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Caine78
6 839 abonnés
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un chef d'oeuvre absolu! Wilder signe ici l'un de ses plus grands films. Tout est absolument remarquable ici, que ce soit le contexte de la guerre, ou encore les différentes relations entre les soldats, qui sont particulièrement captivantes. L'ambiguité régnant durant tout le film est elle aussi particulièrement bien rendu, et il est vrai que Wilder, à travers la personnalité de quelques personnages, nous offre un immense moment de cinéma. De plus, William Holden est absolument formidable dans le rôle principal. C'est ce qui s'appelle un GRAND film!
Adapté d'une pièce écrite par Donald Bevan et Edmund Trzcinski d'après leur propre expérience, tous deux ayant été prisonniers de guerre au Stage 17B en Autriche. Le réalisateur signe là un film de guerre particulièrement audacieux puisque l'intrigue est une tragique histoire de trahison dans laquelle il laisse une place importante à l'humour. Un grand film de guerre dans la grande tradition du genre qui ne pêche que par excès d'un humour parfois maladroit.
En presque fin de guerre, dans un camp allemand, une petite troupe de prisonniers américains enjoué passe leur temps à faire des paris avec des clopes et cherchent aussi à savoir qui à balancer deux de leurs amis qui tentait une évasion. Qui peut bien être le coupable ? se trouve t-il au sein du groupe ? Bonne interprétations de tous les acteurs, notamment William Holden que son clan en premier et l'acteur Peter Graves pas loin de son tout début de carrière. Stalag 17 évadera facilement son spectateur avec de la comédie et du drame comme repas chaud.
Avec «Stalag 17», premier film américain sur les camps de prisonniers pendant la Seconde guerre mondiale, Billy Wilder a réalisé un de ses nombreux chef d'oeuvre. Il arrive avec une maestria, que peu de réalisateur possède, à allier légereté et drame tout au long du film sans que l'un empiète sur l'autre et montre que la tragédie n'est jamais loin de la comédie. C'est ce qu'il montre notamment à travers les relations entre les prisonniers ou celles entre ces derniers et leurs geôliers. Quand au rythme de l'histoire, il est parfaitement maîtrisé et tous les acteurs sont extraordinaires, en particulier William Holden, Peter Grave et Otto Preminger. Un très très grand film.
Très bon film mais gâchés en partie par les pitreries de Robert Strauss et Harvey Lembeck car si je savais que Stalag 17 avait une dose d'humour par contre je ne m'attendais pas à du lourd du genre Abbott et Costello (seul le moment ou il croit danser avec Betty Crable m'a fait rire) sinon en-dehors de ça Stalag 17 est un excellent film doté d'un réel suspense. Au niveau de l'interprétation de William Holden je crois savoir qu'il a eu un Oscar mais personnellement je l'ai préféré dans Sunset Boulevard.
Encore un excellent film signé Billy Wilder. Les relations humaines sont très bien décrites par un scénario qui ne manque pas d'humour notament au niveau des dialogues. La mise en scène est superbe et les acteurs formidables (William Holden a la classe et Otto Preminger assure en chef de camp sadique). Un chef-d'oeuvre.
Un an après "Le gouffre aux chimères", Billy Wilder tourne "Stalag 17" que je suis allé voir hier soir au reflet Médicis. Le changement est total. On passe de la Californie à la Bavière, de la presse à scandales à la Seconde guerre mondiale. L'action de "Stalag 17" se passe dans un camp de prisonniers. Ce qui pourrait sembler banal aujourd'hui, pour qui a été élevé devant "La grande évasion", "Le pont de la rivière Kwaï" ou "Papa Schultz", ne l'était pas en 1952 : c'était la première fois qu'on filmait la guerre autrement que depuis le champ de bataille. D'ailleurs le film de Billy Wilder vaut témoignage : la fraternité des baraquements, l'attente fébrile du courrier et des colis de la Croix-rouge, le marché noir, les frustrations sexuelles (quand Shapiro se travestit pour le bal de Noël, on pense immédiatement à Jacky Lennon dans "Certains l'aiment chaud"). En bon héritier de Lubitsch, Wilder déploie une ironie dévastatrice, parfois presque clownesque, qui vise autant les geôliers allemands que les prisonniers américains eux-mêmes. Mais au-delà de ces traits d'humour potaches, Wilder filme comme dans "Boulevard du Crépuscule" une société rongée par le doute qui lui fait croire qu'un espion se cache parmi elle. L'espion n'est évidemment pas celui qu'on croit, William Holden jouant avec un stoïcisme qui lui vaudra un Oscar le rôle du bouc-émissaire injustement soupçonné. Film sur la fraternité humaine, sur la lâcheté aussi, "Stalag 17" compte parmi les œuvres méconnues de Billy Wilder. Mais l'œuvre mineure d'un des plus grands réalisateurs américains dépasse de la tête et des épaules l'essentiel de la production cinématographique du moment.
Le problème est de comprendre ce que l'on regarde, car visionner ce film comme un drame le fera automatiquement taxer de caricatural, de manichéiste voire de bouffonnerie. Mais justement ce n'est pas un drame mais une comédie incluant, contexte oblige, des éléments dramatiques voire tragiques. Le pari était donc difficile et il est tenu en partie mais en partie seulement grâce au génie de la mise en scène de Billy Wilder. On pourra regretter qu'il pousse parfois le bouchon un peu loin, que certaines scènes s'éternisent, que les deux bouffons de service deviennent envahissants et aussi le jeu très fadasse du lieutenant. Mais ça reste néanmoins très bon avec un excellent William Holden et un surprenant Otto Preminger.
L’un des plus grands triomphes de Billy Wilder, et source de sa brouille avec les studios Paramount, est lié au cocktail détonnant qu’il a su faire entre le drame, le suspense, l’humour et la reconstitution historique issus la pièce Stalag 17, écrite par d’anciens prisonniers de guerre, qui connaissait elle-même un franc succès à Broadway. Réussir à mettre en scène un ton léger et à donner une dimension aussi émotionnelle aux personnages à partir du thème difficile des conditions de détentions des soldats américains pendant la seconde guerre mondiale dans des camps allemands est une la preuve du génie de ces scénaristes. La justesse de cette approche atypique d’un sujet propre aux tragédies humaines profite du jeu pertinent de ses comédiens, menés par William Holding qui méritât cet oscar du meilleur acteur qui lui échappa de peu deux ans plus tôt pour sa première collaboration avec Billy Wilder dans Boulevard du Crépusculaire.
Juste après le sublime “Sunset Boulevard” Billy Wilder et William Holden font à nouveau équipe pour un film satirique qui a pour ambition de mettre à bas les canons du film de guerre en introduisant un climat de comédie sur une histoire de traitrise au sein d’un groupe de prisonniers. Mais à vouloir jouer au plus malin, Wilder finit par se prendre les pieds dans le tapis. L’ambiance dans le stalag 17 ressemble un peu trop à une cour de récréation et l’on a du mal à croire que tous ses hommes loin de leur famille et qui ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés passent leur temps à organiser des soirées où ils dansent enlacés dans les bras les uns des autres. Dans le genre parodique, Robert Altman qui osera aller beaucoup plus loin livrera un pamphlet plus percutant avec "MASH". Wilder dans le mélange des genres à pris le risque de ternir un peu les deux faces de son ouvrage. C’est dommage car le volet suspense de “Stalag 17” est bien plutôt bien vu. Neuf ans plus tard Wilder mettra dans le mille avec “Certains l’aiment chaud”. Nous dirons donc que “Stalag 17” a permis à Wilder d’effectuer la transition en douceur du film noir vers le genre comique qu’il affectionnera tout au long des sixties.
Billy Wilder adapte une pièce à succès de Broadway, elle-même écrite par d'anciens prisonniers de guerre. "Stalag 17" décrit ainsi le quotidien d'un baraquement de stalag lors de l'hiver 1944, où sont concentrés exclusivement des sergents de l'armée de l'air américaine. Entre les tourments de la captivité, et les mauvaises nouvelles du front (offensive surprise des Ardennes), la vie ne parait pas radieuse. Mais chacun y met du sien, jusqu'à ce qu'une tentative d'évasion ne tourne au vinaire. Y aurait-il un indic parmi les prisonniers ? Je m'attendais à un thriller en huis-clos relativement sérieux, en réalité "Stalag" est plutôt une chronique où cette histoire d'espion sert de toile de fond. Chronique par ailleurs assez bon enfant. Où se mêlent de l'humour bienveillant (dont ce duo gentiment lourdingue entre Robert Strauss et Harvey Lembeck), et des détails sur les conditions de vie des prisonniers, qui font du mieux avec ce qu'ils ont. Tout est écrit et tourné avec beaucoup de malice et d'humanité (merci Billy Wilder !). Et porté par de jolis acteurs. Parmi eux, un jeune Peter Graves, le réalisateur Otto Preminger qui s'amuse en commandant du camp, ou William Holden, excellent en prisonnier combinard et cynique. Tandis que le volet espionnage, même si en retrait, vaut largement son pesant de cacahuètes. Étonnamment, l'identité du traître est révélée au spectateur avant d'elle connue des personnages, mais Wilder exploite ce détail pour mieux développer son suspense ! Un beau film, dans un registre différent de "The Great Escape", mais tout aussi pertinent sur le sujet des stalags.
Personnellement je suis gêné par l'incursion de la comédie dans ce type de film Au début deux morts et on nous fait rigoler avec des blagues de potache. Ça pose un problème. Ensuite ça devient encore pire avec les deux guignols de service et le commandant allemand qui fait copain-copain avec les prisonniers. Ridicule. Je savais pas que les américains avaient aussi leurs "bidasses en folie"
Un assez bon divertissement dans ce camp de prisonniers. J'ai aimé le final et le déroulement du film n'est pas mauvais. On y voit la vie de prisonniers militaires, avec trafics, jeux, soupçons, cachettes... A découvrir, le film vieilli relativement bien.
Je n’ai tout simplement pas accroché au ton. L’évocation de prisonniers de guerre dans un Stalag se fait à la fois d’une manière dramatique et avec une dérision que j’ai trouvé mal venue ou tout du moins mal emmenée. Alors même s’il a des qualités certaines, notamment une mise en scène très démonstrative je n’ai pas aimé.