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P. de Melun
55 abonnés
1 125 critiques
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2,5
Publiée le 18 janvier 2024
Dans un splendide technicolor criard, Billy Wilder nous offre une carte postale surannée et kitch de l’empire Austro-hongrois d’avant-guerre. Une douce romance nait entre un marchand de commerce et une princesse autrichienne de la cour impériale, grâce à la complicité de leur chien-chien respectif. C’est léger comme une friandise, mais trop sucrée pour en garder un goût impérissable. L’histoire est contée sur une BO mélangeant habilement, le beau Danube bleu, le siffleur et son chien, I kiss your hand, Madame et quelques comédies musicales folkloriques. L’ensemble est désuet et sans aspérité, dans des décors en carton-pâte et des costumes flamboyants.
Un film bien fait et agréable à regarder. Authenticité historique et humour. Pourtant il commence assez mal par une Valse de l'Empereur jouée à un tempo démentiel ! Puis il y a une scène drôle, mais au second degré : Bing Crosby court et saute dans la neige sans faire de chute, et pour cause, il s'agit de neige artificielle ! Cela se répète avec le cortège de l'Empereur qui traverse, d'un pas assuré, la cour enneigée ! Ceci étant écrit, les acteurs jouent très bien et je trouve François-Joseph, rôle à risques, particulièrement bien interprété. Et la voix de B. Crosby est très agréable. À voir et à revoir !
Je ne pensais pas devoir dire une telle chose d'un film de Billy Wilder, pas même après avoir vu Émile et les détectives (sorte de Club des Cinq germanique, assez sympa pour les nostalgiques du Club, de Fifi Brindacier, de Totoche, et d'autres), mais c'est absolument et définitivement chiant ! Et les débuts du technicolor, avec les comédiens qui s'agitent devant des décors de carte postale, ne font qu'aggraver la chose. Je crois que ne ne vais pas tenir jusqu'au bout de la chose, et plutôt revoir Témoin à charge.
Dans ce splendide technicolor Billy Wilder opte pour la légèreté ce qui ne l'émèche pas au milieu d'une loufoquerie assumée de se faire le défenseur discret du métissage culturel et social (mais aussi de l'américan way of life). Le pitch est excentrique ; un voyageur de commerce accompagné de son chien veut vendre un gramophone à l'empereur François Joseph, le chien lui s'embrouillera avec le caniche royal de Joan Fontaine… Toute l'astuce consiste à faire faire aux chiens ce que la bienséance (et le code Hayes) ne permet pas ouvertement aux humains. On le droit suivant son humeur de trouver le procédé astucieux, génial, osé… ou lourd ! En fait il est un peu tout ça à la fois. Le personnage de Smith joué par Bing Crosby est complexe, il peut parfois agacer étant souvent proche de la suffisance, mais Wilder a eu l'intelligence de montrer sa faiblesse, spoiler: quand il devra choisir entre l'amour et l'argent, ce n'est pas l'amour qu'il choisira, (quitte à le regretter plus tard, il fallait bien un happy end) . Joan Fontaine est rayonnante de beauté mais il faut bien avouer qu'elle est loin de ses meilleurs rôles. Si la bande son n'a rien d'original elle accomplit l'exploit de mélanger habilement, la Valse de l'Empereur, le siffleur et son chien, "I kiss your hand, Madame" et quelques tyroliennes. Malgré quelques défauts le film se déguste comme une friandise, une friandise intelligente
La vraie question que pose « La Valse de L’empereur » c’est « Que n’est pas capable de faire Billy Wilder ? » Réalisé peu de temps après le film noir « Assurance sur la mort » et le drame « Le Poison », il nous livre avec son septième film une comédie romantique et musicale. Il nous emmène dans l’Autriche-Hongrie d’avant-guerre suivre un voyageur et commerçant américain qui souhaite vendre des phonographes à la cour de l’empereur François-Joseph. Mais tout ne se passe pas forcément comme prévu et il va trouver l’amour avec une jolie veuve de la cour…
Si « La valse de l’empereur » est bel et bien un film mineur dans la filmographie de Wilder, c’est néanmoins un film bien sympathique et agréable. L’histoire et son déroulement sont convaincants et efficaces et on prend plaisir à suivre cette galerie de personnages entre cet américain que rien n’arrête et surtout pas les traditions et conventions locales, qui veut à tout prix vendre son phonographe à l’empereur et qui va tomber amoureux de Joanna, une veuve de la cour qui est d’abord ancré dans certaines conventions et prenant énormément soin de son chien, qui doit épouser celui de l’empereur. Wilder n’oublie pas les personnages secondaires tels que le père de Joanna ou l’empereur.
Si les séquences musicales, sans être désagréable, ne sont pas forcément utiles, les touches d’humour font souvent mouche à l’image des premières scènes de l’américain dans le palais et Wilder ne tombe pas dans la mièvrerie et donne toujours un ton léger à son film. Le charme des décors, les paysages, des reconstitutions et du technicolor (le premier film de Wilder en couleur) font le reste. Les interprétations sont bonnes, que ce soit la belle Joan Fontaine ou Bing Crosby.
Un Wilder mineur mais qui n’en est pas moins sympathique, sans longueur, plutôt marrant, charmant et emmené par de bonnes interprétations.
Au contraire de ce qu’affirme le brillant critique de cinéma Noël Simsolo dans les bonus du DVD, cette bluette est belle et bien un film mineur dans la carrière de Billy Wilder ! On a bien du mal à s'intéresser à cette histoire cul-cul la praline de cabots et de gramophone dans l'Autriche Hongrie post Sissi, le tout baigné par le yodlé à la limite du ridicule d'un Bing Crosby chantant et sautillant ! Une vraie déception !!!
La Valse de l'empereur signe l'initiation de Billy Wilder à la technicolor. Comme dans la plupart de ses films, on retrouve un humour fin et décalé qui, s'il ne fait pas forcément rire à tous les coups, nous fait cependant passer un bon moment. Côté casting, on retrouve une très belle Joan Fontaine, aux côtés de Bing Crosby, un acteur assez comique. Même si le réalisateur aurait très bien pu faire une croix sur les passages musicaux, ceux-ci apportent une certaine touche originalité à ce long-métrage que l'on ne peut qualifier complètement de comédie musicale. Heureusement, ces scènes se comptent sur les doigts d'une main et ne viennent donc pas parasiter toute l'histoire. Par ailleurs, le ton humoristique du film ne permet pas à la mièvrerie de s'installer, si ce n'est dans les dix dernières minutes. On peut donc confirmer que La Valse de l'empereur n'est pas une "vraie" comédie musicale. Un long-métrage discret dans la filmographie de Billy Wilder, mais néanmoins plutôt bon.
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1,5
Publiée le 26 janvier 2012
C'est en 1948 que le grand Billy Wilder tourne le très mineur "The Emperor Waltz", associant Bing Crosby à Joan Fontaine pour l'un de ses premiers films en couleurs! Comme pour compenser le côtè statique, un peu nonchalant de la voix et du jeu de Crosby, il fallait une bombe à la Paramount! Cette bombe, ce fut Betty Hutton, qui ne joue malheureusement pas dans ce film! Mais revenons à cette comèdie musicale fort moyenne où l'action se dèroule dans l'Autriche impèriale de 1901! On y voit une comtesse s'èprendre d'un reprèsentant en photographes amèricain! Puis plus rien ou plutôt pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce Wilder hormis les dècors et les costumes qui se fondent dans un beau technicolor! Heureusement le "Sunset Boulevard" n'est plus très loin...
Petit film de grand Wilder. La vieille Autriche des rangs face à la nouvelle Amérique du commerce. Cela commence comme un SISSI mais finit presque comme un Visconti. Le face à face de l'américain et de Francois joseph est le sommet de ce film charmant et désuet à l'humour discret.
Un film mineur dans la filmographie de Billy Wilder mais un film très agréable tout de même. Le seul réel reproche que l'on pourrait faire au film c'est ses moments musicaux. Déjà parce que on ne sent pas le réalisateur à l'aise dans ce domaine et aussi tout simplement parce que ils sont inutiles et coupent le rythme de l'histoire. Si la vision du tout premier film en couleurs du réalisateur est agréable c'est notamment grâce à son scénario léger mais efficace, à la splendeur des paysages montagneux du pays natale du réalisateur, l'Autriche. Mais aussi grâce à la délicieuse "Valse de l'empereur" de Strauss et bien evidemment grâce aux charmes de ses interprètes en particulier la très charmante Joan Fontaine. On est certes loin des grands chefs d'oeuvre auquels le cinéaste nous a habitués mais le film vaut quand même le coup d'être vu.