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Guarrafet
6 abonnés
52 critiques
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0,5
Publiée le 14 novembre 2012
Très déçu. Au début du film, on a l'impression d'être arrivé en retard et d'avoir manqué la première partie : les personnages et les situations ne sont pas présentés, de sorte qu'on a du mal à s'intéresser à ce qui arrive aux uns et aux autres. Une révolution se préparer, un complot se trame, et franchement on s'en tape. C'est un peu comme si on vous disait que machin est mort, alors que vous ne savez pas qui est machin: difficile de s'émouvoir. L'histoire elle-même n'a rien d'original, l'aspect philosophique est plus que sommaire et la petite histoire d'amour d'une platitude extraordinaire. Autre défaut de taille, le dessin des personnages est infâme et pas du tout adapté aux décors. Je ne suis pas fan du style manga, mais là on atteint des sommets de laideur et de ridicule (ces sourcils bouclés, ces nez gigantesque, ces mollets disproportionnés, ces chaussures toutes pareilles dans leur atrocité...). Mauvais, mauvais, et mauvais.
Une pépite inédite de l'animation qui offre une relecture intelligente du mythe de Fritz Lang. Metropolis trouve sa quintessence dans un final renversant.
Les graphismes et l'animation sont superbes, le scénario (qui est une adaptation) est très travaillé, sans sombrer dans l'inutilement compliqué. Les auteurs de renom, auquels on doit cette oeuvre, nous offrent un spectacle de toute beauté, original en certains points (comme la musique), qui nous fait passer un moment particulier et magique.
Un film d'animation japonais d'une grande qualité graphique, et au scénario pour le moins foisonnant. Pour ne pas dire un peu fouillis. Mais l'atmosphère qui s'en dégage, ainsi que l'intensité de l'intrigue, en font une réussite quasi-totale.
Inspiré de l'univers du "Metropolis" de Fritz Lang, ce film d'animation japonais m'a mis une grosse claque visuelle et auditive. Franchement, pendant la première demie-heure du film, j'ai eu du mal à me concentrer sur l'intrigue tellement j'étais fasciné par l'animation, et surtout les graphismes mélangeant plusieurs styles à la fois (même les incrustations numériques sont réussies !). Les décors de la cité sont fabuleux. Ce fut aussi un réel plaisir de revoir des traits à la "Astro le petit robot", dessin-animé qui a bercé ma plus tendre enfance. Le scénario de "Metropolis" est finalement plutôt bon, même si on a parfois l'impression qu'il tourne un peu à vide, et même si l'humour est assez rare (heureusement que l'inspecteur est là). Les dialogues ne sont pas toujours captivants non plus. L'émotion met un peu de temps à prendre, mais petit à petit on s'attache aux personnages, et le final est réussi dans ce sens, comme dans beaucoup d'autres. Et le meilleur pour la fin : la BO à contre-courant est à tomber ! Superbe.
Metropolis 2001 est un film aux graphismes absolument exceptionnels avec une histoire sympathique sans être trop originale mais il manque un peu d'émotions et de rythme.
Alors si de prime abord j'ai été subjuguer par le film grâce à son visuel décapant et qui me touche particulièrement : steam-punk/cyber-punk avec des ambiances très oniriques, les musiques jazzy bref ça en jette quoi ! Je dois admettre que le scénario est bien en-deçà et fait vraiment défaut au film, c'est simple, trop simple mais surtout les personnages sont quasi inexistants, alors que la chara-design est soigné et me ferait tomber même pour des personnages perdu dans le foule qu'on ne verrait qu'un plan, la personnalité des protagonistes est ou caricaturale ou d'une platitude frôlant l'inexistence. Bon après j'ai pas vu le Métropolis de Lang (bon sang le mec à la bourre !) mais je pense qu'il y a plein d'analogies à faire. Ensuite je suis assez déçu par la mise en scène parce que si les personnages sont creux, il y a une absence de gros-plan qui ne permet aucune pseudo-identification, on a beaucoup de plans larges (alors très beau pour la plupart) en plongée qui plus est... Et c'est un peu mollasson, enfin sauf dans quelques scènes d'action parce que quand ça pète, ça pète ! Et là il y a des trouvailles intéressantes, l'animation est bien exploité, le support est justifié dans certaines scènes. Après je suis que moyennement convaincu pour le final qui est très beau mais le décalage avec la musique (ce n'est pas la seule scène) laisse à désirer, c'est peut-être trop à coté de la plaque en vue de l'univers qu'impose le film mais ça reste très beau. Voilà c'est un chouia décevant, visuellement c'est magnifique ça reste un bon film. Et puis maintenant je sais d'où viennent les principales idées visuelles et scénaristiques de Bioshock (lolilol).
Dans Métroplolis, une cité gigantesque très proche de celle de Fritz Lang, la rencontre entre une jolie androïde et un jeune homme. Bien plus qu'un hommage au vieux chef d'oeuvre du septième art, Rintaro nous donne ici un récit magnifique dont on ne sortira pas sans verser une larme. Le style graphique est surprenant: des peronnages dessinés selon un style naïf qui n'est pas sans rappeler le bon vieux astro boy, style leur conférant un certain décalage face à la dureté de l'intrigue et à sa violence, mais aussi une très grande douceur, et des décors vertigineusement bien réussi! ( d'ailleurs ça me fait penser pas mal au style de bioshock d'une certaine façon)! A voir absolument pour un moment inoubliable et a conseiller à tous ceux qui doutent encore de la qualité de l'animation japonaise.
Vraiment pas terrible. Du genre univers Steampunk, on peut trouver mieux (Akira, FMA). Ici, l'histoire peine à nous emporter et le dénouement est de faible envergure. Un peu de moralité sur l'humanité et ses émotions, oui, d'accord. Sinon on peut admettre deux choses : d'une part l'animation est superbe et les dessins très beaux. D'autre part, certains passages dans les "souterrains" avec les robots dégagent une atmosphère envoûtante, qui rappelle celle du jeu "Machinarium" (même si sorti bien après). Néanmoins, vous ne raterez pas grand chose en passant à côté du film.
Ce film d'animation est d'une véritable beauté, on en a presque le souffle coupé durant certains plans dommage par contre que le scénario ne soit pas aussi emballant. Si l'histoire est pas mal du tout par contre il y a des longueurs comme si cette idée de ville divisée (humains en surface, robots dans les sous-sols) n'était pas pleinement exploitée.
L'animation est parfaite, et le scénario est tout aussi captivant. Un grand dessin animé mais pas forçément un chef-d'oeuvre car aucunes de ses qualités, des qualités très nombreuses, n'arrivent à faire de ce film une oeuvre sincère.
Aïe Aïe Aïe ! Avouons-le tout de suite à d'éventuels curieux ou simples amateurs d'animation japonaise (le manga restera toujours un bout de papier), À BANNIR ! Rintaro continue à nous décevoir en reprenant l'atmosphère des années 20 pour faire un film de nos jours. Malheureusement, il reprends également la manière de mettre en scène des années 20, et là c'est insoutenable. On assiste à un mauvais mélange façon apprenti-sorcier entre du mickey, du Metropolis de Fritz Lang (d'où le titre), de l'animé japonais traditionnel avec son couplet sur les dérives de la technologie, l'histoire du robot mi-humain et patati... Il faut dire que les personnages sont dessinés comme dans un des premiers Disney, ce qui casse toute chance d'être "sérieux" et adulte, les personnages japonais ressemblant à s'y méprendre à un mix entre Astroboy et les vieux dessins animés pour enfants du début des années 80. Pour peu que vous ayez déjà vu quelques films d'animation japonaise, vous avez déjà vu le film, et pouvez prédire chaque "rebondissement" (bien grand mot au vu de l'incroyable linéarité du film) 2 heures avant les faits. Les personnages sont caricaturaux et stéréotypés au possible, se limitant aux méchants chemises brunes versus gentils détective façon grand-père gâteau. On n'oubliera les éternelles cités de grattes-ciels renfermant des villes souterraines mal famées, le robot unique qui va sauver / détruire le monde, les dirigeants mégalomaniaques voulant dominer le monde par la puissance de la science... Le plus gros problème vient d'une mise en scène incroyablement ennuyante, donnant l'impression au pauvre cinéphile d'avoir passé 6 heures devant ce "chef d'œuvre inoubliable, vraie monument de l'excellence et de la profondeur de l'animation japonaise". Enfin bon, ce film reste un bon traitement pour une cure de sommeil !
Le film est avant tout une adaptation du manga éponyme (1949 et réédité en 1979) du prolifique mangaka japonais Ozamu TEZUKA (1928-1989) qui avait été marqué et influencé par le film éponyme (1927) de Fritz Lang (1890-1976) et dont il s’inspire en prenant des libertés. Le film brille avant tout par sa qualité graphique dans la représentation de la cité futuriste Metropolis, aux nombreux gratte-ciel et dominée par la très haute tour Ziggourat (en référence à la tour de Babel, ziggourat de 7 étages dédiée au dieu Mardouk). Metropolis, présidée par l’autocrate Boon mais dont l’éminence grise est le Duc Rouge (qui a perdu sa fille Tima et a adopté un orphelin, Rock, devenu chef de la sécurité) est peuplée d’humains et de robots humanoïdes, avec différents niveaux (-1 = habitat des robots, -2 = centrales énergétiques et -3 = systèmes d’épuration). On y retrouve aussi l’ambiance de « Blade Runner » (1982) de Ridley Scott, adapté lui-même du livre « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques » (1968) de Philip K. Dick (1928-1982) où les robots, appelés réplicants, sont traqués, à San Francisco, en 1992, par des « Blade runners ». La qualité des images est renforcée par la bande musicale, allant du charleston, au début (en référence probablement aux années 1920 où est sorti le film de Fritz Lang) à la chanson « I can’t stop loving you » (1963), de Don Gibson (1928-2003) et interprétée par Ray Charles (1930-2004), totalement décalée par rapport aux images (spoiler: destruction et effondrement de la ziggourat ).
Metropolis souffre dès les premières minutes d'un parti pris esthétique aussi osé que peu convaincant : celui de mêler le dernier cri de l'imagerie de synthèse à des personnages désuets dessinés en traditionel. L'histoire, elle, démultiplie les points de vue, préférant s'intéresser à une multitude de visages au risque de n'en rendre aucun véritablement attachant. Et en dépit des noms prestigieux figurant au générique (le réalisateur, le père d'Akira au scénario), cette énième variation sur le thème de l'humanité des machines et de la lutte des classes manque cruellement de rythme et d'originalité. Le résultat est à l'image de la ville qu'il dépeint : une oeuvre froide ou l'motion est étouffée par une surenchère de détails.