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Julien D
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4,0
Publiée le 17 mai 2013
L’un des plus grands triomphes de Billy Wilder, et source de sa brouille avec les studios Paramount, est lié au cocktail détonnant qu’il a su faire entre le drame, le suspense, l’humour et la reconstitution historique issus la pièce Stalag 17, écrite par d’anciens prisonniers de guerre, qui connaissait elle-même un franc succès à Broadway. Réussir à mettre en scène un ton léger et à donner une dimension aussi émotionnelle aux personnages à partir du thème difficile des conditions de détentions des soldats américains pendant la seconde guerre mondiale dans des camps allemands est une la preuve du génie de ces scénaristes. La justesse de cette approche atypique d’un sujet propre aux tragédies humaines profite du jeu pertinent de ses comédiens, menés par William Holding qui méritât cet oscar du meilleur acteur qui lui échappa de peu deux ans plus tôt pour sa première collaboration avec Billy Wilder dans Boulevard du Crépusculaire.
Encore une fois, Billy Wilder nous offre une pépite du cinéma. Au début, surpris par ce camp de prisonnier qui prend des allures de colonies de vacances, on est finalement plongé et oppressé au cœur du stalag 17. Les gags cartoonesques et savoureux sont des éclats au milieu de l'oppression, les personnages sont merveilleux et on a l'impression de les connaître depuis toujours. Enfin, William Holden est magistral.
Un super scénario, un huis clos prenant et passionnant filmé de main de maître par le grand Billy Wilder et William Holden, oscarisé pour ce qui est un de ses meilleurs rôles. On est vraiment pas loin du chef d'œuvre.
Un huit clos maitrisé, le thème grave est détourné par le rocambolesque de chaque instant, tout est construit sur des situations improbables, on est jamais dans le réalisme. On peut être surpris par cette façon de traiter ce sujet, surpris par les pitreries des uns et la naïveté des autres, mais le ton est donné dès le départ et c’est une réelle satire, une pochade que Wilder a voulu nous offrir. Loin de se prendre au sérieux, il domine une fois de plus son art, l’art de la dérision, l’art de créer des chefs d’œuvre du cinéma.
Quand je vois la qualité de Stalag 17 et du peu d'autres Wilder que j'ai vu, je me demande pourquoi je n'en vois décidément pas plus. L'occasion était trop bonne, c'était la fin des examens, le jour de mon anniversaire et le film passait au cinéma. Et ce film est juste un pur bonheur à savourer sans faim. Ce film est un sommet de comédie dramatique. Wilder marie parfaitement la noirceur de l'âme humaine avec une légèreté très appréciable. Car Stalag 17 est très drôle, ce qui le différencie largement de La Grande Evasion et de La Grande Illusion (que de grands films aussi d'ailleurs, sans vouloir tomber dans le jeu de mots bas de gamme). Le camp de prisonniers est ici tourné en dérision avec une délectable espièglerie. Déjà ça fait plaisir de voir un anti-héros en personnage principal, le personnage d'Holden est un homme bourré de défauts, qui cherche surtout à défendre ses intérêts par opportunisme. Et j'aime ce genre de personnages, loin d'être lisse et qui obtient ainsi directement ma sympathie.
Dans l'ensemble je trouve l'écriture des personnages assez remarquable. Chacun a son temps de présence à l'écran, sa personnalité à développer et ça rend ce camp très vivant, avec des portraits atypiques et souvent réussis. Le duo Animal-Shapiro est juste irrésistible, à la fois drôle et touchant. A l'image du film d'ailleurs. Et on le sent qu'ils se font plaisir dans ce film, Preminger tenant ici un rôle de commandant de camp dans un registre burlesque juste réjouissant. La scène des bottes et du téléphone est un sommet d'humour, avec cette dose de malice qui parsème toujours le film et le rend plus qu'agréable.
Pour autant le film ne se concentre pas uniquement sur l'aspect comédie bien que celui-ci soit très présent. Il y a une part tragique dans Stalag 17 qui ne délaisse pas les instants moins glorieux où l'homme dénonce, trahit, juge ou s'indiffère. Le film prend alors la forme d'un jeu de pistes, mêlant ainsi le sérieux au comique avec une aisance remarquable. C'est tout le talent de Wilder d'opposer autant de registres sans que cela choque. L'ensemble est très fluide grâce à une mise en scène particulièrement réussie et un rythme prenant. Les 2 heures sont passées à vitesse grand V pour ma part car Wilder prend le temps de développer cet univers atypique et les personnages qui l'animent.
Bourré d'humour et pourtant si cynique, Stalag 17 est une oeuvre unique, particulièrement habile, brillante et cohérente. Car le ton du film peut paraître déroutant à première vue, mais Wilder use d'un scénario précis et efficace qui ne rend aucune scène superflue et fluidifie l'ensemble. Un petit plaisir de cinéma, généreux et mis en scène par un grand cinéaste dont j'ai hâte de poursuivre la filmographie.
Sombre et joyeux, ludique mais tendu, huis clos dénué de la moindre claustrophobie. Vous n'aimez pas les films de prisonniers ? Vous aimerez quand même celui-là, qui ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir, et certainement pas la grande évasion, quoique nombreux furent les films de prisonniers qui par la suite s'en inspirèrent. William Holden, passe-partout fétiche de Wilder, campe un anti-héros pour lequel on éprouve immédiatement de la sympathie. Les scènes sont parfaitement découpées et les actions rondement menées. Tout est décrit avec minutie, restituant une ambiance directe, comme si on y était. Si ce n'est pas une comédie, l'humour ne manque pas. ET bien que ce ne soit pas un film de guerre, la stratégie s'y invite régulièrement, avec intelligence. On pourra considérer que ce film ne fait pas le poids face à certains monuments de Wilder, ou des films de Guerre ; c'est vrai. Mais il bénéficie d'un savoir faire et d'une clarté suffisants pour qu'on y trouve plus qu'un divertissement. Disons que c'est le divertissement façon Wilder : haut de gamme, dont le postulat semble être, envers et contre toute attente, et quoiqu'il s'en défende, de ne jamais prendre les spectateurs pour des imbéciles.
l'Un des premiers films de l'histoire a faire un film de guerre qui se concentre sur les camps de prisonniers et leurs résidents. Un grand film de Billy Wilder avec des acteurs exceptionnels et en tête de casting le grand William Holden ! Un film a la fois tres touchant, dramatique mais aussi avec quelques airs de comédie légère, comme sait bien les faire le cinéaste... Une bande-originale géniale et un scenario parfait pour un tres grand film de guerre. Une référence !
Un classique du film de prison et de guerre aussi. Scénario très solide avec pas mal d'évènements pas une seconde d'ennui, plusieurs scènes marrantes. William Holden charismatique, la dernière partie est très bien avec du suspense et de rebondissements. Pas le film de Wilder le mieux écrit mais tout de même de grande qualité de ce côté là.
Très bon film mais gâchés en partie par les pitreries de Robert Strauss et Harvey Lembeck car si je savais que Stalag 17 avait une dose d'humour par contre je ne m'attendais pas à du lourd du genre Abbott et Costello (seul le moment ou il croit danser avec Betty Crable m'a fait rire) sinon en-dehors de ça Stalag 17 est un excellent film doté d'un réel suspense. Au niveau de l'interprétation de William Holden je crois savoir qu'il a eu un Oscar mais personnellement je l'ai préféré dans Sunset Boulevard.
Comment faire un film drôle, leger, intelligent sur un camp de prisonniers de la deuxième guerre mondiale? Billy Wilder réussit encore parfaitement, sans manichéisme, sans lourdeurs, sans caricatures. Une petite merveille!
Billy Wilder adapte une pièce à succès de Broadway, elle-même écrite par d'anciens prisonniers de guerre. "Stalag 17" décrit ainsi le quotidien d'un baraquement de stalag lors de l'hiver 1944, où sont concentrés exclusivement des sergents de l'armée de l'air américaine. Entre les tourments de la captivité, et les mauvaises nouvelles du front (offensive surprise des Ardennes), la vie ne parait pas radieuse. Mais chacun y met du sien, jusqu'à ce qu'une tentative d'évasion ne tourne au vinaire. Y aurait-il un indic parmi les prisonniers ? Je m'attendais à un thriller en huis-clos relativement sérieux, en réalité "Stalag" est plutôt une chronique où cette histoire d'espion sert de toile de fond. Chronique par ailleurs assez bon enfant. Où se mêlent de l'humour bienveillant (dont ce duo gentiment lourdingue entre Robert Strauss et Harvey Lembeck), et des détails sur les conditions de vie des prisonniers, qui font du mieux avec ce qu'ils ont. Tout est écrit et tourné avec beaucoup de malice et d'humanité (merci Billy Wilder !). Et porté par de jolis acteurs. Parmi eux, un jeune Peter Graves, le réalisateur Otto Preminger qui s'amuse en commandant du camp, ou William Holden, excellent en prisonnier combinard et cynique. Tandis que le volet espionnage, même si en retrait, vaut largement son pesant de cacahuètes. Étonnamment, l'identité du traître est révélée au spectateur avant d'elle connue des personnages, mais Wilder exploite ce détail pour mieux développer son suspense ! Un beau film, dans un registre différent de "The Great Escape", mais tout aussi pertinent sur le sujet des stalags.
Pas un des sommets de la filmographie du cinéaste Billy Wilder mais un long métrage qui mélange comédie et film de guerre qui se suit ! Je crois que "Stalag 17", je peux me tromper, à inspiré la série "Papa Schutz" car on est dans un camp de prisonniers Américains surveillé par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, il y a pas mal de situations drôles ici et un personnage s'appelle Schutz donc... . Pour en revenir à ce long métrage, j'ai eu un peu de mal à y rentrer au début par une drôle de narration mais la suite où Billy Wilder installé un climat intriguant de savoir si il y a une taupe dans les prisonniers et qui c'est m'a captivé jusqu'à la fin. Cette œuvre est aussi humaine montrant certains personnages attachants dans le camp où ils voient peu de femmes, de savoir ce qu'il se passe dans le monde etc.. . C'est bien mis en scène, bien interprète par la troupe de comédiens, William Holden, Péter Graves ou Otto Preminger en têtes. Pas mal.
En presque fin de guerre, dans un camp allemand, une petite troupe de prisonniers américains enjoué passe leur temps à faire des paris avec des clopes et cherchent aussi à savoir qui à balancer deux de leurs amis qui tentait une évasion. Qui peut bien être le coupable ? se trouve t-il au sein du groupe ? Bonne interprétations de tous les acteurs, notamment William Holden que son clan en premier et l'acteur Peter Graves pas loin de son tout début de carrière. Stalag 17 évadera facilement son spectateur avec de la comédie et du drame comme repas chaud.
Après l'échec de sa 1ère production (l'excellent "Le gouffre aux chimères"), B. Wilder revenait avec un faux film aimable. S'il brosse le portrait de soldats US débrouillards et prêt à tout pour tromper l'ennemi (inspirant largement la série "Stalag 13" et son inénarrable Sgt Schulz), ils sont aussi vils, parfois cruels, parano et surtout terriblement humains. W. Holden incarne donc cet anti-héros qui profite à fond de la situation, s'en sortant en marchandant tout avec n'importe qui, le tout à son propre profit. Chacune de ses bonnes actions ayant pour but de servir ses intérêts, il demeure tout autant sympathique que terriblement nocif pour le groupe. Wilder s'amuse clairement avec ce personnage et brosse le portrait peu flatteur d'un groupe attachant qui traque une taupe qui met à mal leur cohésion. Huis-clos, comédie, polar, Wilder brasse les genres pour un résultat bluffant de maîtrise visuelle, interprété avec talent par une troupe de comédiens épatante. Du grand Wilder donc. D'autres critiques sur
Je suis fan de Papa Schultz (Stalag 13), mais je ne savais pas qu'il existait un film avant la série ! Les personnage sont moins peaufinés que dans la série, mais c'est un film plaisant à voir !