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inspecteur morvandieu
35 abonnés
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1,5
Publiée le 26 septembre 2024
Valérie Kaprisky est Ethel la femme publique, objet de fantasme et de désir. Jeune comédienne, elle est choisie par le célèbre metteur en scène Kesling (Francis Huster) pour tenir le rôle principal de son adaptation des "Possédés". On retient deux choses dans le film de Zulawski : la beauté sensuelle de Valérie Kaprisky, largement et complaisamment dénudée, et l'hystérie, la violence qui caractérisent "La femme publique" et ses protagonistes, conformément au style de Zulawski. Peut-être est-il besoin de lire le roman de Dostoïevski pour déceler une correspondance avec le film en train de se faire et pour en comprendre tout simplement le sens. Car, au-delà du comportement maladif et outrancier, pour ne pas dire psychotique de la plupart des personnages, je n'ai pas saisi grand'chose des intentions de Zulawski, lequel met en scène le tournage chaotique d'un film et, à côté, la relation passionnelle entre Kesling et son actrice, spoiler: puis la liaison d'Ethel avec un jeune dissident tchèque . La réflexion de Zulawski sur le cinéma, ses considération politiques à propos des pays de l'Est -communistes encore- sont deux thèmes qui accompagnent, souvent obscurément, des relations amoureuses hors norme où Ethel subit la folie de ses deux amants. La nature de ces possédés m'a intrigué, avant de m'égarer puis, dans son expression incessante de brutalité, de m'indisposer.
Assez incompréhensible pour le spectateur qui ne fait pas partie du microcosme intellectuel (parisien?). Une mise en abîme difficile à cerner. Des scènes délirantes dont on ne sait pas si elles sont réelles ou tournées dans le film dans le film. Valérie Kaprisky est étonnante, courageuse et pas pudique. Tout ça donne une impression de malaise tout du long. Un film proche de la folie. A éviter avant d'aller voir son psy.
ce film est l histoire d une trilogie avec L Amour Braque et Possession , j aime les films du réalisateur souvent controversé pour son cinéma non académique mais aussi pour pousser les acteurs au bout du rouleau etc ...mais regardez ce film et vous verrez que c'est un chef d'œuvre. c'est pour cela que l ont aime le vrai cinéma. Didier wauty
Zulawski est un auteur, incontestablement. A tel point qu'à chaque film il semble se répéter, obsédé par les névroses des personnages qu'il filme, leur passion et leur cruauté. Toujours aussi frénétique et remarquablement réalisé qu'à l'accoutumée La Femme Publique ressemble énormément au film suivant d'Andrzej Zulawski : le chef d'oeuvre L'Amour Braque... le génie en moins. Certes le style turgescent du cinéaste est tangible à chaque instant, tout comme ses thématiques et sa manière unique de diriger les comédiens. Francis Huster y livre une prestation démesurée et complètement originale aux côtés d'une Valérie Kaprisky jouant étrangement le rôle d'une actrice sans talent aucun. Le film est donc admirable à plus d'un niveau, constamment audacieux et inventif. Pourtant cette virtuosité évidente l'est peut-être trop, saute en permanence aux yeux du spectateur finalement presque lassé d'une telle flamboyance cinématographique. Il semblerait que chaque ressort visuel se manifeste comme une démonstration de force de la part du réalisateur. Certes La Femme Publique reste un film terriblement beau et rassurant d'incongruités, tout à fait représentatif du cinéma de Zulawski mais un peu trop fanfaron pour que l'on clame au chef d'oeuvre. Une petite déception.
Film sans aucun interet...Sauf peut etre celui de voir VALERIE nue dans presque toute ses scenes...comme dans le navrant L'année des meduses (qu'est venu faire l'excellent Giraudeau)....Ici A.Zulawski essaie de nous plonger dans un univers sombre et embrouillé....le seul qui semble avoir pris son panard est Huster car il a approché le corps quasi parfait de VALERIE de tres pres....autant voir Magadalene sisters, ya aussi des belles femmes courtes vetues et apparement le film de MULLAN est un pur chef d'oeuvre......Voila donc un beau navet made in france pour changer......
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4,0
Publiée le 23 octobre 2011
Variation hystèrique des "Possèdès" de Dostoïevski façon Andrzej Żuławski! Fidèle à sa vision du cinèma, le rèalisateur polonais pousse une fois de plus ses comèdiens dans leurs derniers retranchements! Personne n'oubliera ce printemps 84 et la forte sensualitè qui se dègage de "La femme publique" avec les danses endiablèes de Valèrie Kaprisky entièrement nue qui l'a fait connaître d'un large public! L'actrice recevra d'ailleurs une nomination au Cèsar de la meilleure actrice pour le rôle d'Ethel! Pourtant Żuławski avait dèjà derrière lui de grandes rèussites comme "L'important c'est d'aimer" et surtout "Possession", oeuvre dèmentielle qu'on ne prèsente plus! Le dèlire de la camèra et l'hystèrie des comèdiens principaux qui se donnent corps et âme (Kaprisky, Huster, Wilson) font de "La femme publique" un film chaotique d'une totale frènèsie qui fut couronné d'un joli succès pour Zulawski! Culte...
A qui doit on le succès de ce film devenu culte ? à la sensualité de kaprisky ou à zulawski ? Dans l'absolu rien de transcendant , à l'image de kaprisky, médiocre actrice constamment dénudée ( voir l'année des méduses son autre seul succès), et dont la carrière épousera celle d'une fiona gélin qui elle aussi était une belle adepte du nudisme... Reste tout de même que l'histoire se tient et permet surtout d'apprécier huster qui lui est un véritable acteur. 3 étoiles assez généreuses avouons le , mais il y a tellement pire .
Zulawski transforme l'insipide roman de Dominique Garnier en braise sur pellicule. Comme toujours, ce diable de cinéaste ne fait rien comme personne, et cette FEMME PUBLIQUE empile styles et intrigues avec un culot monstre, quitte à larguer le spectateur un instant pour le retrouver ensuite. Sur un fond d'adaptation des Possédés de Dostoievski il mêle intrigue politique, portrait au vitriol du milieu du cinéma et portrait de (jeune) femme en devenir. Débutante et toute en chair fraiche, Valérie Kaprisky fonce d'un pas décidé dans les voies ténébreuses d'un récit qui ne la ménage guère. Sans filet, la comédienne, plutôt limitée, révèle quand même, grace au talent du cinéaste, une nature, et sa performance osée impose le respect. A ses côtés, Huster, métamorphosé en Méphisto peroxydé, brave avec panache le ridicule, et le jeune Lambert Wilson crève l'écran. Inégal sans doute mais passionnant et fichtrement original, LA FEMME PUBLIQUE fut un des rares succès de la carrière de son auteur. Ses talents de metteur en scène éclattent presque à chaque plan.
Malgré le jeu impressionnant de Franis Huster et de Lambert Wilson et une volonté évidente de mettre en valeur la psychologie des personnages le film est râté. Beaucoup de longueurs, dans le sens où les scènes inutiles s'accumulent sans faire avancer le schmilblick. Ne parlons pas de Kaprisky décidément bonne qu'à se dénuder sans une vraie recherche de son personnage ; on comprend pourquoi sa carrière fut ainsi faite. On s'ennuie et surtout l'histoire est inintéressante.
Allons donc, les images sont superbes. Pas seulement par la présence de Valérie Kaprisky, mais surtout par leur composition et l'angle des prises de vue. De plus Valérie Kaprisky est, dans ce film étrange, d'une rare violence. Mes sa démarche est à contre emploi. A voir donc.
Admirable!... So many hungry mouths 2 be fed / But the food is 4 the rich / And when you die the price goes up / So... " Darwin's Nightmare " / Funker Vogt ( tm.)
On ne peut pas dire que Valérie Kaprisky impressionne par son jeu tant elle passe le plus clair de son temps nue devant la caméra. Francis Huster, en revanche, interpelle par sa composition. Pour le reste, Andrzej Zulawski peine à intéresser son auditoire car son film souffre de multiples longueurs et redites qui finissent rapidement par lasser. Du coup, même si cette oeuvre n'est pas intéressante, on s'ennuie assez vite...
La seule chose à retenir est Valérie Kaprisky qui exhibe tout au long du film son superbe corps nu comme elle l'a fait aussi dans L'ANNEE DES MEDUSES, à la différence que cette fois-ci, il n'y a rien d'autre autour. Si vous n'êtes pas un adolescent encore puceau -ou un adulte frustré- qui aime s'exiter en regardant de jolies femmes nues, inutile de perdre votre temps en visionnant ce navet malsain.