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halou
118 abonnés
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3,0
Publiée le 26 mai 2013
Le phénomène Eminem à travers son histoire bien romancée est finalement pas si indigeste. Aimer le rap n'est pas obligatoire car le film nous montre son côté le plus intéressant, l'écriture. La réalisation est correcte et loin d'être ennuyeuse grâce notamment aux acteurs (Eminem compris) bien en adéquation avec le film.
Œuvre autobiographique de la part d'Eminem ? 8 Mile commence avec une scène d'ouverture ou l'on découvre le jeune Jimmy "Ribbit" Smith Jr. (Eminem) alors que celui-ci participe à une rap-batte contre Papa Doc (Anthony Mackie) mais lorsqu'il s'apprête a monter sur scène, il est pris de trac et ne prononce pas un mot. Il quitte alors la scène hué par la foule. Dès lors, l'image qu'à le spectateur d'Eminem change radicalement jusqu'à la fin du film; ce qui est d'ailleurs un des point fort du film. Son casting aussi, Eminem est la grosse découverte du film, Kim Basinger convaincante dans son rôle de pauvre mère dépressive et alcoolique et une très belle Brittany Murphy que je découvrais à l'époque. Que l'on aime le hip hop ou non, 8 Mile reste un très bon film.
Un film intéressant pour les amateurs de rap. Chaotique et trop caricatural. 8 Mile livre sans aucun doute la scène d'amour la plus ridicule de l'année 2003.
"8 mile"...D'abord il y a un titre,puis une tête d'affiche. On pense avec mépris à un produit purement commercial,pour attirer le fan de rap en général et d'Eminem en particulier dans une salle,lui faire manger son Pop-corn sur du gros son et des images Bad Ass,puis qu'il rentre chez lui dire "c'était d'la balle",et oublier le film le lendemain au profit du dernier "Street Dance". Film à éviter quoi. Pitoyable. Pitoyable ceux qui ne sont pas aller plus loin que cet apriori. Car c'est un fichu bon film. Le plus positif reste que le film ne parle pas d'Eminem,mais à travers est pas face à une biographie "forcé" du rappeur,mais du parcours type de l'un d'entre eux. Et le film respire l'universalité de ce principe. A partir,de ce point,le choix de Marshall Mathers pour représenter tout les autres est évident. Qui mieux que lui pour ce rôles? Un blanc chétif pour briser le mur ethnique qui le sépare des rappeurs noir est une idée fameuse pour déjouer le piège du clicher. Sa musique et celles des autres accompagne à merveille ses déboires,et installe une ambiance,celle de la mise en scène. Cette mise en scène qui,dès les premières minutes nous prend au tripe et nous plonge dans la fausse,au milieu des autres spectateurs,au plus proche du personnage principale et de ce qu'il peut ressentir,avec la crasse,la vulgarité,et le stupre de Détroit. Et ce jusqu'au battle final qui nous donne une dernières dose de suspens et d'émotion net avant le générique. Filmé,mis en lumière et interprété avec une efficace simplicité,ce film est un diamant aussi brut que le milieu qu'il dépeint. Loin du produit marketing,il marque par sa pertinence,à tout les niveaux,et laisse un petit goût de rev'nez y pas désagré film SUR le rap,qu'on adhère ou pas au style,et un sacré bon moment de cinéma. Formidable.
Il y a un bon début de film et c'est plutôt pas mal joué mais passé une demi heure le scénario n'évolue plus beaucoup. Du coup suivre des conversations bidons d ' Eminen avec ses potes pas très fufutes pendant le reste du film pour savoir s'il va faire une battle ou non bof, bof.
Je le dis en préambule : le rap, je m'en tamponne l'oreille avec une babouche. Qu'il s'agisse de la musique, des rappeurs ou de leur environnement, c'est quelque chose qui ne m'attire absolument pas. Par conséquent, j'ai du mal à rentrer dans des films comme "8 Mile" qui parlent exclusivement de ça, et qui voit des gens souvent peu subtils s'embrouiller dans des combines foireuses. Néanmoins, on sent que "8 Mile" est réalisé avec soin et sincérité. Vaguement inspiré de l'histoire personnelle d'Eminem, le film voit celui-ci incarner un rappeur blanc dans des quartiers pauvres noirs. Très talentueux mais manquant de motivation, du pugnacité, et de régularité, il va au cours de quelques jours/semaines reprendre sa vie en main, et sortir de l'ombre. On est donc davantage dans une success story à la "Rocky" que dans un biopic musical. Et un peu comme dans "Rocky", le message est qu'il faut savoir encaisser, et se battre comme son environnement instable et difficile, pour en tirer le meilleur. Avec notamment une peinture crue des quartiers pauvre de Detroit, bien loin du Los Angeles noir et élégant des années 40 que Curtis Hanson nous avait livré dans "L.A. Confidential". Il n'y a pas grand chose d'original, mais l'ensemble est immersif et les acteurs font le job. Mélange physique troublant entre Elijah Wood et Tobey Maguire, Eminem est convaincant dans le rôle principal. A ses côté, une Brittany Murphy au personnage peu développé mais charismatique, et une Kim Basinger que l'on aurait aimé voir davantage à l'écran. Signalons enfin que de manière étonnante, le tube "Lose Yourself", composé pour le film, est finalement assez peu utilisé à l'écran...
Un biopic très romancé certes, mais séduisant et bourré d'énergie, grâce notamment à son acteur et ses battles folles, accompagné par une BO Hip-Hop 90's qui envoie sa reum ! 3,75
L'intérêt principal de ce film est de faire découvrir Eminem en tant qu'acteur plus que convaincant et le monde du rap aux personnes éloignées voire ignorantes de son univers, avec une bande sons excellente pour peu qu'on apprécie le style musical. Sorti de ça, le scénario à très forte connotation sociale ne brille pas par une grande originalité, ni sa réalisation d'ailleurs et on tombe même dans une répétition un peu lassante de battles. Bref "8 mile" n'a pas été pour moi le choc espéré même s'il faut lui reconnaitre de bonnes qualités.
Malgré un scénario finalement assez convenu et des interprétations inégales, le récit emporte notre adhésion par son rythme et une pertinente prestation pudique d'Eminem qui présente son parcours sans idéalisme ni pathos. Dynamique, la sage mise en scène explose lors des virevoltantes scènes de battles dont les raps très bien trouvés surpassent largement les dialogues. Légitimement narré, ce parcours autour de la scène hip hop manque peut-être d'émotion, la figure maternelle lacunaire portée avec fougue par Kim Basinger en étant finalement le principal pourvoyeur. S'imprime cependant en tête ce mythique Lose yourself oscarisé et ce, dès les premières viscérales notes...
Cette biographie à peine cachée d'Eminem - limite autobiographie puisqu'il joue son propre rôle - est simple, sans trop d'exagérations. Même l'acteur principal, l'un des rares rappeurs que j'apprécie (en fait, mon préféré) joue sans trop en faire, et rien que ça est une réussite en soi. Bonne prestation d'acteur.
Une Odyssée sombre, brutale et surtout musicale, dans le monde underground du Hip-Hop, avec un Eminem assez convaincant dans son propre rôle de sa vie, contée ici a l'écran !
8 Mile annonce un message clair et politique. Là-dessus, aucun débat, chacun mettra en avant sa sensibilité sur le sujet. Je n'en parlerai pas.
Parlons plutôt du film en lui-même. Doté de bons acteurs (notamment un Eminem très convaincant), on découvre le parcours de vie de Rabbit qui n'arrive pas à franchir ce cap de "l'âge adulte". Côté scénario, c'est fluide et on comprend les objectifs de chaque protagoniste, assez bien travaillés. Le problème principal est cette sensation de voir que ces personnages secondaires ne sont que des faire-valoir, matérialisant simplement les pensées et l'état d'esprit de notre rappeur fétiche. Le film est rythmé, monte en puissance, les batailles sont exquises et rythmées. On s'y croirait, et c'est excellent.
Un final que l'on aura aisément deviné, mais finir par une onde positive était la bonne voie à suivre. Un espoir dans leur monde triste et pessimiste, où chacun a les clés de son avenir.
Comme tout bon rappeur qui se respecte, Eminem a l'égo démesuré. Quoi de plus normal, se demande-t-il en pleine apogée, qu'un long-métrage entièrement à sa gloire ? Après tout, comme tout bon rappeur qui se respecte, sa vie n'a pas qu’été rose. Seulement voilà, comme tout bon rappeur qui se respecte, il aime l'argent. Beaucoup. Et il compte bien recevoir un retour sur son investissement. Alors il prend les rênes. Il arrange, héroïse, édulcore. La mère est paumée, mais aimante, la bande rivale est violente, mais réglo, lui-même est brutal, mais honnête. Et puis surtout, blindé de talent. N’allez pas me croire allergique à son rythme ni ses rimes. Marshall Mathers est un très bon rappeur. Mais là il s’agit d’un film. Et son réalisateur Curtis Hanson semble n’y être plus qu'un trépied pour sa caméra, dispensant juste deux-trois conseils au maître autoestimé, de temps en temps. Une bio de hip-hop éligible à un prime-time sur Disney Channel, qui l'aurait cru ? Restent heureusement les interludes en musique, absolument surpuissants. Une fois de plus c’est grand-mère qui avait raison : chacun son métier et les arts seront bien gardés.