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AMCHI
5 914 abonnés
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3,0
Publiée le 13 avril 2013
Tiens et si je me matais un film qui serait un mixte de Les Guerriers de la nuit avec un soupçon de New York 1997 et un zeste de Mad Max, ça existe ça ? Oui et ça s'appelle Les Guerriers du Bronx et c'est drôlement fun à regarder. Castellari a concocté ce qui représente toute la splendeur du cinéma bis italien car si on peut trouver Les Guerriers du Bronx mauvais ça reste du bon bis avec ses personnages au look improbable, son héros d'un charisme monstre et au jeu fiévreux (sur l'acteur qui joue le héros il faut bien sur prendre la phrase au 2nd degré) et de l'action en pagaille car Castellari sait quand même filmer les séquences d'action de façon fort lisibles et pour couronner le tout une sympathique musique bien eighties au son qui fait vibrer la synthé. Tout cela fait de Les Guerriers du Bronx un film que l'on regarde avec un certain plaisir par contre je pensais que le film était plus violent car à ce niveau on ne peut pas dire que Les Guerriers du Bronx soit choquant. Niveau anecdote Castellari et sa propre fille jouent dedans et le tournage a vraiment eu lieu dans le Bronx (Castellari a du s'imposer face à un loubard pour qu'on le laisse filmer tranquillement son film) d'ailleurs le réalisateur a bien su utiliser l'était délabre du quartier pour son film.
Enième nanar post-apo italien, dans la même lignée que Le gladiateur du futur (1983), Après la Chute de New York (1983) ou encore 2072 les Mercenaires du Futur (1984).
Enzo G. Castellari s’inspire fortement de que qui se faisait à l’époque de l’autre côté de l’Atlantique, à savoir Les Guerriers de la nuit (1979) de Walter Hill & New York 1997 (1981) de John Carpenter.
Contrairement à pas mal de productions transalpines fauchées, celle-ci aura au moins eu le mérite d'avoir été tournée aux States, on reconnaîtra notamment le Bronx (avant sa réhabilitation) et Brooklyn.
Autant être franc dès le début, il faut faire abstraction de l’intrigue et profiter du spectacle et des décors environnants (Brooklyn & le Bronx comme on les aura rarement vus). Les acteurs nous offrent eux-aussi quelques surprises, notamment en la présence de Fred Williamson et d’un Mark Gregory et ses pectoraux luisants, chevauchant sa bécane comme un fier destrier.
Le film nous dévoile un étonnant patchwork de seconds rôles, (un véritable bal costumé) entre la bande de bikers, des nazis, des types grimés façon Orange Mécanique, … il y en a pour tous les goûts et ce, afin de contenter tout le monde.
Cette SérieB se regarde sans déplaisir, cependant, on regrettera une fin aussi expéditive et bâclée.
Au début des années 80, les heures de gloire du cinéma bis italien paraissent très loin. Largués par les blockbusters américains au gros moyens, les spécialistes transalpins du divertissement s'en trouvent réduit à plagier misérablement les succès d'ailleurs. Trois films, à l'ambiance post-apocalyptique et/ou déglinguée, seront à ce moment les cibles privilégiés de cette frénésie à la copie : "The Warriors" de Walter Hill, "Escape from New York" de John Carpenter, et "Mad Max 2" de George Miller. "1990: I guerrieri del Bronx" est essentiellement un plagiat du premier, avec un gros soupçon du second. L'histoire se déroule dans le futur (enfin dans les années 90, quoi !). Le Bronx est devenu une zone de non droit, où des gangs cohabitent violemment. L'arrivée d'une riche héritière en fuite va semer la zizanie... Le résultat est un nanar à l'italienne, assez drôle à regarder. Des moyens très limités. Un scénario qui ne s'embarrasse pas trop de notions de cohérence (sous-intrigues torchées, des personnages qui passent d'un lieu à un autre sans transition...). Des dialogues bien crétins comme on les aime (mention au personnage de Hans). Des costumes improbables qui sentent bon un clip des Village People sous acide. Une BO peu inspirée. Un montage abrupt. Des scènes d'action pas foncièrement mauvaises mais maladroites. Et puis des acteurs au sommet : entre Vic Morrow qui en fait des caisses en méchant de service, et Mark Gregory totalement inexpressif, on est bien servis ! Pour l'anecdote, ce dernier était vendeur de chaussure, et fut recruté exclusivement pour son physique par Enzo G. Castellari, qui le repéra dans une salle de sport ! Il y a bien de rare idées intéressantes au niveau mise en scène (l'utilisation amusante de musique intra-diégétique pour certaines séquence), mais elles sont à peine exploitées, et enfouies dans un océan de médiocrité... qui demeure néanmoins sympathique pour les nanarophiles.
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1,0
Publiée le 1 juin 2016
L'un des nanars d'anticipation les plus cèlèbres des 80's! En 1990, le Bronx est dèclarè zone interdite! Nous sommes bel et bien dans le sillage de "The Warriors" et "Escape from New York" auquel Enzo G. Castellari a apportè sa petite contribution avec des acteurs de seconde zone. "The Bronx Warriors" ne fait pas mieux et il n'y a pas de quoi pavoiser devant l'histoire : la fille de l'une des plus riches familles du monde dècide de s'enfuir et de se rèfugier dans le Bronx! Des rebelles, des clans rivaux, un exterminateur, des bastons, du surrèalisme kitsch, et voilà le rèsultat! Celui par qui le muscle arrive se nomme Mark Gregory et il est doublè par le grand Alain Dorval! L'acteur au look « Modern Talking » incarne avec crètinerie le leader des « Riders » sans jamais se creuser les mèninges, même au sein des situations les plus tendues lors de l'assaut final! Ce film Z ne restera pas forcèment dans l'histoire du cinèma pour de bonnes raisons mais plaira sans aucun doute aux inconditionnels du genre! Un nanar culte qui connut une suite du même tonneau l'annèe suivante...
Enorme nanar!! Marc Gregory est d'un ridicule qui dépasse toutes les espérances! J'ai un gros cul, des gros tétons et je vais vous niquer la gueule avec mon unique expression faciale même si je comprend pas très bien pourquoi vu que je me contredis durant tout le film. La mort du méchant est mythique... on me vise mais je préfère dire une phrase débile et me faire tuer histoire de finir le film en beauté. Bref ce film est un régal pour l'amateur de nanar.
Le cinéma populaire italien possède une longue tradition de plagiat même pas cynique des succès de son alter-ego américain. Ici, il suffit de mélanger à la bétonneuse ‘Mad Max’ et ‘New York 1997’ pour obtenir ces ‘Guerriers du Bronx’ qui se distinguent de leurs modèles par cette inimitable touche fauchée et inconsciemment ridicule qui caractérisa les derniers feux de ce qui fut le cinéma populaire le plus dynamique d’Europe jusqu’aux années 80. La production avait pourtant déplacé ses caméras jusqu’aux quartiers New Yorkais les plus déshérités pour obtenir une atmosphère visuelle qu’on n’oserait pas pour autant qualifier d’iconique...mais ce semblant de cohérence visuelle est sans cesse interrompu par des retours brutaux dans des décors typiquement romains, repérables au premier coup d’oeil. New York, avec des maisons de briques ocres et de tuiles rouges ? Allons...On ne parvient même pas à déterminer si le réalisateur avait pensé pouvoir la faire à l’envers au public ou si, plus prosaïquement, il s’en foutait. Tout le film est d’ailleurs du même acabit : Enzo Castelleri a au moins une idée par plan pour dynamiser sa mise en scène mais ces trouvailles sont toujours à côté de la plaque : un solo de batterie tribal qui dure jusqu’à vriller les nerfs du malheureux spectateur, une réplique qui se voulait pleine de mâle assurance qui s’abîme dans un ridicule d’insulte de cour de récré, un Bad Guy qui veut tellement réussir son rire sardonique qu’il en perd la dignité la plus élémentaire. ‘Les guerriers du Bronx’ aurait cependant pu n’être qu’un banal film d’action débile et clochardisé, dont le potentiel d’humour involontaire se serait rapidement épuisé, s’il ne possédait pas une terrifiante arme secrète en la personne de son acteur principal, Mark Gregory, culturiste (italien lui-aussi), résultat aberrant d’une expérience de laboratoire visant à synthétiser Sylvester Stallone et le chanteur de Kiss : regard bovin, lippe boudeuse, démarche raide et empruntée, l’animal traverse tout le film et toute la palette des émotions humaines avec la même expression éteinte. Qu’il soit colère où qu’il soit tendres sentiments, ce monolithe inexpressif, comic-relief involontaire d’un film dont on cherche encore la figure de proue, colore le rythme décousu de ce navet d’une présence ombrageuse défiant les lois les plus élémentaires de l’acting.
Voici un gros poisson ! "Les guerriers du Bronx". Le posséder en DVD est une fierté, le regarder entre amis ( si vous en avez) est un bonheur, le critiquer est jubilatoire !
Synopsis : Dans les profondeurs d'un Bronx à trois francs ,six sous, Trash, un jeune homme chef de sa bande de lourdingues, compte bien ,malgré son charisme inexistant, neutraliser les méchants en collants qui persécutent son quotidien. Et par la même occasion ,faire kiffer sa belle. Laquelle a bien entendu quitté sa vie dorée pour vivre dans les poubelles avec son Bad Boy du dimanche.
Bilan :Mark Gregory et Enzo G. Castellari, quand les grands esprits se rencontrent...
que dire de Enzo G. Castellari .... on ne peut pas dire qu'il soit mauvais car il a réalisé dans les années 70 pas mal de petits westerns spaghetti avec beaucoup de sauce tomate ... mais voila .. voila qu'arrive dans la figure les années 80 .. Paf !! ... et keke kon fait dans les années 80 hein ... ben des films de sf post apocalyptique ... des westerns modernes quoi ...
le truc incroyable, c'est la vitesse d’exécution des italiens ... New York 1997 sort en 1981... les guerriers du Bronx en 1982 ... après ce n'est peut être pas une copie ....
synopsis : Une jeune héritière fuit le domicile familial et se retrouve perdue dans le Bronx, où les forces armées n'osent même plus entrer tellement la zone est devenue invivable ... bon c'est po pareil ... hein ...c 'est le Bronx ...
on a le droit à tout dans ce film ... des motards village people en cuir du Texas, des clones de orange mécanique, des policiers en cuir du Bronx très méchant, ...bref de quoi faire un 2 magnifique
Les années 80 furent une époque bénie pour les amateurs de nanars (dont je fais partie). En effet, les Italiens s'y évertuaient à plagier avec un zèle remarquable les grands succès populaires du cinéma américain. Si le budget est souvent divisé par 10, le potentiel comique, lui, est multiplié par 1000, et ce n'est pas ce New York 1997 du pauvre qui prouvera le contraire ! Scénario tiré par les cheveux, dialogues consternants, look Village People, accessoires futuristes ultra-cheap, joueur de batterie sorti de nulle part, bagarres ridicules (et vite expédiées), sans oublier les ralentis typiques de Castellari, tout est là pour nous faire passer un moment sympa (à condition de le visionner au second degré évidemment). On regrettera simplement un manque de rythme...
Idem qu'algomite se film mérite 4 étoiles pour les fous rire qu'il procures. Les effets spéciaux sont vraiment spéciaux, les méchants sont très méchants et les acteurs ont sans doute leurs place parmis les star des sitcom AB.
Et le heros, Trash chef des riders risible avec ça grosse voix "C'est moi, Trash". A voir pour passer un moment de franche rigolade
Ce film est tellement mauvais que c'est un pur plaisir de le regarder... il est si mauvais qu'il est devenu culte pour moi et un ami tellement nous avons rigolé en le voyant.
Oups, c'est quoi ça? Un film au scénario bancal, manquant de rythme et extrêmement mal interprété et pourtant je me suis beaucoup amusé (au second degré). Même si cela avait déjà été fait dans "les guerriers de la nuit", les costumes des différents gangs sont très réussis : on passe des bikers (dont les motos sont ornées d'une tête de mort lumineuse), aux hommes des cavernes, en passant par le glam rock et le disco. Les looks de la madame avec son chapeau buse et de la madame au style "Jessica Rabbit" m'ont fait écrouler de rire.
Ce "Guerriers du Bronx" est un nanar de choix. L'histoire relate les faits et méfaits de gangs rivaux, terrés dans un Bronx totalement laissé à l'abandon par les autorités politiques. Un beau jour, une riche et jeune héritière d'une société de Manhattan se retrouve au beau milieu de ce décor délabré. Elle est recueillie par la bande des Riders, sorte de Hell's Angels du pauvre, dirigée par son chef Trash (interprété par l'inénarrable Mark Gregory, fascinant d'inexpressivité). S'en suivent diverses péripéties et affrontements entre bandes rivales et forces de l'ordre mandatées par les pontes de la société pour retrouver l'héritière.
Outre l'absence totale de crédibilité de Gregory comme chef de meute pur et dur (il faut le voir déambuler le dos cambrée et le popotin relevé ou prendre mille précautions dés qu'il s'agit de progresser dans les endroits louches du Bronx !!) le nombre d'éléments nanardisant le film atteint des sommets.
On appréciera les accoutrements qui différencient les divers gangs : équipe de street hockey mal à l'aise sur leur patins, danseurs tout droit sortis d'Orange Mécanique, hommes des cavernes crasseux etc... les dialogues sont à l'avenant : les protagonistes passent leur temps à s'invectiver à base de f*** de p*** ou de gros c**. Certaines scènes vont parfois très loin dans le surréaliste telle celle où un joueur de batterie apparait subitement à l'écran au milieu d'une explication entre deux bandes, nullement perturbées par le beat funky balancé par le musicien.
la symbolique crypto-gay affleure dans chaque scène, un peu comme si les Village People avait voulu réaliser leur propre film post-apo.
Beaucoup de détails encore se laissent découvrir pour notre plus grand bohneur de fan de cinéma fauché mais sympatique, et on gardera un excellent souvenir de ce film dans lequel Vic Morrow et l'immense Fred Willimason viennent jovialement cachetonner.
C'est marrant, ceux qui ont ont mis quatre étoiles trouvent ce film mauvais... moins aussi mais contrairement à eux je ne trouve rien pour rattraper la réalisation, et encore moins matière à rire : acteurs peu crédibles (le "héros" au look d'ado gentillé avec sa grosse voix et son balai dans le c... sur la moto c'est terrible!) le scénario sans saveur, les dialogues vraiment nazes, les montages, les scènes de bagarre (les coups de poing à 50cm, un petit coup de ralenti pour cacher la misère, même des apprentis feraient mieux à leur première leçon), etc... tout est bâclé, je n'ai pas supporté plus de 30 min. j'ai beau avoir le sens de l'humour, ce cocktail de médiocrités ne passe pas. Si vous aimez le genre ghetto post apocalyptique, préférez lui plutôt New York 97, mieux sur tout les plans, et moins ambiance village people... Une étoile car il y moyen de trouver pire, mais certainement pas 2!