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Maurice Colonne
11 abonnés
188 critiques
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2,5
Publiée le 26 janvier 2024
Cette première adaptation à l'écran d'une pièce de théâtre à succès, est un petit cru. Le scénario est trop faible et tiré par les cheveux, pour tenir véritablement debout. L'omniprésence des deux personnages "bouffons" au burlesque anachronique, n'aide pas à révéler ce drame quasi huis clos. dont les protagonistes nous sont au final peu dépeints. Les apparitions du grand William Holden sont paradoxalement trop rares au regard de son rôle et la proximité avec "La Grande illusion" d'une part, puis surtout "La Grande Evasion", avec leurs personnages charismatiques largement dépeints, est a posteriori bien cruelle.
Cette histoire de G I' s enfermés dans leur stalag évolue en eaux troubles : tantôt comiques, tantôt dramatiques. Mais le passage de l'une à l'autre tonalité se fait maladroitement. Il est diantrement difficile de trouver sympathiques des types qui tabassent un camarade à l'air trop coupable pour ne pas être innocent. Un bouc-émissaire en somme. Ce troupeau de benêts et mi-niais se comporte en bande face à l'individu prospère ; comme les nazis face aux juifs. Absence totale de jugeotte et analyse. Le scénario ne les épargnent pas beaucoup. Les incohérences sont légions. Le bât blesse également dans la réalisation ultra pépère et ordinaire de l'ami Wilder. Ainsi, le couple Strauss/Lembeck : duo de comiques grimaçants , à l'humour au ras- des- paquerettes relevant du burlesque physique qui finit très vite par lasser puis par irriter. Soixante-dix ans ont passé et ce type de pantalonnade , relevant du numéro de clowns , est tombé en complète désuétude. Rien de bien folichon à se mettre sous la dent, si ce n'est peut-être la prestation de William Holden qui donne à son personnage l' épaisseur nécessaire. Heureusement, Billy Wilder a fait nettement mieux par la suite : ouf !
Film assez caricatural du camp de prisonniers de guerre durant la Seconde Guerre mondiale, en Allemagne. Dommage que certains personnages américains fassent vraiment bourrins, des idiots congénitaux, que cela en est lassant. Autrement, l’intrigue est assez simpliste, l’intérêt en est limité. Scénario tiré d’une pièce de théâtre, ça se sent vraiment et on est pratiquement dans une comédie de guerre, c’est pour dire !
Plutôt déçu par ce film qui s'avère être plus de la comédie qu'un film de guerre. L'impression que les prisonniers ont une vie plutôt facile dans ce camp. Soit on fait une comédie, soit on fait un film de guerre... pour moi c'est loupé. Seule la fin est intéressante
Je n’ai tout simplement pas accroché au ton. L’évocation de prisonniers de guerre dans un Stalag se fait à la fois d’une manière dramatique et avec une dérision que j’ai trouvé mal venue ou tout du moins mal emmenée. Alors même s’il a des qualités certaines, notamment une mise en scène très démonstrative je n’ai pas aimé.
Personnellement je suis gêné par l'incursion de la comédie dans ce type de film Au début deux morts et on nous fait rigoler avec des blagues de potache. Ça pose un problème. Ensuite ça devient encore pire avec les deux guignols de service et le commandant allemand qui fait copain-copain avec les prisonniers. Ridicule. Je savais pas que les américains avaient aussi leurs "bidasses en folie"
Maître incontesté de la comédie (mais pas que…), Billy Wilder a voulu faire le malin en s’attaquant – le premier ? – au thème du camp de prisonniers allemand, mais sur le mode décontracté. Car malgré les deux victimes du début, dont la mort est censée lancer l’intrigue – qui a trahi ? –, qu’est-ce qu’on rigole dans le baraquement 17 ! Notamment avec ses deux clowns officiels (Shapiro et Kasava), duettistes cabotins qui nous font oublier la mince trame du film (qui prend certes un peu d’épaisseur avec la venue d’un lieutenant promis plus tard à la Gestapo). Quand Wilder met en scène un Jack Kemmon surexcité (Certains l’aiment chaud) ou un Tom Ewell psychotant (Sept ans de réflexion), c’est du volubile jubilatoire, mais dans Stalag 17, c’est inutilement bruyant et souvent peu drôle. Ce qui ne passe pas non plus, c’est la groβ ficelle germanophoboïde (officier supérieur hautain et vicelard, garde-chiourme rigolard, garde taré – voir la brève scène de volley-ball !). Stalag 17 est un film bancal et sans épaisseur.
Un film qui a gardé sa fraicheur malgré les années, la qualité est au rendez vous mais les personnages sont un peu trop caricaturaux. Le scénario navigue entre comique et sérieux sans totalement arriver à marrier les 2.