'insolente Barbara Stanwyck. Cependant l'humour s'habille de lourdeur autant que de théâtralité et l'absurdité des situations ou les invraisemblables concours de circonstances éloignent le récit, lassant, de toute crédibilité. Attendrissants par leur candeur ou leur sentimentalisme naissant ces professeurs pèchent aussi par une forme archaïque de misogynie où le rôle de la femme est strictement défini, de façon certes plus sympathique que celle du gangster! Critique de l'enfermement dans la tour d'ivoire, l'intrigue devient romance improbable (alors que le héros dédaigne les avances de celle qui lui semblerait destinée!) renversant les codes du film noir par la nouvelle sensibilité de Sugarpuss... Trop ridicule pour convaincre.
Comment transformer en or une petite histoire simplette en chef-d'oeuvre de comédie américaine... Une fois encore Howard Hawks fait mouche et réalise une de ses œuvres les plus réussies, enjouée, légère à souhait, parfois émouvante, toujours amusante et avec ce zest de folie qui caractérise toutes les comédies réalisées par le grand maître américain. Certes on pourra encore s'émerveiller de ce duo joué par Gary Cooper et Barbara Stanwyck, mais ce serait faire offense au reste du casting et à cette incroyable distribution de seconds rôles qui donne épaisseur à cette bande de vieux gais-lurons qui accompagne les aventures de ce couple improbable. Avec en prime quelques scènes cultes dont la merveilleuse soirée passée par les savants dans un motel de la côte ou la magie érotique du mariage éphémère d'un des sept scientifiques. Magique et rempli d'une touchante poésie. A voir sans jamais s'ennuyer.
Un Howard Hawks peu connu. Des encyclopedistes coupés du monde depuis des années arrivent a la lettre S et doivent mettre à jour Slang (argot) et Sex. Drolissime on ne peut tomber que sous le charme de Barbara Stanwyck et puis il y a Gary Cooper. A voir.