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Chaîne 42
140 abonnés
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3,0
Publiée le 12 octobre 2022
Pour rappel ce personnage est au départ un héros fictif du français M. Leblanc dans des nouvelles, des romans et des pièces de théâtre de 1905 à 1941. Cas particulier il devient un fameux personnage de Manga sous les traits de son petit fils baptisé Lupin III en 1967 dont le succès n'a cessé de grandir avec de multiples aventures en séries et films. Un des premiers films est celui-ci de 1978. Ce n'est pas un personnage dont j'apprécie l'univers fait d'arnaques, de facétie et d'une moralité parfois douteuse. C'est bien le même personnage ici dans un style très vif, rythmé et humoristique basé sur un principe d'équipe et d'aventures semi-humoristique plus à la James Bond que Sherlock Holmes avec un super méchant bien mégalo. Cela se laisse suivre, et est sympathique mais il faut aimer ces silhouette allongées et multiples explosions dans une imagerie misant sur l'excessif sans trop de soucis de cohérence.
Lupin III 1 J’avais découvert l’autre coup le personnage d’Edgar aka Lupin III dans le Chateau de Cagliostro, film de Miyazaki. Il se trouve que celui là était le deuxième épisode, venant après celui proposé aujourd’hui. Cette fois encore, Edgar, sorte de mélange d’Arsène Lupin et de Nicky Larson est aux prises avec une sorte de demi-dieu maître du temps. Avec ses deux potos, il va essayer de sauver la belle et perfide Fujiko et peut-être de se faire un peu de maille dans l’histoire. Le rythme est vif et l’intrigue est assez légère. Tout ça peut faire penser à un James Bond de l’ancien (bon) temps. L’action est omniprésente mais ne se prend jamais tout à fait au sérieux. Les gags sont plutôt réussis et les personnages sont toujours aussi agréables. Visuellement, il n’y a certes pas la finesse du maître Miyazaki mais pour qui aime l’anime de cette époque, il y trouvera son compte état donné que le travail d’animation est de qualité (ce qui n’est pas le cas du bruitage un peu cheap). La VF est d’époque et ça apporte du charme (ou pas) à l’ensemble. En bref, un bon moment léger !
Toute fin des années 70 : Lupin III est devenu un personnage de manga adulé au Japon et la deuxième (et longue) saison de sa série animée continue de cartonner. Il était donc logique de voir débarquer en salles un premier film adapté de cette saison. Réalisé par S�ji Yoshikawa, scénariste et réalisateur de plusieurs épisodes de la série, Le Secret de Mamo nous entraîne dans une folle aventure où le petit-fils japonais d'Arsène Lupin va essayer de retrouver sa comparse-rivale Fujiko et surtout le nouvel homme pour qui elle travaille, un être bien singulier qui semble avoir découvert le secret de la vie éternelle... Plus proche des planches originales imaginées par Monkey Punch, où se mêlent donc passages sexy et langage plus ordurier, ce premier long-métrage joue la carte du fantastique et déstabilise constamment son spectateur. En effet, Lupin meurt dès les premières minutes de film pour mieux ressusciter par la suite, ce qui entraînera notre pauvre Inspecteur Zenigata à le poursuivre de plus belle tandis que notre héros va tenter de comprendre lui-même les raisons de sa résurrection. On appréciera la qualité de l'animation, de doublage et le scénario inventif regorgeant de rebondissements tous plus dingues les uns que les autres, parfois difficiles à suivre mais dans l'ensemble réussi. Entre scènes d'action tonitruantes et références multiples (Phantom of the Paradise notamment et même un épisode de la première série animée où un dénommé Mamoh voyageait dans le temps pour tuer notre héros...), Le Secret de Mamo est une réussite quasi-totale, pas forcément idéale pour commencer la saga mais efficace.