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Un visiteur
2,0
Publiée le 1 octobre 2012
Seul attrait du film les mouvements de caméras dans certaines scènes. Histoire sans envergure et techniquement ça a mal vieillit. Et les interprétations sont assez minable.
Un Ophüls clairement mineur de chez mineur et mineur associés avec une intrigue vue et déjà vue qui ne vaut pas une gamelle de riz trop cuit et un aspect sonore pas fameux. Mais il y a un peu de bon quand même dans cette gamelle. Simone Berriau n'est pas désagréable à regarder et la séquence où elle est avec un serpent est assez prenante, Ophüls prouvait encore une fois qu'il savait faire bouger sa caméra mieux que quiconque avec de beaux panoramiques et se permet quelques petites audaces techniques intéressantes comme le fondu avec la robe ; autrement il y a quelques plans de femmes pas inintéressants et il y a même un personnage de lesbienne. Pas fameux fameux mais il y a quelques grains qui se laissent manger tout de même.
Ce film fait partie du patrimoine du cinéma français car il est signé Max Ophuls et décrit le milieu agité du music-hall des années 1930 à Paris. Il montre également quelques scène de la campagne rurale, on y voit de nombreuses jeunes filles peu vêtues, vivantes et espiègles. L'héroïne est tristounette mais son galant compense par une bonne humeur charmante. Il y a aussi une sombre histoire de drogues qui prendra des proportions excessives grâce à une police un peu ridicule. Bref, pas un grand film surtout pour Ophuls dont on reconnaît seulement par moment la mise en scène fluide et la délicatesse de ton; seule l'ambiance générale du théâtre l'a vraiment intéressé. Les dialogues bavards n'ont rien de particulier et sont parfois difficiles à suivre comme souvent avec les films anciens qui voient se dégrader leurs bandes son. Simone Berriau qui a tant donné au théâtre français du vingtième siècle n'a pas trop l'occasion de se mettre en valeur et elle ne chante plus. On pouvait s'attendre à une Divine plus ''divine''.