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Un visiteur
4,0
Publiée le 1 janvier 2014
La nature dans toute sa beauté et sa cruauté... Des paysages superbes, des bêtes mignonnes comme tout, une belle histoire et la très belle musique de Philipe Sarde... Très joli moment à partager !
Beau ! Un beau film silencieux 100% naturel. Ça se rapproche plus du conceptuel mais ça reste très très plaisant à regarder. L'intérêt réside vraiment dans les images de nature, à part ça il n'y a pas grand chose, attention à ceux qui veulent de l'action ou un scénario béton.
Un film touchant qui montre bien la nature avec ses habitants. L'histoire est bien interprété pour résumer la vie d'un ours et de son ourson dans la nature. Ce qui est curieux ce que les ours ne parlent pas et pourtant on ne peut pas s'ennuyer. On ne pas dit grand choses sur le casting car ce sont les l'ours qui sont les vedettes de ce film. Des bons moments de tendresse à regarder sans se lasser et même à rigoler comme au moment où on voit l'ourson qui essaie de casser un petit arbre. tout les émotions sont réunis comme la tendresse, l'amour, la rage et ce qu'on ressent quand on est perdu et en danger. Des beaux ours à admirer. Des décors de la nature jolies à voir. Un film à regarder pour passer un moment tranquille.
Un superbe conte animalier avec beaucoup de prouesses techniques et une splendide direction des acteurs humains ou bien animaux. Un grand coup de chapeau au gigantesque plantigrade, véritable héros du film, à son petit compagnon et à Tchéky Karyo, toujours impeccable dans ses prestations.
En 1988, pour son cinquième long-métrage, Jean-Jacques Annaud (qui a déjà réalisé "La victoire en chantant" (avec Dewaere) et le non moins-sulfureux "Nom de la rose") contacte le producteur Claude Berri et lui envoie ses quelques lignes : "un ourson orphelin, un grand ours solitaire, deux chasseurs dans la forêt. Le point vue des animaux". Réalisateur et producteurs tombent d'accord. Annaud met ainsi en scène le roman de James Oliver Curwood ("The grizzly king") sur lequel il réfléchissait depuis 1981, et ce avec le scénariste Gérard Brach (il a commencé à travailler avec Berri sur son "Vieil homme..." et a continué avec Polanski ("Tess", "Le locataire", "Frantic"...) et Annaud ("L'amant", "Sa majesté Minor"...)) qui signe ici une magnifique ode à la nature. Gérard n'intervient pas, et ça, c'est tout le piquant de ce grand Monsieur, regretté d'ailleurs, qui laisse la caméra de Jean-Jacques aller là où elle se promène. Une histoire simple, racontée par les animaux-acteurs eux-mêmes. Sur chacun de ses tournages, Jean-Jacques Annaud a toujours pris soin des animaux qu'ils dirigeaient. "L'ours" ne déroge pas à la règle, je peux donc féliciter tous les dresseurs qui ont fait du beau boulot. Tous mes chapeaux, messieurs. Il y a donc l'ourson Youk, formidablement mignon et complètement compréhensif, l'ours Bart (revu au cinéma dans le Disney-nature "Croc-blanc" et "L'armée des douze singes" notamment), magnifique et royal. Tchéky Karyo, dans le rôle du "chasseur élégant", gagna avec "L'ours" ses galons de star. Sont présents aussi Jack Wallace ("Nixon" d'Oliver Stone) et André Lacombe ("Le grand chemin" de Hubert). Ajoutons là-dessus les magnifiques paysages des Montagnes Rocheuses canadiennes (Colombie-Britannique) portées par la caméra d'Annaud et la somptueuse musique de l'Orchestre symphonique de Londres, et l'on tombe dans ce conte initiatique dans lequel Jean-Jacques nous transporte corps et âmes. César du meilleur film 1989 complètement justifié : une réussite majeure (prouesses techniques et visuelles magnifiées par la photographie lumineuse). Chef d’œuvre absolu du genre (film animalier). Un incontournable ! Spectateurs, évadez-vous !!
J'ai mis longtemps avant de me décider à visionner ce film, tant j'étais persuadé de m'ennuyer. Eh bien, pas du tout ! On ne voit pas le temps passer et on vibre en suivant les aventures de ce petit ourson privé de maman et obligé de survivre dans un environnement hostile. Un vrai beau film !
Un hymne à la nature grandiose. Ce film d'aventures presque muet est un pari remporté haut la main par JJ Annaud. En effet, le concept ( des personnages principaux qui sont des ours ) risquait de tomber dans le documentaire animalier. Or ce n'est pas du tout le cas. La dramaturgie est présente ( à petite dose, juste ce qu'il faut ) et le cinéaste nous raconte une histoire, une histoire simple certes, mais une histoire magnifique. Le film est éblouissant sur la forme. Certains plans sont d'une beauté sidérante. A ce niveau là, on peut même d'ailleurs parler de pureté, terme souvent galvaudé et auquel le film redonne son véritable sens. En effet, regarder se mouvoir ces animaux dans les majestueux paysages par la caméra de JJ Annaud est une expérience fascinante. La mise en scène est grandiose et on frôle l'état de grace dans certaines séquences. Dommage que quelques éléments du récit tirent un peu l'ensemble vers le bas l'empêchant pour moi d'atteindre le statut de chef d'oeuvre. A ce titre, le rapport homme/nature, s'il est bien présent, est un peu sous-traiter ce qui est dommage. Le dénouement bien que puissant n'est pas à la hauteur du reste. Parmi les trois acteurs humains du films, Tchéky Karyo apporte une véritable présence, avec un regard bleu d'une complexité qui reste imprimé sur notre rétine. Les humains ne sont pas caricaturés et JJ Annaud parvient à éviter le manichéisme. Les hommes restent toutefois des éléments perturbateurs de cet environment et je trouve qu'il aurait fallu pousser encore plus loin le concept en réduisant encore plus les scènes de dialogue entre humains. Mais ce n'est que du détail, JJ Annaud signe un très grand film, une tranche de vie sur Terre lumineuse ou se rencontrent divers espèces dans un environment d'une beauté à couper le souffle.
Le film est de qualité et est quand même meilleur que " La guerre du feu " . L'émotion passe mieux . Il est vrai que c un peu dommage qu'on ne voit pas souvent les hommes . Le film est beau et très bon de par sa maitrise et des ours qui sont tous simplement géniaux .
C’est un véritable tour de force qui nous est offert par Jean-Jacques Annaud, conter le destin croisé d’un ourson orphelin, de l’ours solitaire qui l’adopte et du chasseur qui les traque, sans animations ou effets-visuels d’aucune sorte. A sa sortie en 1988 le film fut très largement plébiscité par le public français, il faut dire que le cinéaste fait preuve d’une incroyable maîtrise lorsqu’il s’agit de mettre en scène ces animaux majestueux. Car ce sont effectivement Youk et Bart (le véritable nom des deux ours) qui sont les véritables personnages principaux de cette histoire prenant place en Colombie-Britannique au Canada, leur dressage et celui des autres animaux est d’ailleurs très impressionnant et il permet d’insuffler une authenticité présente à chaque plan. Face à eux, Tchéky Karyo, interprétant tantôt le chasseur, tantôt la proie, est quasiment la seule présence humaine de film et il livre une bonne performance. Avec un rendu final plus proche du documentaire que de l’objet cinématographique, Annaud loupe le coche. En cause, le rythme beaucoup trop lent de cette œuvre qui souffre grandement de son mutisme et du manque de partitions symphoniques qui auraient plus combler ce vide et cet ennui. Le message final de cette histoire laisse tout de même perplexe, on vient néanmoins nous questionner sur un certain nombre de sujets relatifs à la place de l’homme dans l’écosystème que ce soit avec la chasse ou la réduction de plus en plus alarmante de l’habitat animal. Contre toute attente (ayant beaucoup d’admiration pour les long-métrage laissant la part belle aux aminaux), "L’ours" est une énorme déception, n’arrivant jamais à véritablement accrocher le spectateur le film de Jean-Jacques Annaud restera à mon goût comme un premier rendez-vous raté. Il se rattrapera par la suite avec "Deux Frères".
Il y a deux films qui ont marqué ma passion pour le cinéma et le premier est justement "L'ours". C'est le premier film que je me souviens avoir vu au cinéma, c'est la première œuvre à m'avoir ému et c'est la première fois que j'ai pleuré devant un long métrage. Donc voilà un film plein d'émotions qui a laissé en moi un profond sillon, dix ans ont suivi pour comprendre ma réaction jusqu'au jour où j'ai vu "Johnny s'en va-t-en guerre" qui, lui, m'a fait comprendre ce qu'une image peut provoquer en nous. Alors depuis "L'ours", je regarde film sur film, peut-être juste pour éprouver à nouveau cette immense sensation. Rien que pour ça, je donne la note maximale à cette œuvre écologiste, poétique et novatrice, rien que pour ça, une place amplement méritée dans ma DVDthèque. Des paysages naturels splendides, quelques séquences envoûtantes. Un chef d'œuvre.
Il a fallu beaucoup d'imagination et de patience à J.J. Annaud pour capter les scènes émouvantes, drôles ou parfois cruelles de cette fabuleuse aventure animalière. Certes, le scénario est très sommaire, on se contente de suivre un ours Kodiak adulte et un ourson dans une pérégrination afin d'échapper à des chasseurs, il n'y a pratiquement pas de dialogues, et les seuls humains sont assez discrets, les stars, c'est les ours. Une fois qu'on a accepté ce concept, on se laisse emporter par la beauté des images et d'un décor naturel à couper le souffle, c'est un hymne à la nature (avec une vision parfois un peu contemplative), une ode à l'amour dont on sort le regard lavé et l'âme purifiée, en même temps un beau challenge technique pour Annaud..