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Ducerceau
14 abonnés
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5,0
Publiée le 14 décembre 2021
Un chef-d'oeuvre de film animalier. Avec des images magnifiques de plantigrades en pleine nature. Aussi émouvant que le Bambi de Walt Disney. Et surtout presque sans paroles. Pourtant on comprend tout car on sent comme les animaux.
Il est quand même assez fort ce film. C’est vraiment étonnant ce que que Jean-Jacques Annaud et arrivé à faire comme prise de vue et le boulot de dressage que çà à du être ! Très peu de dialogues et une histoire assez gentillette mais rien que ces belles images, ces paysages, cette nature et la complicité des deux ours font qu’on passe un bon moment attendrissant et avec de la poésie. Chouette.
Avec son cinquième long-métrage sorti en 1988, Jean-Jacques Annaud livre un conte très attachant. On suit les péripéties d’un ourson orphelin recueilli par un vieux mâle solitaire qui découvre l’apprentissage de la vie. Malheureusement, les deux ours sont poursuivis par des chasseurs (Tchéky Karyo et Jack Wallace). Sans tomber dans le documentaire animalier et avec très peu de dialogues, le réalisateur parvient à restituer une quantité d’émotions. Bref, le périlleux exercice de style est parfaitement réussi tout en rendant un vibrant hommage à la cause des animaux sauvages.
Indéniablement, Jean-Jacques Annaud est un homme de défi. Le réalisateur n'a pas son pareil pour s'atteler à des projets hors des sentiers battus, et le pari était admirablement relevé avec l'Ours, ou comment rendre captivant un film pratiquement sans paroles (peu de personnages humains), juste en rendant compte de la beauté et de la rudesse des paysages montagneux, tout au long d'un récit d'apprentissage à la trame classique mais à l'efficacité quasi imparable. La force évocatrice de la mise en scène est toujours aussi vivace, même avec les années.
Film somptueux ou l'on suit un ourson à travers la forêt. Il faut tout d'abord commencer par souligner la qualité de la photographie ainsi celles des décors et surtout de la mise en scène. On a clairement l'impression de regarder un documentaire, logique c'est le but. Le fait de ne pas avoir utilisé de voix off et de mettre très peu de musique est intéressant, mais c'est à double tranchant. Autant cela amplifie la qualité du récit et des images mais parfois certains moments peuvent paraître assez long. C'est le seul reproche que je peux faire à ce film car sinon c'est merveilleux. Surtout que je n'ai pas abordé le contenu. C'est un film vraiment très émouvant et touchant. Toutes les épreuves que vit ce jeune ourson sont terribles. Mais cela renforce encore plus la personnification de la bête. L'ours est ici considéré comme un vrai humain, il y a un vrai arc narratif autour d'eux. Ils ont de vrai sentiments, un vrai caractère, on explore même parfois les souvenirs et rêves de l'ourson. Et en plus de ces moments difficiles, il y a toute une partie ultra mignonne et apaisante. C'est à partir de la rencontre entre les 2 ours jusqu'à la rencontre cette fois ci moins heureuse avec les chasseurs. Car oui c'est ça aussi l'intérêt de film. Voir les chasseurs traquer le bestiaux, parcourir leurs caractères, jusqu'à la confrontation et que l'un d'eux prennent conscience que ce qu'ils font n'est pas bien en épargnant la vie de l'ours. C'est une vraie critique sur le braconnage et c'est bien fait. En plus les chasseurs ont de supers acteurs à savoir Jack Wallace et aussi et surtout Tcheky Karyo magistrale dans son rôle. Vraiment ce film est une vraie ode à la vie animale et à la nature. Une réalisation somptueuse, un point de vue nouveau, une histoire très prenante. Ce film est tout simplement magique. A voir en famille.
Un film familial d'aventures de Jean-Jacques Annaud, dans lequel la beauté de la nature prévaut sur un scénario simplifié. Même s'il parait peu probable qu'un tel prédateur soit capable d'autant d'altruisme et de prendre sous son aile (enfin sous sa grosse patte velue terminée par des griffes acérées, mais l'expression devient dans ce cas un peu longue) un ourson aussi orphelin que Bambi, cela permet de donner des sentiments et des comportements humains à un animal sauvage. Et cela se transforme ainsi en un joli conte animalier capable de plaire à tous, de 7 à 77 ans, avec de très belles scènes notamment le face-à-face entre l'ours et le chasseur sur la falaise ou la poursuite de l'ourson par le puma.
Des chasseurs d’ours, pour leurs peaux, poursuivent sans relâche une proie. Au même moment, un jeune ourson se retrouve orphelin et tente de se faire adopter par ce même gros ours mâle. Jean Jacques Annaud en filmant ces deux ours nous offre un superbe conte animalier ; et il aura d’autres beaux films animaliers à son actif dans sa filmographie. On est en 1988, le numérique n’a pas encore cannibalisé le 7ème art. Tous les plans sont magnifiques et relèvent aussi bien souvent de la prouesse technique lorsqu’il fait cohabiter dans la même scène deux animaux antagonistes ou l’ours et l’homme. Sobre en dialogues, c’est un film qui se regarde. En mode documentaire, Annaud nous raconte une histoire à travers un montage astucieux et en fait une véritable fiction. On se prend d’affection pour ces deux plantigrades bien plus que pour le trio d’humains qui les pourchassent. Dans cette histoire de vengeance, on choisit bien vite son camp. Annaud nous présente des ours partageant de nombreux comportements communs avec notre espèce, ce qui les rend touchants et accessibles. Par contre, sans tomber dans du Disney non plus, le penchant anthropomorphiste du film peut quelquefois être excessif et dérangeant. A voir absolument en famille ; 9 millions de spectateurs avaient été le voir à sa sortie. tout-un-cinema.blogspot.com
L'OURS (1988): Deux grandes stars pour cette aventure animalière. Youk, l'ourson orphelin, et Kaar l'ours solitaire. Un duo qui apprendra à se connaître devant la ténacité de deux chasseurs (Tchéky Karyo et Jack Wallace). Produit par Claude Berri et réalisé par Jean-Jacques Annaud, ce film est une vrai petite merveille. Il réussira à nous émouvoir en nous racontant une histoire pleine de tendresse sans véritable dialogue. Deux ours expressifs possédant des moyens de communication remplis d'émotions. Kaar, un ours adulte qui prendra soin de protéger ce mignon petit ourson obligé de s'adapter à une nouvelle vie rude et sauvage. Ici, la force des images, la musique, les atmosphères sonores et les lumières deviendront porteuses d'un lot de sensations fortes. Un grand moment d'évasion, un vrai bonheur devant la splendeur de ces décors naturels isolés de notre monde agité. Ce réalisateur, Jean-Jacques Annaud, en grand perfectionniste, avantagera les expressions comportementales de tous ses personnages afin de souligner chaque aspect naturel pouvant insuffler la richesse de cette attendrissante histoire. Un tour de force technique qui demeurera un très beau spectacle. Une belle aventure à ne pas louper.
Un chef d'œuvre. Une ode à la vie Animale. Une réflexion contre la chasse et la redemption d'un chasseur (ça peut montrer que même un chasseur peut se mettre à réfléchir et enfin avoir de l'empathie envers les animaux qu'il chasse (chose que l'on voit déjà un peu lorsqu'un de ses chiens meurt). Comme écrit Jean Jacques Annaud à la fin du film: "Il y a un plaisir plus grand que de tuer: celui de laisser la vie".
Magnifique oeuvre signée Jean-Jacques Annaud. Ce qui frappe c'est la qualité des images, qui sont époustouflantes. Le travail de mise en scène et de dressage est remarquable et nous transporte totalement de bout en bout. L'histoire est captivante et très touchante. Ce film est une belle épopée dans les Rocheuses Américaines spoiler: (même si le film n'y fut pas tourné en réalité !) .
Incroyables images d'une créature fascinante et en danger : l'ours. Le film de Jean-Jacques Annaud nous émeut profondément par cette intrigue du petit ourson qui se retrouve tout seul après que sa mère meure écrasée sous un rocher... Braconniers, puma, famine, tout n'est que mort assurée pour le petit, et pourtant, il ne s'avoue pas vaincu et tente même de copiner avec un mâle blessé par un binôme de braconniers (qui nous font jurer copieusement). Comment peut-on avoir envie de tuer pareille beauté et mignonnerie incarnées, voilà un bien grand mystère. On jetterai presque le téléviseur par la fenêtre, en voyant la monstrueuse scène où les deux hommes rient de voir l'ourson pleurer spoiler: face à ce qui semble être la peau de sa mère ... On pourra d'ailleurs reprocher l'excès de narration "arrangée", ayant affaires à des ours dressés (nous ne sommes pas dans un documentaire) qui parfois ont des scènes un peu dangereuses (l'ourson à moitié noyé dans les torrents... On n'est pas vraiment sûrs du bienfondé de la scène), ou même les scènes de rêves psychédéliques qui cassent complètement l'impression de réalisme, assez dommage. Mais le message de la supériorité de l'ours, clément dans le choix de "laisser l'autre vivre", rappelle aux forcenés de la gâchette le respect de la vie, et on n'en demandait pas moins. Un très beau film pour les amoureux des animaux (vivants).
Un film particulier assez réussit pour mettre en scène des animaux, des ours notamment un ourson dans des situations dramatiques. Assez réaliste et la confrontation avec les hommes difficile à éviter mais cela donne aussi du relief.