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Redzing
1 147 abonnés
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4,0
Publiée le 25 janvier 2024
Billy Wilder adapte une pièce à succès de Broadway, elle-même écrite par d'anciens prisonniers de guerre. "Stalag 17" décrit ainsi le quotidien d'un baraquement de stalag lors de l'hiver 1944, où sont concentrés exclusivement des sergents de l'armée de l'air américaine. Entre les tourments de la captivité, et les mauvaises nouvelles du front (offensive surprise des Ardennes), la vie ne parait pas radieuse. Mais chacun y met du sien, jusqu'à ce qu'une tentative d'évasion ne tourne au vinaire. Y aurait-il un indic parmi les prisonniers ? Je m'attendais à un thriller en huis-clos relativement sérieux, en réalité "Stalag" est plutôt une chronique où cette histoire d'espion sert de toile de fond. Chronique par ailleurs assez bon enfant. Où se mêlent de l'humour bienveillant (dont ce duo gentiment lourdingue entre Robert Strauss et Harvey Lembeck), et des détails sur les conditions de vie des prisonniers, qui font du mieux avec ce qu'ils ont. Tout est écrit et tourné avec beaucoup de malice et d'humanité (merci Billy Wilder !). Et porté par de jolis acteurs. Parmi eux, un jeune Peter Graves, le réalisateur Otto Preminger qui s'amuse en commandant du camp, ou William Holden, excellent en prisonnier combinard et cynique. Tandis que le volet espionnage, même si en retrait, vaut largement son pesant de cacahuètes. Étonnamment, l'identité du traître est révélée au spectateur avant d'elle connue des personnages, mais Wilder exploite ce détail pour mieux développer son suspense ! Un beau film, dans un registre différent de "The Great Escape", mais tout aussi pertinent sur le sujet des stalags.
Pas un des sommets de la filmographie du cinéaste Billy Wilder mais un long métrage qui mélange comédie et film de guerre qui se suit ! Je crois que "Stalag 17", je peux me tromper, à inspiré la série "Papa Schutz" car on est dans un camp de prisonniers Américains surveillé par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, il y a pas mal de situations drôles ici et un personnage s'appelle Schutz donc... . Pour en revenir à ce long métrage, j'ai eu un peu de mal à y rentrer au début par une drôle de narration mais la suite où Billy Wilder installé un climat intriguant de savoir si il y a une taupe dans les prisonniers et qui c'est m'a captivé jusqu'à la fin. Cette œuvre est aussi humaine montrant certains personnages attachants dans le camp où ils voient peu de femmes, de savoir ce qu'il se passe dans le monde etc.. . C'est bien mis en scène, bien interprète par la troupe de comédiens, William Holden, Péter Graves ou Otto Preminger en têtes. Pas mal.
En presque fin de guerre, dans un camp allemand, une petite troupe de prisonniers américains enjoué passe leur temps à faire des paris avec des clopes et cherchent aussi à savoir qui à balancer deux de leurs amis qui tentait une évasion. Qui peut bien être le coupable ? se trouve t-il au sein du groupe ? Bonne interprétations de tous les acteurs, notamment William Holden que son clan en premier et l'acteur Peter Graves pas loin de son tout début de carrière. Stalag 17 évadera facilement son spectateur avec de la comédie et du drame comme repas chaud.
Après l'échec de sa 1ère production (l'excellent "Le gouffre aux chimères"), B. Wilder revenait avec un faux film aimable. S'il brosse le portrait de soldats US débrouillards et prêt à tout pour tromper l'ennemi (inspirant largement la série "Stalag 13" et son inénarrable Sgt Schulz), ils sont aussi vils, parfois cruels, parano et surtout terriblement humains. W. Holden incarne donc cet anti-héros qui profite à fond de la situation, s'en sortant en marchandant tout avec n'importe qui, le tout à son propre profit. Chacune de ses bonnes actions ayant pour but de servir ses intérêts, il demeure tout autant sympathique que terriblement nocif pour le groupe. Wilder s'amuse clairement avec ce personnage et brosse le portrait peu flatteur d'un groupe attachant qui traque une taupe qui met à mal leur cohésion. Huis-clos, comédie, polar, Wilder brasse les genres pour un résultat bluffant de maîtrise visuelle, interprété avec talent par une troupe de comédiens épatante. Du grand Wilder donc. D'autres critiques sur
Je suis fan de Papa Schultz (Stalag 13), mais je ne savais pas qu'il existait un film avant la série ! Les personnage sont moins peaufinés que dans la série, mais c'est un film plaisant à voir !
Remarquablement mis en scène, "Stalag 17" oscille entre drame et comédie, mêlant le tragique (la mort des hommes qui tentent de s'échapper) au loufoque (le sous-off qui dirige un lucratif business où le marché noir et la débrouille règnent en maîtres). Dans le rôle du prisonnier pragmatique et sagace, William Holden est éblouissant, tout comme l'ensemble du casting, dont émerge le cinéaste Otto Preminger dans le rôle du chef du camp. La séquence où les hommes du bâtiment 4 saluent leur surveillant allemand grimés d'une moustache hitlérienne est saisissante, demeurant un des grands moments du film.
Une très belle réalisation de 1953 en N&B de Billy Wilder. Non pas un film de Guerre, mais une Comédie humaine se déroulant en temps de guerre, mettant en scène de braves gars durant les fêtes de Noël. Des scènes émouvantes nous montre une belle mixité sociale de personnages. 600 détenus en Allemagne dans le camp de prisonnier N°17 comptant des Russes et des aviateurs Américain. Avec quelques brides d'humour, le scénario nous décrit leurs nombreuses occupations, leurs rêves et projets (d'évasion), leurs jeux ou distractions (courses de souris), la distillerie, les paris, les récits de fait de guerre ... Le tout dans une ambiance presque normale et dans un bon climat relationnel. Seul Hic, la présence dans la baraque d'un mouchard. A noter également la belle prestation d'acteur de William Holden (as Sergent. J.J Sefton) et la présence d'Otto Preminger en colonel Von Scherbach.
Un an après "Le gouffre aux chimères", Billy Wilder tourne "Stalag 17" que je suis allé voir hier soir au reflet Médicis. Le changement est total. On passe de la Californie à la Bavière, de la presse à scandales à la Seconde guerre mondiale. L'action de "Stalag 17" se passe dans un camp de prisonniers. Ce qui pourrait sembler banal aujourd'hui, pour qui a été élevé devant "La grande évasion", "Le pont de la rivière Kwaï" ou "Papa Schultz", ne l'était pas en 1952 : c'était la première fois qu'on filmait la guerre autrement que depuis le champ de bataille. D'ailleurs le film de Billy Wilder vaut témoignage : la fraternité des baraquements, l'attente fébrile du courrier et des colis de la Croix-rouge, le marché noir, les frustrations sexuelles (quand Shapiro se travestit pour le bal de Noël, on pense immédiatement à Jacky Lennon dans "Certains l'aiment chaud"). En bon héritier de Lubitsch, Wilder déploie une ironie dévastatrice, parfois presque clownesque, qui vise autant les geôliers allemands que les prisonniers américains eux-mêmes. Mais au-delà de ces traits d'humour potaches, Wilder filme comme dans "Boulevard du Crépuscule" une société rongée par le doute qui lui fait croire qu'un espion se cache parmi elle. L'espion n'est évidemment pas celui qu'on croit, William Holden jouant avec un stoïcisme qui lui vaudra un Oscar le rôle du bouc-émissaire injustement soupçonné. Film sur la fraternité humaine, sur la lâcheté aussi, "Stalag 17" compte parmi les œuvres méconnues de Billy Wilder. Mais l'œuvre mineure d'un des plus grands réalisateurs américains dépasse de la tête et des épaules l'essentiel de la production cinématographique du moment.
Le comique et le tragique sont dans cette comédie dramatique du maître Billy Wilder mêlés à la perfection et font de ce film une œuvre assez géniale à suivre. Le rythme et le scénario sont parfaits, tout comme les acteurs, le duo formé par Robert Strauss et Harvey Lembeck est très drôle, les autres seconds rôles avec notamment Peter Graves ou encore Otto Preminger sont convaincants et bien sûr William Holden, excellent dans son personnage de prisonnier cynique presque heureux de son sort, l'un de ses plus grands rôles, récompensé d'un Oscar du meilleur acteur mérité, même si personnellement cette année là je l'aurais donné à Monty Clift pour son interprétation dans Tant qu'il y aura des hommes. Vu le niveau de ce film, si moderne, si intelligent, si bien écrit, si bien joué, qui contient tellement de bonnes scènes qu'on ne peut en retenir une en particulier, il n'est pas étonnant de constater que presque soixante ans plus tard, personne n'a plus remplacer ce cinéaste d'exception.
Déçue par ce Wilder. On peine à rester dans l'intrigue tant les clowneries arrivent démesurément ici et là, à des moment inopportuns. Il a voulu faire deux films en un, une comédie à farces et un polar de guerre, malheureusement le second se fait bouffer par le premier.
Qui a dit que c'était un chef d’œuvre? Malgré cela c'est un film beaucoup plus marrant que les films à gags téléphonés actuels (qui ne sont pas marrants d'ailleurs). Un film à l'image superbe qui marrie le drame et les gags. Les acteurs sont excellents. Gardez à l'esprit que ce film a 60 ans au compteur!
Je n’ai tout simplement pas accroché au ton. L’évocation de prisonniers de guerre dans un Stalag se fait à la fois d’une manière dramatique et avec une dérision que j’ai trouvé mal venue ou tout du moins mal emmenée. Alors même s’il a des qualités certaines, notamment une mise en scène très démonstrative je n’ai pas aimé.
Un très bon film de Wilder montrant un camps de prisonnier en Allemagne au coeur de la seconde guerre mondiale. Un groupe de prisonnier monte un plan parfait pour leur évasion seulement ils sont vite rattrapés : un traite est parmi eux mais qui ? Une histoire classique et pour l’époque déjà revisité mais ici Wilder transforme un film de guerre dramatique en un film de guerre comique avec des personnages hilarants et tous remarquables, une autre vision du film de guerre que l'on à pas l'habitude de voir surtout à l'époque de sa réalisation. Un film de qualité pour l’époque à la Papa Schultz bien évidemment et encore intacte et une histoire prenante de bout en bout avec des scènes divertissantes et marquantes (je pense notamment à celle ou les prisonniers sont en Hitler ou encore celle de se prisonnier recherché et caché dans le réserve) Amateur et fan de film de guerre, pour le coup je découvre un film réalisé autrement et se démarquant pour qui j'ai beaucoup apprécié aussi bien les acteurs tous attachants que son scénario très captivant. Une belle réussite
Un très gros film de Billy Wilder qui aborde le sujet très délicat de camps de prisonniers de l'Allemagne nazie, mais d'un point de vue décalé, avec même un certain humour caustique . Les personnages sont très bien profilés, adaptation d'une bonne pièce de théâtre, le ton est juste , les dialogues très forts et la recherche du traître parmi les prisonniers, maintient un très bon suspens . Les acteurs sont bien sûr tous au Top niveau. Et une maîtrise parfaite de la réalisation.