Derniers Avis : 8 Mile - Page 5

Excellent film! J'ai pris une vraie claque, je connaissais déjà Eminem mais ce film m'a appris beaucoup de choses sur sa vie, et sur la vie en général. J'ai du le voir une dizaine de fois et je ne m'en lasse pas! À voir absolument!

Trop cliché à mon goût. Film inspiré de la vie réelle d’Eminem, « 8 Mile » nous expose toutes les difficultés qui s’immiscient dans le parcours d’un artiste au potentiel créatif hors normes, au sein d’un milieu semé d’embuches, dont seuls la persévérance et le talent auront raison. Si les duels d’impros sont passionnants et agréables à suivre, l’histoire, elle, n’a pas vraiment trop d’intérêt. De la honte à vivre dans la pauvreté, jusqu’à la difficulté de s’imposer dans milieu de noirs quand on est blanc, en passant par une histoire amoureuse très peu crédible et très mal écrite ainsi que d’autres déboires, il n’y a rien d’original ni de surprenant, que des clichés exposés les uns à côté des autres histoire de nous dire « ce mec a réussi malgré tout grâce à son génie ». On ne sent pas vraiment de la dénonciation, celle qui va nous outrer, une cause quelconque qui est défendue de manière convaincante. Puis quitte à faire un biopic fictif autant creuser un peu plus les sujets de fond, autant choquer de manière intelligente, alors que là ce n’est que du vu & revu. Les textes des duels de rappeurs redressent la barre, fort heureusement, on reste tout de même à des kilomètres du film génial que je m’étais imaginé d’un artiste que j’apprécie pourtant énormément.

bon film les 2 acteurs EMINEM et K.BASSINGER sont formidables bonne musique la description du mileu des jeunes de Détroit m'a plu

Les battles de rap à Detroit, un monde inconnu pour ceux qui n'y vivent pas. La photographie est très sombre et nous plonge dans une ville qui paraît presque morte, tout comme la vie de tous ses habitants. Un parallèle assez intéressant. Une vie de merde où le rap est une clef.
La BO est évidemment magnifique, signée par le fabuleux Eminem qui tient le premier rôle. Il étincelle dans les phases de rap et est très bon dans les moments plus intimes. C'était un pari risqué mais réussi.
C'est bien rythmé, les acteurs sont bons, Kim Basinger notamment ou Michael Shannon. On note aussi la présence d'Anthony Mackie qui n'était pas encore très connu.

8 Mile est un film loin d'être parfait mais pour autant, il est impossible de détester ce film pour moi tant il transpire d'énergie (notamment grâce à la superbe performance d'Eminem) et d'amour pour l'univers du rap. La soundtrack est excellente et plutôt que de remarquer des qualités au film, c'est plutôt l'ambiance générale qui m'a énormément plu et qui nous donne le sentiment de vivre le même quotidien que ces jeunes de banlieue. Le fait de voir le personnage de Jimmy se surpasser peu à peu malgré tous ses problèmes est juste hyper satisfaisante. Bref, ce n'est pas un chef d'œuvre mais c'est un film tout à fait appréciable et qu'il faut absolument voir en tant qu'amateur de rap ou fan d'Eminem.

Super film d'eminem ou on voit son parcours avant qu'il perce les acteurs sont très bon la soundtrack aussi bref je le conseille

La face sombre (qui aurait pu l’être un poil plus) de cette semi-autobiographie, la mise en scène de Curtis Hanson ainsi que l’interprétation d’Eminem ont eu raison de mon imperméabilité à un style musical qui ne me parle guère. Surpris en bien, en dépit de quelques passages discutables, « 8 Mile » est donc un très bon film qui se conclut, malgré mon aversion, sur un excellent morceau - "Lose Yourself" - écrit quasiment d’une traite durant le tournage.

Vous savez, dans ma vie y'a des films que j'attendais avec impatiente car je pensais qu'ils allaient être dantesques, et qui au final m'ont abominablement déçu, et c'est le cas de ce film, "8 Mile", auquel j'ai jamais pu correctement adhéré. Je suis désolé, je sais qu'il y en a qui vont me tomber dessus et que je vais attirer les foudres de certains, mais voilà, j'assume, "8 Mile", sans pour autant être un mauvais film, a été l'une de mes plus grosses déceptions de toute ma vie. Même si je trouve qu'il a ses moments bons, j'ai jamais su correctement m'accrocher à ce film, alors que pourtant j'avais envie de l'aimer, surtout avec Eminem, l'un des plus grands rappeurs de tous les temps, en tête d'affiche et dont le film s'inspire de sa vie. De base, j'aime beaucoup Eminem, c'est l'un de mes rappeurs préférés, mais c'est clairement pas sa présence qui fait que j'ai pu adorer le film pour autant, au contraire, et c'est bien dommage ! J'avais vu "8 Mile" une première fois quand j'étais plus jeune, vers l'âge de 12 ou 13 ans, et j'avais trouvé ça bof au possible. Je me suis donc dit qu'en le revoyant à l'âge que j'ai maintenant, j'aurais une meilleure vision, et au final, pas du tout, j'ai eu exactement le même ressenti qu'avant. Pour entrer dans la critique, j'ai trouvé ce film vraiment tiré par les cheveux, avec certes une ambiance assez glauque, ça arrive bien à nous plonger dans un Détroit sordide des années 90, sur la ligne de démarcation 8 Mile Road, avec des jeunes de banlieues habitées par des jeunes blancs et noirs qui se défient en battle de rap, qui traînent ensemble en commettant plusieurs délits, ou carrément en se bastonnant. Je sais que Détroit ça a jamais été un quartier favorisé, mais le film force vraiment là-dessus, sur l'aspect glauque et accumule les clichés en permanence, surtout au niveau de certains personnages.Y'a également de la vulgarité forcée et abusive au niveau de mise en scène et au niveau des dialogues, la mise en scène manque vraiment de subtilité des fois, ça devient nettement ennuyeux, sans compter les relations conflictuelles entre le personnage d'Eminem, qui ici s'appelle Rabbit, et son entourage (sa mère, ses potes...) qui auraient pu être des éléments intéressants, mais même ça c'est pas correctement justes. Même les battles de rap, qui ont vraiment du rythme et de la cadence, mais qui finissent par devenir lassantes, répétitives et peu palpitantes. ce qui est dommage aussi, c'est que le film a ses bonnes idées et ses bonnes intentions (no spoil), mais ça va jamais très loin, soit jamais au bout, et au final l'intrigue en elle-même devient plate. Maintenant, pour parler des points positifs, je dirais déjà qu'Eminem joue super bien (j'en reviendrais là-dessus plus tard), mais ce sont surtout ses relations avec le personnage de Brittany Murphy (RIP) et sa petite sœur jouée par la jeune Chloe Greenfield, qui arrivent à être captivante. La réa n'a pas vraiment pris de coup de vieux, les battles de rap peuvent être cools même si ça s'épuise à la fin comme je le disais, et y'a éventuellement quelques scènes assez fulgurantes (no spoil), qui peuvent se montrer choquantes. L'aspect dramatique du film est quand même de bonne volonté, y'a effectivement des moments assez bouleversants, très sombres, mais le tout est gâché par des dialogues grossiers lourds, un rythme lent et l'inspiration qui s'évapore petit à petit. Autre point positif quand même, c'est la musique, composée par Eminem lui-même, qui est très bien et qui rentre dans le concept, sans oublier la chanson "Lose Yourself" chantée par Eminem, qui deviendra limite culte et qui rendra par la même occasion ce film culte grâce à son succès. Moi-même je l'écoute encore aujourd'hui et j'y prends toujours autant de plaisir, car même en sachant que le film m'a profondément déçu, au moins la chanson principale est super agréable à écouter. Niveau casting, comme je le disais, Eminem joue vraiment très bien, s'investit totalement, il arrive à rendre son personnage attachant, vivant dans un contexte familiale très difficile, avec une mère désabusée et alcoolique, un boulot peu rentable et une vie sentimentale compliquée. On sent bien qu'Eminem a retranscris sa personnalité et ce qu'il a vraiment vécu dans son personnage et y tient vraiment à cœur, avec en plus son énorme talent pour le rap et la détermination de son personnage pour percer dans le domaine musical. Son évolution est correcte, réalisant que lui seul peut parvenir à ses fins. Brittany Murphy joue pas trop mal elle aussi. Elle arrive quand même à avoir son charme, sa relation avec Eminem apporte plutôt bien, même si par moment elle est pas très bien exploitée. La jeune Chloe Greenfield est vraiment touchante et sa relation fraternelle avec Eminem arrive à nous faire ressentir des émotions. Par contre, les autres acteurs font un peu peine à voir, notamment Kim Basinger, dans le rôle de la mère de Rabbit, qui en fait des caisses. Elle essaye tant bien que mal de se la jouer mère désabusée mais sensible, mais elle n'y arrive pas et surjoue. Même sa relation avec Eminem est peu emballante malgré quand même certains moments efficaces. Mekhi Phifer est un peu lourd lui aussi, de même pour King Gordy, De'Angelo Wilson, Taryn Manning (qui ici ne sert à rien), Evan Jones, Omar Benson Miller ou encore Eugene Byrd qui sont assez insignifiants et dont la plupart en font des caisses aussi. On a également Anthonie Mackie, encore assez inconnu à l'époque, et qui joue assez moyennement bien même si sa rivalité avec Eminem peut être assez intéressante. La présence de certains rappeurs tels que Xzibit, Proof ou Bushman, peut être aussi sympa mais n'apporte rien au film. On aussi Michael Shannon qui se la joue badguy, mais qui est vraiment pas subtile dans son jeu. Le reste du casting ne fait pas vraiment mieux. En conclusion, "8 Mile" est une grosse déception, un film moyen, poussif et peu ambitieux. Même si encore une fois c'est que mon avis et que je le considère pas comme une purge atroce, ça reste quand même un film frustrant qui avait du potentiel, mais qui n'a pas su l'exploiter correctement. Honnêtement, je sais pas si je peux le conseiller. Si y'en a qui ont aimé, tant mieux, mais moi je reste mitigé, car même pour un fan d'Eminem comme moi, y'a quand même de quoi avoir les boules.

Eminem crève l'écran dans ce vrai-faux biopic qui ne le représente pas mais dans lequel on trouve pas mal de points communs avec sa vie. Pour autant, il est particulièrement inspiré ici et la trame dramatique sur un Détroit apocalyptique marque des points. On suit le parcours atypique de ce rappeur blanc luttant contre son trac et un environnement dominé par les noirs pour faire son trou. Environnement familial chaotique, petits boulots, manque d'argent, beaucoup d'obstacles se dressent devant lui et son immense talent. Dans l'ensemble, c'est assez peu rythmé et les dialogues ne sont pas hyper percutants, en revanche, les battles sont excellentes ! Il se passe clairement quelque chose lorsque le rappeur oublie ses peurs et se lâche, d'autant plus intéressant que la bande originale est évidemment signée Eminem et a tendance à rapidement mettre les poils. Ce n'est pas un grand film, il n'est pas parfait mais s'avère être très générationnel et le milieu en question est finalement assez peu représenté à l'écran alors on ne boude pas notre plaisir. A voir et même à revoir pour les aficionados du genre.

Detroit. 1995.

Curtis Hanson, que l’on pourrait juger aux premiers abords comme allochtone au milieu du hip-hop, nous livre ici un film maîtrisé, sobre et sonnant juste.

Détroit, alias Mo-Town, regorge de créativité dans sa pauvreté. La ville, défigurée par une industrie automobile en fort déclin, se caractérise par une frontière fictive clivant noirs et blancs et de facto -comme s’il s’agissait d’une fatalité- pauvres et riches : 8 mile, celle là même qui verra s’élever une future super-star.

Eminem, alors au sommet de sa carrière après avoir sorti l’incroyable The Eminem Show au succès planétaire et jugé par beaucoup comme étant un des meilleurs albums au monde, se prête au jeu d’acteur pour interpréter son propre rôle dans ce biopic.

Le film est majoritairement tourné la nuit et fait rarissime pour un long-métrage : Eminem apparaît dans toutes les scènes. Et il est formidable, s’adonnant à un acting aussi juste que ses rimes, sublime et subtile dans l’authenticité qui l’a toujours caractérisé, dans un milieu pourtant « bling-bling », lui permettant entre autres qualités de perdurer au sommet depuis ces 20 dernières années.

Les choix musicaux sont de de haute volée : Mobb Deep, Naughty by nature, Cypress Hill,... le tout couronné par une BO absolument magistrale et digne de la légende vivante qui l’aura conceptualisé, notamment avec des titres comme Love Me, Wanksta, Lose Yourself,...

Revoir ce film 18 ans après, alors que vous n’en aviez que 12 la première fois, vous plonge dans une nostalgie profonde, celle d’une époque artistique révolue où les vécues comptaient autant que le talent.

Em s’envolera un jour, laissant à ses premiers fans les frissons qu’un Stan peut procurer, l’émotion qu’un Sing for the moment peut susciter et la tristesse qu’un Going Through Change peut engendrer.

Une partie de toi s’en est allée en 2004.
Mais elle restera graver à jamais.
Merci d’avoir été.
Merci Em

un film qui pourra plaire à tous les passionnés de rap et surtout aux fans de ''Eminem''. Un film qui se laisse regarder avec de bons acteurs tel que Eminem ou encore Kim Basinger. Qui nous montre un peu la misère dans la ville de Détroit ou Eminem joue un personnage qui a du mal à gérer la vie qu'il mène ayant un grand tallent pour le rap mais n'arrive pas à chanter lors de battle à cause du tracte et du jugement que son public lui porte pour sa couleur de peau.
Un bon film dans l'ensemble mélangeant conflits, drame et musique de rap. Une superbe prestation de Eminem sans oublier sa bande original du film ''Lose Yourself'' qui lui a valu un oscar. un film qui reste a voir.

Le scénario de ce film est bien pauvre, il veut donner un aperçu de certaines formes de racisme et de sordide mais c'est une suite de scènes un peu fourre tout qui est une monstration plus que du réalisme. Un va et vient qui met en relief ce qui lui parait utile dans ce pseudo auto-biopic pas trop convaincant. Eminem est malgré cela un acteur pas trop mauvais avec son regard particulier. Le film n'est pas tellement démonstratif de son talent mais plutôt d'attitudes plus ou moins crédibles et plus ou moins recommandables. Bref le tout m'a paru fabriqué en voulant donner un aperçu réaliste en même temps que l'image d'un rappeur idolâtré, prétentieux et puéril en tant que film, non pas trompeur mais partial. Il aurait mieux valu faire un vrai auto-biopic ce qui est rare, qui aurait sans doute été moins cohérent mais plus juste, intéressant même si plus sordide avec un aperçu de comment il a percé.

Un film à voir, à revoir et à rerevoir !
Attention ce film n'est pas un film sur la vie du rappeur Eminem mais il en est largement inspiré. Vous plongerez dans le monde des rap battles bouillantes de Détroit et je vous conseil de vous perdre dans les bonus avec des scenes de clash inédite.

Film incontournable pour tout fan de eminem, ce biopic monotone mais réussi à l'époque vieillit mal aujourd'hui face à la concurrence des biopics plus joviaux d'artistes comme bohemian rhapsody et rocketman

Ce film est pour moi une référence en la matière. Il peut se regarder un nombre de fois incalculable sans pour autant s’en lasser. Alors attention, ce n’est pas une biographie d’Eminem mais un récit original. Il faut tout de même reconnaitre qu’il y a sûrement une inspiration sur le vécu du rappeur quand il a commencé dans la scène underground. L’Américain est d’ailleurs génial dans ce rôle. Son talent dépasse le cadre musical. Il interprète avec énormément de justesse ce jeune qui ne pense et ne vit que par la musique, tout en essayant de s’en sortir. Car oui, 8 MILE est un film musical mais pas seulement, il raconte la pauvreté à Detroit qui était dans les années 70 florissante et qui a désormais des quartiers tombant en ruine. Beaucoup de plans vont montrer les bâtiments à l’abandon et une facette des ghettos américains. Ce contexte est important pour comprendre comme il se doit l’histoire. Ce personnage au-delà de son amour pour la musique, va être touchant. Cela rend le récit encore plus intéressant. Bien entendu, les parties musicales seront magiques. Déjà, elles font partie de la vie de ce film. Elles font vivre les personnages et apportent beaucoup de dynamisme. J’ai particulièrement aimé les battles qui sont « l’attraction ». La musique devient une véritable échappatoire pour se transformer en Eldorado. Sans surprise, la bande originale est fantastique et avait d’ailleurs remporté l’Oscar de la Meilleure chanson. Le casting secondaire non plus n’a pas été négligé notamment avec l’expérimenter Kim Basinger, le tonic Mekhi Phifer ou encore le futur Falcon de Marvel Anthony Mackie.