Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ghibliste
76 abonnés
577 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 janvier 2015
Inspiré de l'univers du "Metropolis" de Fritz Lang, ce film d'animation japonais m'a mis une grosse claque visuelle et auditive. Franchement, pendant la première demie-heure du film, j'ai eu du mal à me concentrer sur l'intrigue tellement j'étais fasciné par l'animation, et surtout les graphismes mélangeant plusieurs styles à la fois (même les incrustations numériques sont réussies !). Les décors de la cité sont fabuleux. Ce fut aussi un réel plaisir de revoir des traits à la "Astro le petit robot", dessin-animé qui a bercé ma plus tendre enfance. Le scénario de "Metropolis" est finalement plutôt bon, même si on a parfois l'impression qu'il tourne un peu à vide, et même si l'humour est assez rare (heureusement que l'inspecteur est là). Les dialogues ne sont pas toujours captivants non plus. L'émotion met un peu de temps à prendre, mais petit à petit on s'attache aux personnages, et le final est réussi dans ce sens, comme dans beaucoup d'autres. Et le meilleur pour la fin : la BO à contre-courant est à tomber ! Superbe.
Je pensais juste avoir affaire à un remake en film d'animation du MONUMENT de Fritz Lang, ce n'est pas le cas et c'est la (seule !!!) bonne surprise de ce film... Il y a quelques gros points communs entre les deux œuvres (la fille robot, les ouvriers-esclaves dans les zones inférieures,... !!!) mais elles sont grandement différentes pour qu'on ait affaire à deux "Metropolis" à part entière. Reste que je ne placerais pas ce "Metropolis" à part entière dans les grandes réussites du cinéma d'animation japonais : rythme inégal, animation parfois un peu pauvre, ressort scénaristiques pas très bien mis en valeur, raccourcis scénaristiques qui font tâche, un univers qui manque d'approfondissement, un peu conséquence de ce dernier aspect des personnages peu approfondis et donc peu attachants. Il y a bien quelques bons trucs à l'instar de la séquence où la destruction et l'amour s'affrontent dans la "Tour de Babel" mais cette oeuvre s'avère décevant et bien vite oubliable.
Sur le plan technique, même avec l'ajout d'environnements 3D cet OAV est un peu à la ramasse du fait d'animations faciales rigides et d'un dessin éculé pour un projet de cet envergure (même si c'était par volonté de rendre hommage au manga de Tezuka). Sur le plan scénaristique, diverses éllipses et incohérences sont à noter. Ce qui donne dans l'ensemble un animé franchement oubliable.
Que dire à propos de ce film si ce n'est qu'il s'agit là d'un chef d'oeuvre, non seulement de la japanimation, mais aussi de la science-fiction tout court. Ce métrage est à l'image de son final, à la fois grandiose et poétique.
Le chara design peut laisser à penser que ce dessin animé est destiné à public jeune, mais il n'en est rien. Otomo, au scénario, et, Okiura, à la réalisation, transcendent le genre en lui insufflant une dimension à la fois philosophique et onirique. Une pure merveille, aux nombreuses références et non des moindres, "Le Cycle des Robots" d'Isaac Asimov.
Mention spéciale aussi à la musique très jazzy : un régal. Un conseil, ne passer pas à côté de se bijoux !
La façon dont Katsuhiro Ôtomo (le réalisateur d’Akira, ici au scénario) et Rintaro (le créateur d’Albator) adoptent le manga d’Osamu Tezuka, lui-même directement inspiré du chef d’œuvre de Fritz Lang, offre au cinéma d’animation japonaise une de ses plus belles perles. L’incrustation de personnages aux traits assez enfantins dans des décors aux designs soignés peut, dans un premier temps, déconcerter mais l’ampleur du scénario, véritable renouveau du style cyberpunk, prend vite le dessus sur cette esthétique hybride. L’intrigue se montre bien moins manichéenne qu’il n’y parait dès l’instant où chacun des camps des humains dévoile ses secrets, puisque le vil personnage de Rogue n’est poussé que par un amour qu’il porte à son père adoptif et que, alors que l’on adhère aux motivations des révolutionnaires, ils abattent froidement le gentil robot-policier. Ce sont donc, et c’est en cela que Metropolis utilise bien les interrogations fondamentales du genre, les robots qui, du fait de leur absence d’émotions, s’avèrent les plus attachants. La mise en scène nous réserve des passages d’une incroyable beauté, notamment dans l’explosion finale.
Il est difficile d'attribuer une note a ce film tant l'ensemble est inegal, notamment en ce qui concerne l'aspect visuel. Les decors sont magnifiques (la Ziggourat est impressionnante), les effets de lumiere, les couleurs et les textures tres reussies. Malheureusement le mix d'animation traditionnelle et de CGI est rate. En effet les personnages ont un design simpliste aux yeux exagerement grands herite d'Osamu Tezuka (Astroboy) qu'on pourrait aisement qualifier de ''laid'', ce qui tranche avec la virtuosite et le sens du detail dont a fait preuve l'equipe responsable des decors. Le scenario ainsi que les themes abordes sont peu originaux et qui plus est abordes de facon superficielle : mechant dirigeant et elite voulant gouverner le monde, place du robot androide dans la societe... Les personnages sont peu attachants et manquent cruellement d'interet ; Tima l'heroine androide parait simplette, Kenichi trop naif, le detective pas interessant, le mechant principal (Duke Red) non plus. Seul Rock est charismatique et le seul digne d'interet. Il souhaite etre bien vu de Duke Red son pere adoptif et de gagner son affection, seulement ce dernier prefere l'androide (dont l'apparence est celle de sa fille decedee), rendant Rock fou de jalousie. La musique jazzy, en plus des decors, sauve le film. Elle donne une ambiance particuliere agreable. Neanmoins la chanson ''I can't stop loving you'' de Ray Charles pour le final fait tache car inapropriee au contexte... Certains dialogues sont bien penses (je pense notamment a ceux d'Atlas) mais comme pour les graphismes, sont inegaux (Tima est agacante, la phrase ''Qui je suis ?'' revenant trop souvent),
Conclusion : Un film divertissant par ses decors somptueux et sa musique jazzy mais qui helas comporte un certain nombre de defauts du a un manque flagrant d'homogenite tant dans l'aspect visuel que dans les dialogues. Son scenario est par ailleurs trop lineaire et banal et ses personnages renvoient aux pires stereotypes manga.
Pas mal, une histoire attachante. Des graphismes rappelant Astro Boy. Un doublage VF de bonne facture. On entre rapidement de l'univers steampunk. Un bon film. 3,5/5 (je n'ai pas vu celui de 1927)
Un bel hommage assez réussit dans le fond au film de Fritz Lang datant de 1927 , malheureusement le film souffre de beaucoup de longueurs , d'idées qui ne semble pas vraiment bien exploité et de dessins qui ont sacrément mal vieillit et semble laid ( surtout au niveau des personnages ça fait penser au personnage d'Astro Boy ) . Heureusement les couleurs vive et les décors remontent un peu le tout , au final ce film d'animation Japonais reste un bon hommage mais ne décolle pas plus haut a cause d'un scénario pas super intéressant et encore moins captivant a cause de ses nombreuses longueurs qui laisse vite place a l'ennui .
Un film d'animation japonaise qui date aujourd'hui, mais pour ceux qui ne l'ont jamais vu, où qui l'ont fait il y a très longtemps, il est indispensable de le voir, ou de le revoir. Une histoire absolument bouleversante, un chef-d'oeuvre sans aucun doute ! Impossible de ne pas en pleurer, surtout avec un dénouement aussi émouvant accompagné d'une magnifique chanson de Rey Charles.
Amateur de sensations fortes, vous les vivrez toutes sans exception dans cette oeuvre cinématographique magistrale !
Metropolis, même titre que le chef-d'oeuvre de Fritz Lang. Mais ce film est loin d'égaler le génie du film de 1927. On trouve une histoire de robots, d'êtres humains voulant les détruire, rébellion, ville futuriste. Bref, un nouveau Akira ou Ghost in the Shell. Moins intéressant pour les connaisseurs mais les nouveaux y trouveront leur compte. Grâce notamment à la musique jazzy appréciable et les décors assez beau. Mais le design des personnages qui fait penser à Astro Boy, est assez mal choisi, enlevant le charme et la poésie d'un coup. Pourtant la fin est assez triste. J'ai trouvé ça plus original, et franchement c'est magnifique! Si seulement le reste du métrage pouvait suivre...
Cette version manga de "Metropolis" laisse sur sa faim. On reste partagés. Les décors, d'une finesse et d'une profondeur remarquables, sont un véritable dépaysement. Mais les personnages sont trop typés et fades. Le scénario mal maitrisé et les dialogues parfois confus n'arrangent rien. Outre les décors, ce manga compense un manque de dynamique par une très bonne b.o. jazzy, un poil trop discrète quand même. Dans le monde des animations mangas, il y a de tout. Ce "Metropolis" n'est pas ce qui se fait de mieux, surtout si l'on souhaite découvrir ce genre cinématographique.
Très déçu. Au début du film, on a l'impression d'être arrivé en retard et d'avoir manqué la première partie : les personnages et les situations ne sont pas présentés, de sorte qu'on a du mal à s'intéresser à ce qui arrive aux uns et aux autres. Une révolution se préparer, un complot se trame, et franchement on s'en tape. C'est un peu comme si on vous disait que machin est mort, alors que vous ne savez pas qui est machin: difficile de s'émouvoir. L'histoire elle-même n'a rien d'original, l'aspect philosophique est plus que sommaire et la petite histoire d'amour d'une platitude extraordinaire. Autre défaut de taille, le dessin des personnages est infâme et pas du tout adapté aux décors. Je ne suis pas fan du style manga, mais là on atteint des sommets de laideur et de ridicule (ces sourcils bouclés, ces nez gigantesque, ces mollets disproportionnés, ces chaussures toutes pareilles dans leur atrocité...). Mauvais, mauvais, et mauvais.
Vraiment pas terrible. Du genre univers Steampunk, on peut trouver mieux (Akira, FMA). Ici, l'histoire peine à nous emporter et le dénouement est de faible envergure. Un peu de moralité sur l'humanité et ses émotions, oui, d'accord. Sinon on peut admettre deux choses : d'une part l'animation est superbe et les dessins très beaux. D'autre part, certains passages dans les "souterrains" avec les robots dégagent une atmosphère envoûtante, qui rappelle celle du jeu "Machinarium" (même si sorti bien après). Néanmoins, vous ne raterez pas grand chose en passant à côté du film.
Un film d'animation japonais d'une grande qualité graphique, et au scénario pour le moins foisonnant. Pour ne pas dire un peu fouillis. Mais l'atmosphère qui s'en dégage, ainsi que l'intensité de l'intrigue, en font une réussite quasi-totale.
Réalisé par Rintaro, Metropolis est adapté du manga homonyme publié entre 1947 et 1949 par le maître du genre, Osamu Tezuka, décédé en 1989. Un classique qui a permis à Rintaro de retrouver l'univers de Tezuka, lui qui avait déjà travaillé avec le "Dieu du manga" belle hommage mais aurait pu être de meilleur facture. A voir tout de même !!