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Votre avis sur No Pain No Gain ?
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Julien D
Si l’on attend par habitude d’un film signé par Mickael Bay un actionner aussi testostéroné que bas de plafond où se multiplient les scènes de destructions massives spectaculaires, No pain no gain se révèle un film surprenant dans sa maturité. Adapter cette histoire vraie qui fait froid dans le dos, celles de trois culturistes qui s’improvisent kidnappeurs mais dont les exactions vont virer malgré eux en la spirale meurtrière, pour en faire une comédie pleine de peps et de situations délirantes était déjà un défi que l’on espérait pas voir relever par ce réalisateur mais le voir, en plus, y mêler une vision amère du côté néfaste du rêve américain est la preuve définitive que ses années passer à multiplier les blockbusters sous la houlette de Jerry Bruckheimer nous on fait rater le talent caché d’un metteur en scène qui valait mieux que ça. Sa maitrise de la mise en scène clipesque (on retrouve d'ailleurs le mythique travaelling circulaire de Bad boys 2) permet au rythme du film de ne jamais s’essouffler et de profiter de scènes sévèrement burnées. Mais ce que l'on retiendra surtout, ce sont les prestations pleines d’autodérision de Mark Wahlberg et Dwayne Johnson qui s’amusent comme des fous à détourner leur propre image pour faire de leurs personnages des colosses abrutis et parfaitement risibles. Un film-pop corn qui surprend de par son coté déjanté et qui, en même temps, fait tâche, ça fait plaisir à voir.
Excellent c'est un festival d'humour noir. Michael Bay allie tragédie, horreur et humour avec beaucoup de réussite. La meilleure entrée de la semaine et de loin.
On rigole plus qu'on ne pouvait l'imaginer, c'est décalé, bien rythmé, les personnages deviennent attachant malgré qu'ils soient vraiment tarés!
Raphaël O
Un très bon film à mi-chemin entre l'action et la comédie, doté d'un excellent scénario et porté par un casting de choix.
Les comédiens s'en donnent à coeur joie d'interpréter des débiles profonds et loufoques.
Michael Bay signe ici un long métrage différent des précédents blockbusters, montrant l'étendue de ses talents de réalisateur.
Les comédiens s'en donnent à coeur joie d'interpréter des débiles profonds et loufoques.
Michael Bay signe ici un long métrage différent des précédents blockbusters, montrant l'étendue de ses talents de réalisateur.
L?c!s_H00d
Michael Bay nous a habitué à des blockbusters stupides mais bien gérés avec les "Transformers" et à des comédies d'actions telles les "Bad Boys". Sa carrière dans l'industrie cinématographie est très souvent dénigrée mais avec ce film sorti en 2013, il prouve enfin qu'il pondre un film intelligent et satirique.
"Pain & Gain" est un film d'action dopé à la testostérone, un regard acerbe sur le rêve Américain basé sur une histoire vraie vraiment captivante.
On suit donc trois hommes littéralement idiots dans leurs péripéties après leur enlèvement d'un riche homme d'affaires. Incroyable mais pourtant vraie, l'histoire qui nous est présentée se révèle être une farce, une bonne blague violente et ambulante grâce aux pathétiques protagonistes. Les stupides Mark Wahlberg ("Ted") et Anthony Mackie ("Captain America 2") ainsi que le drogué Dwayne Johnson ("San Andreas") forment un trio des plus stupides et extravagants, et nous convainquent parfaitement. Les prestations de ces acteurs sont très bonnes, et leurs répliques souvent très funs. Bien que le sérieux est très présent, l'humour noir délirant de certaines situations vient détendre l'atmosphère. La mise en scène de Michael Bay est pour une fois passionnante et intéressante, il arrête les cuts rapides et prend son temps. Sa caméra est toujours là où elle doit être, et pose l'ambiance de ce film délirant avec des ralentis en slo-motion prenants et des cadrages forts en émotions. Furieux, drôles mais surtout pitoyables, les personnages principaux sont suivis par les sérieux Ed Harris ("Appaloosa"), Ken Jeong ("Dr Ken") et Tony Shaloub ("Hemingway & Gellhorn"). Chacun est crédible dans la peau de son personnage et offre de belles séquences entre eux.
Michael Bay livre donc une mise en scène énergique et rythmée avec dimension artistique sublimement travaillée et recherchée. La photographie est magnifique il n'y a rien à redire, les décors sont très beaux et mis en valeur ; et le rendu final grâce à la réalisation incroyablement dantesque. Le metteur en scène sublimine son message anti-rêve américain durant tout le long du récit. Il dénonce le culte de l'apparence physique et aborde de nombreuses thématiques propres au patriotisme et à la foi des personnages. Même avec sa morale, le film ne nous ennui pas une seconde. De nombreuses séquences deviendront à coup sûr des références cultes, tant le burlesque et l'absurdité sérieuse est présente avec les costumes, les objets utilisés ou les clins d'œil faits. Que cela soit la scène de la voiture, celle du barbecue ou encore toute celle dans l'hôpital, chaque séquence est une perle à elle seule.
Steve Jablonski, fidèle compositeur du réalisateur, offre quant à lui une bonne bande sonore qui accompagne parfaitement l'ensemble du récit. Bien que ses compositions ne sont pas très recherchées quand on les écoute une à une, les sonorités orchestrées sont bien utilisées dans le film.
C'est drôle, c'est violent, c'est frais, c'est fun ; c'est du bon Michael Bay. "Pain & Gain" (dont la traduction Française est inutile) se distingue donc de sa filmographie et se situe dans ses meilleures œuvres, et est en plus de cela un blockbuster narré en voix off burné aux envergures et ambitions pour ma part plus qu'honorables.
"Pain & Gain" est un film d'action dopé à la testostérone, un regard acerbe sur le rêve Américain basé sur une histoire vraie vraiment captivante.
On suit donc trois hommes littéralement idiots dans leurs péripéties après leur enlèvement d'un riche homme d'affaires. Incroyable mais pourtant vraie, l'histoire qui nous est présentée se révèle être une farce, une bonne blague violente et ambulante grâce aux pathétiques protagonistes. Les stupides Mark Wahlberg ("Ted") et Anthony Mackie ("Captain America 2") ainsi que le drogué Dwayne Johnson ("San Andreas") forment un trio des plus stupides et extravagants, et nous convainquent parfaitement. Les prestations de ces acteurs sont très bonnes, et leurs répliques souvent très funs. Bien que le sérieux est très présent, l'humour noir délirant de certaines situations vient détendre l'atmosphère. La mise en scène de Michael Bay est pour une fois passionnante et intéressante, il arrête les cuts rapides et prend son temps. Sa caméra est toujours là où elle doit être, et pose l'ambiance de ce film délirant avec des ralentis en slo-motion prenants et des cadrages forts en émotions. Furieux, drôles mais surtout pitoyables, les personnages principaux sont suivis par les sérieux Ed Harris ("Appaloosa"), Ken Jeong ("Dr Ken") et Tony Shaloub ("Hemingway & Gellhorn"). Chacun est crédible dans la peau de son personnage et offre de belles séquences entre eux.
Michael Bay livre donc une mise en scène énergique et rythmée avec dimension artistique sublimement travaillée et recherchée. La photographie est magnifique il n'y a rien à redire, les décors sont très beaux et mis en valeur ; et le rendu final grâce à la réalisation incroyablement dantesque. Le metteur en scène sublimine son message anti-rêve américain durant tout le long du récit. Il dénonce le culte de l'apparence physique et aborde de nombreuses thématiques propres au patriotisme et à la foi des personnages. Même avec sa morale, le film ne nous ennui pas une seconde. De nombreuses séquences deviendront à coup sûr des références cultes, tant le burlesque et l'absurdité sérieuse est présente avec les costumes, les objets utilisés ou les clins d'œil faits. Que cela soit la scène de la voiture, celle du barbecue ou encore toute celle dans l'hôpital, chaque séquence est une perle à elle seule.
Steve Jablonski, fidèle compositeur du réalisateur, offre quant à lui une bonne bande sonore qui accompagne parfaitement l'ensemble du récit. Bien que ses compositions ne sont pas très recherchées quand on les écoute une à une, les sonorités orchestrées sont bien utilisées dans le film.
C'est drôle, c'est violent, c'est frais, c'est fun ; c'est du bon Michael Bay. "Pain & Gain" (dont la traduction Française est inutile) se distingue donc de sa filmographie et se situe dans ses meilleures œuvres, et est en plus de cela un blockbuster narré en voix off burné aux envergures et ambitions pour ma part plus qu'honorables.
gimliamideselfes
Ce film est vraiment un projet bizarroïde. Comment faire une comédie d'action, par Michael Bay (qui plus est) sur une histoire vraie particulièrement glauque sans que ça soit complètement dérangeant et morbide ? Bay répond très bien à la question : "Rien à foutre".
Et pour une fois je suis d'accord avec lui. Ces mecs étaient des crétins, même Bay semble s'en être rendu compte. On a donc trois personnages principaux qui sont plus cons les uns que les autres. Mais le film fait pire que ça, il va se foutre gentiment de leur gueule en en rajoutant des caisses. Effets clipesques pour annoncer que c'est une histoire vraie et bien le repréciser lorsque qu'ils font un truc bien con. Bay n'a clairement aucune notion clair de ce qu'est le bon goût, il n'a pas la moindre once de jugeote et c'est ce qui rend le film agréable à regarder.
Oui, c'est un peu mou par moments, il y a de gros problèmes de rythmes... Mais le film enchaîne les situations tellement connes, ça devient tellement n'importe quoi et Bay qui se permet de faire des faux plans séquences ça donne juste une impression de chaos complètement enivrante.
De plus si l'on excepte la fin, le film se permet d'être assez cynique avec le rêve américain et Ed Harris va même jusqu'à le dire : ce sont des cons. Et voir Mark Wahlberg dans cette galère, jouer un mec qui se croit malin et supérieur alors qu'il est con comme ses pieds, je trouve ça fun.
Le pire restant Dwayne Johnson (j'l'aime vraiment bien lui, c'est pour lui que j'ai vu le film) qui est fou de Dieu et qui tabasse des mecs à l'emporte pièce. C'est juste génial. Et on Wahlberg très sérieux qui lui dit que Jésus lui dit de tuer cet homme pour éviter qu'il souffre. C'est juste formidable.
N'empêche cette intro clipesque et de très mauvais goût où Wahlberg dit qu'il croit dans la muscu, c'est juste phénoménale. Il n'y a qu'aux USA que l'on peut entendre une phrase pareille. D'ailleurs la femme du black a tout compris en disant que la muscu c'est pour compenser un petit pénis impuissant. Je l'ai toujours dit. Et Freud m'approuverait.
En somme, soyons clairs, ce film c'est juste n'importe quoi du début à la fin, c'est mal branlé, c'est souvent visuellement immonde parce que Bay ne peut pas résister à l'envie de foutre un petit effet dégueux mais je me suis bien marré. Peut-être pas autant que devant Bad Boys II ou la première heure de Transformers II, mais j'ai bien ris.
En fait le film correspond exactement à ce que je voulais voir, une énorme connerie avec des acteurs que j'aime, réalisé n'importe comment, au détriment du bon goût le plus évident. Sauf que pour la première fois de sa carrière j'arrive à rire du film de Bay sans me moquer. Je ris parce que c'est drôle et que c'est voulu drôle. Je ne ris pas parce que c'est atrocement nul comme Transbider II.
Même si j'avoue que Bad Boys II, j'ai dû rire plusieurs fois au premier degré aussi.
En fait c'est con à dire, mais le film rempli son contrat et parvient même à ne pas distiller un message nauséabond parce que ces mecs sont des cons, on les aime bien pendant le film, mais ça reste des cons. On n'a pas envie de les imiter, ils sont ridicules.
Après j'émets des réserves sur le monologue final qui lui est plus premier degré, moins dans la déconne et passablement con. Mais bon. Comment bouder son plaisir devant cette choucroute munster saucisse ?
Et pour une fois je suis d'accord avec lui. Ces mecs étaient des crétins, même Bay semble s'en être rendu compte. On a donc trois personnages principaux qui sont plus cons les uns que les autres. Mais le film fait pire que ça, il va se foutre gentiment de leur gueule en en rajoutant des caisses. Effets clipesques pour annoncer que c'est une histoire vraie et bien le repréciser lorsque qu'ils font un truc bien con. Bay n'a clairement aucune notion clair de ce qu'est le bon goût, il n'a pas la moindre once de jugeote et c'est ce qui rend le film agréable à regarder.
Oui, c'est un peu mou par moments, il y a de gros problèmes de rythmes... Mais le film enchaîne les situations tellement connes, ça devient tellement n'importe quoi et Bay qui se permet de faire des faux plans séquences ça donne juste une impression de chaos complètement enivrante.
De plus si l'on excepte la fin, le film se permet d'être assez cynique avec le rêve américain et Ed Harris va même jusqu'à le dire : ce sont des cons. Et voir Mark Wahlberg dans cette galère, jouer un mec qui se croit malin et supérieur alors qu'il est con comme ses pieds, je trouve ça fun.
Le pire restant Dwayne Johnson (j'l'aime vraiment bien lui, c'est pour lui que j'ai vu le film) qui est fou de Dieu et qui tabasse des mecs à l'emporte pièce. C'est juste génial. Et on Wahlberg très sérieux qui lui dit que Jésus lui dit de tuer cet homme pour éviter qu'il souffre. C'est juste formidable.
N'empêche cette intro clipesque et de très mauvais goût où Wahlberg dit qu'il croit dans la muscu, c'est juste phénoménale. Il n'y a qu'aux USA que l'on peut entendre une phrase pareille. D'ailleurs la femme du black a tout compris en disant que la muscu c'est pour compenser un petit pénis impuissant. Je l'ai toujours dit. Et Freud m'approuverait.
En somme, soyons clairs, ce film c'est juste n'importe quoi du début à la fin, c'est mal branlé, c'est souvent visuellement immonde parce que Bay ne peut pas résister à l'envie de foutre un petit effet dégueux mais je me suis bien marré. Peut-être pas autant que devant Bad Boys II ou la première heure de Transformers II, mais j'ai bien ris.
En fait le film correspond exactement à ce que je voulais voir, une énorme connerie avec des acteurs que j'aime, réalisé n'importe comment, au détriment du bon goût le plus évident. Sauf que pour la première fois de sa carrière j'arrive à rire du film de Bay sans me moquer. Je ris parce que c'est drôle et que c'est voulu drôle. Je ne ris pas parce que c'est atrocement nul comme Transbider II.
Même si j'avoue que Bad Boys II, j'ai dû rire plusieurs fois au premier degré aussi.
En fait c'est con à dire, mais le film rempli son contrat et parvient même à ne pas distiller un message nauséabond parce que ces mecs sont des cons, on les aime bien pendant le film, mais ça reste des cons. On n'a pas envie de les imiter, ils sont ridicules.
Après j'émets des réserves sur le monologue final qui lui est plus premier degré, moins dans la déconne et passablement con. Mais bon. Comment bouder son plaisir devant cette choucroute munster saucisse ?
J'adore Mark Walhberg, j'aime bien aussi Dwayne Johnson mais là, les gars qu'est ce que vous avez foutu. Sans rire, le film est minable, aucun rythme, l'histoire vraie bah on n'y croit pas une seconde (ça c'est un vrai problème non ?).
lhomme-grenouille
Personnellement, je n’ai jamais attendu de Michael Bay de la réflexion ou de la profondeur... Moi si je vais voir les films de ce mec c’est parce que j’estime qu’il a quand même une sacrée maîtrise du rythme et un véritable sens de l’action régressive. Aller voir "No Pain, No Gain", c’était pour moi le possible plaisir de revoir l’ami Michael à l’œuvre autrement qu’avec plein de gros effets numériques qui tachent de partout. Et le pire, c’est que ça a marché : le plaisir fut là... deux minutes. Parce que oui, je ne retire rien à ce que j’ai dit : il y a dans ce film une vraie science du rythme, c’est pêchu. Mais bon, quand j’ai vu que Bay allait se lancer dans une sorte de trip second degré sur des bodybuilders et les valeurs de l’Amérique, j’ai compris que c’était mort… Désolé, mais ce mec est tout sauf subtil, tout sauf second degré. Et les minutes qui suivirent ne firent que le vérifier. Les personnages sont atrocement potaches, l’humour d’une bassesse consternante et le propos n’est finalement même pas compris par son propre auteur. Désolé Michael, mais il ne suffit pas de dire « Eh mais j’ai fait exprès que ça ait l’air con ! » pour que ça ne le soit pas. Et franchement, tu as beau être un dieu du rythme, enchaîner connerie sur connerie avec un rythme divin, ça n’a pour seule conséquence que de rendre le spectacle divinement consternant. Encore une fois, j’aime beaucoup Bay, mais là... c’était juste trop costaud pour lui.
D'habitude abonné aux blockbusters bourrins et décérébrés prônant la supériorité américaine, Michael Bay s'est fait une réputation de beauf au style outrancier et misogyne et avec Pain & Gain il prouve qu'il est bien plus que ça sans pour autant se renier, un joli coup de maître qu'on n'attendait pas de sa part. Le film retrace l'histoire "vraie" du gang Sun Gym, trois culturistes plus débiles les uns que les autres qui ont décidé de voler le "rêve américain". Bay était donc le candidat idéal pour retracer leur histoire car il fait lui même partie de cette Amérique qu'il a aidé a ériger, ici il se pause en critique de son propre style et il fait preuve d'une auto-dérision plus que bienvenue. Daniel Lugo incarné par un très bon Mark Wahlberg est le chef du gang qui croit que la vie se résume à une belle voiture, une belle maison et beaucoup d'argent, ne possédant rien de tout cela il va décider de voler, torturer et tuer son prochain pour ce qu'il croit qui lui revient de droit. Ce prenant pour un surhomme, il est d'un narcissisme aberrant ce croyant un génie alors qu'il n'est qu'un crétin fini, il est d'ailleurs à la fois fascinant et terrifiant de le voir ce perdre dans ses illusions qui le pousserons à commettre les pires atrocités sans que celui-ci ne s’aperçoive de la monstruosité de ses actes. Le film jouera constamment de se décalage en nous poussant à rire généralement lors des moments les plus durs
spoiler:
( Les tortures, La tentative de meurtre, le coup de la tronçonneuse et le barbecue sont des moments en totale décalage de ton )
.Il y a donc un humour très noir et le film s'impose comme une véritable satire de la société américaine croisement entre les frères Coen et Tarantino mais qui est magnifié par le style outrancier de Bay. Pour le reste du casting il est bon de retrouvé le formidable Tony Shalhoub et le charismatique Ed Harris mais Anthony Mackie quoique très bon est beaucoup trop mis en retrait sinon Dwayne Johnson est monumental, il hérite du personnage le plus intéressant du gang grâce à sa dualité morale et il tient ici le rôle de sa carrière. Pour sa réalisation Michael Bay fait du pur Bay avec une violence crue, gros plans lancinant sur des bimbos décérébrés et un rythme en dent de scie qui connait un véritable ventre mou et le film aurait gagner à être raccourci de vingt minutes. Mais ici il aseptise sa mise en scène que se soit dans le montage épileptique ou dans ses outrances habituelles qui sont ici justifié par le scénario notamment dans la glorification de la femme bimbo. De plus sa photographie est léchée rendant certains plans incroyablement beau notamment dans les ralentis et il nous gratifie de certaines idées de mise en scène plutôt ingénieuses qui nous prouvent encore une fois que malgré les réticences que l'on peut avoir à son égard il reste un faiseur d'image hors pair. Michael Bay signe clairement son film le plus accessible qui mettrons sans doute ses détracteurs comme ses admirateurs d'accord sur le faite qu'avec Pain & Gain il accouche de son meilleur film. En conclusion le film est intelligemment crétin, délicieusement beauf et 100% divertissant, en cela on pourrait tout simplement dire que c'est le film d'auteur selon Michael Bay.
.Il y a donc un humour très noir et le film s'impose comme une véritable satire de la société américaine croisement entre les frères Coen et Tarantino mais qui est magnifié par le style outrancier de Bay. Pour le reste du casting il est bon de retrouvé le formidable Tony Shalhoub et le charismatique Ed Harris mais Anthony Mackie quoique très bon est beaucoup trop mis en retrait sinon Dwayne Johnson est monumental, il hérite du personnage le plus intéressant du gang grâce à sa dualité morale et il tient ici le rôle de sa carrière. Pour sa réalisation Michael Bay fait du pur Bay avec une violence crue, gros plans lancinant sur des bimbos décérébrés et un rythme en dent de scie qui connait un véritable ventre mou et le film aurait gagner à être raccourci de vingt minutes. Mais ici il aseptise sa mise en scène que se soit dans le montage épileptique ou dans ses outrances habituelles qui sont ici justifié par le scénario notamment dans la glorification de la femme bimbo. De plus sa photographie est léchée rendant certains plans incroyablement beau notamment dans les ralentis et il nous gratifie de certaines idées de mise en scène plutôt ingénieuses qui nous prouvent encore une fois que malgré les réticences que l'on peut avoir à son égard il reste un faiseur d'image hors pair. Michael Bay signe clairement son film le plus accessible qui mettrons sans doute ses détracteurs comme ses admirateurs d'accord sur le faite qu'avec Pain & Gain il accouche de son meilleur film. En conclusion le film est intelligemment crétin, délicieusement beauf et 100% divertissant, en cela on pourrait tout simplement dire que c'est le film d'auteur selon Michael Bay.
Caine78
Ah, Michael Bay... J'ai beau avoir renoncé à retrouver un jour un spectacle digne de « Rock » de la part du bonhomme, le sujet de ce « No Pain, No Gain » me laissait espérer un divertissement potable, et c'est plus ou moins ce à quoi j'ai eu droit. Car franchement, ce film, il a quand même des qualités : il est dynamique, plutôt bien monté et offre quand même quelques vrais bons moments, se faisant un minimum critique du rêve américain lorsque ce dernier est fantasmé par des crétins le poussant jusque dans des extrémités aussi sordides. Alors c'est sûr : cela manque parfois sensiblement de subtilité dans le discours et les dialogues, sans parler d'un travail sur l'image parfois excessif et même assez inutile. De plus, même si Bay a sans doute voulu rester fidèle aux individus dont l'œuvre est inspirée, sans doute aurait-il fallu faire un effort pour rendre ces « héros » un tant soit peu sympathiques, ou du moins intéressants, car de ce côté-là, on est plus que limite... Très imparfait donc, inutilement long, mais pour une fois que le réalisateur s'éloigne de ces horribles « Transformers » pour nous offrir un spectacle potable et un minimum critique de la société américaine, après tout : pourquoi pas.
"Pain & Gain"(oui,je boycotte le titre français), dernier film de Michael Bay. Alors qui dit film de Bay, dit aussi scénario quasi inexistant, humour lourd, action a la pelle, et tares de mise en scène. On avait donc tout a craindre de ce film. Et bien non, Bay surprend complètement son monde, en réalisant un film qui se tient tout du long et qui (enfin) raconte quelque chose. Inspirée d'une histoire vraie, Bay en fait une comédie noire, ironique et sarcastique, avec en prime une belle critique de la société américaine. L'ami Michael prend son temps, et pose doucement les bases de son film, et on constate que le tout prend très bien : humour qui fait mouche, histoire qui se suit avec plaisir racontée de façon originale, et absence totale de scène d'action (ou si peu). Cette bande de joyeux cons, sur-bodybuildés nous fait bien marrer, tant ils sont cons, sans pour autant être vraiment attardés. L'ensemble des acteurs joue très bien, Wahlberg en tête mais la surprise est a noter du coté de Dwayne "The Rock" Johnson, dans un rôle inhabituel et complètement décalé : cette montagne de muscles amoureux du Christ et ne supportant pas la violence est franchement tordante. Bon, bien sur, Bay a ses tares et il se les trimbale encore (un peu) ici : ralentis "classieux" insupportables tant ils ne servent a rien, juste pour donner une impression de coolitude. En fait c'est le seul reproche que je pourrais faire sur sa mise en scène car même sa photographie est très belle, voire par moments somptueuse. Film déjanté sans être hystérique, histoire et situations délirantes et très drôles, humour absurde rappelant celui des Coen (en beaucoup moins bien quand même), Bay se paie le luxe de critiquer la société américaine a travers ce qui est, sans aucun doute, son meilleur film.
Tout le monde pensait avoir perdu Michael Bay depuis qu'il s'est attelé à la saga régressive des "Transformers". Mais le revoilà avec un projet plus personnel,qui lui permet de renouer avec l'ironie et l'action trépidante et bon enfant de ses débuts hollywoodiens. "No Pain No Gain" traite d'une histoire vraie de culturistes qui deviennent kidnappeurs amateurs pour accéder eux-aussi au rêve américain. Mais rien ne se passe comme prévu... Bay,qui a enfin pu retourner à Miami,sa ville de coeur et d'habitation,se fait un plaisir de transformer en crétins magnifiques ces bodybuilders attachants mais grotesques. Dwayne Johnson,l'ex-champion de catch,connaît bien cet univers où culte du corps et prise de stéroïdes sont les deux mamelles. Il s'éclate en chrétien renconverti tortionnaire! Même second degré salvateur dans les interprétations de Mark Wahlberg et Anthony Mackie,qui opposent leur corps sculpté à leur mentalité enfantine. Ce thriller d'action,qui porte bien la patte Bay(plans très courts,ralentis...)ne s'arrête jamais d'être bavard et actif. On ne regarde pas sa montre une fois en 131 minutes,ce qui est très bon signe. Un bon coup de pied dans la fourmilière des blockbusters trop propres.
Le meilleur film de l'année selon moi. Bay montre enfin a tous ceux qui le croyais incapable d'autre chose que Transformers, Bad boys et Armageddon qu'il est un génie. Tiré d'une histoire absolument vrai, on ne sait plus vraiment que penser à propos de ce trio de meurtriers bizarrement attachants, réalistes, et interprétés de façon magistrale par 3 acteurs a qui l'on n'aurai jamais deviné un tel talent (mention a TheRock : exceptionnel en comique, Mark Wahlberg : Attachant et troublant en meurtrier, et a Tony Shalhoub alias Monk, taré au possible). Des plans sublimes, plus beaux encore que la plus belle photo de Yann Arthus Bertrand, une musique magnifique, un scenario dense avec de nombreuses situations différentes, une image sublime, propre, coloré et parfaitement maitrisée. Et pour finir un mélange de genres savant. Noir, violent, triste et hilarant à la fois. Merci a toi Bay pour ce chef d’œuvre.
Pour une fois, l'affiche ne ment pas. "No Pain No gain" est sans contexte LE meilleur film de Michael Bay ! Loin des gros films d'action où ça explose de partout et ceux la plupart du temps pour rien. Voilà qu'ici il revient à un film plus intimiste et en même temps plus personnel. On sent que Bay voulait faire ce film ou du moins raconter cette histoire. Car cela se voit. Pour une fois, la mise en scène est classe. Certes ça bouge toujours un peu dans tous les sens. Mais dans l'ensemble c'est une vraie réussite. La photographie est magnifique et certaine plane ou ralentit son super stylé. Les dialogues sont bien écrits, les acteurs justes et bien choisis. Et le montage extraordinaire. Dire que cette histoire est vraie, ça fait froid dans le dos... Car à première vu tout est authentique: C'est donc un régal de suivre l'histoire de ses culturistes bas du front et doper qui décident de faire de l'argent facilement en organisant un kidnapping! Oui, mais voilà, avec le QI d'une moule on n'a pas l'équipe d’Insaisissable ! Et le carnage qui s'ensuit est à la hauteur de leurs intelligences ... Beaucoup de scènes sont tellement connes qu'elle en devienne anthologique, No Pain no Gain est l'excellente surprise de cette rentrée . Le film qui réconcilie Michael Bay avec le cinéma, ici ni boursouflures, ni explosions: juste des dialogues, beaucoup d'humour, et surtout du travail et de la passion. No Pain no gain et LE film de Bay, qui montre que quand il veut, il peut encore nous surprendre.
NeoLain
Douleur et le gain du plus mauvais Michael Bay de sa filmo. A part la bande-son et l'auto-dérision de Dwayne, tout le reste m'a déplu, je pensais pas autant. Très vite, je veux dire à partir du kidnapping, la grosse sensation que tout tourne en rond. Le coté barré mal agencé, creux, donc, inefficace. Le film n'a pas réussi à me divertir. Puis sinon, au vu de son sujet, une histoire vraie je le rappel. L'absolu soin de son corps, le patriotisme, le rêve américain, ok, mais j'ai pas eu un déclic ou un intérêt pouvant me dire que l'ensemble soit intéressent. Au contraire, le tout m'a paru comme un fait divers bien quelconque.
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