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Un visiteur
2,5
Publiée le 23 mai 2007
Confirmant la tournure prise par le troisieme episode,ce Rocky ce veut totalement dechainé,1h30 sans temps mort entre flashbacks clippés,entrainements survoltés et combats titanesques,le tout magistralement accompagné par une bande son innoubliable.On regrette tout de même que le scenario ce soit completement effacé derriere le divertissement de haute volée.Il ne faut cependant pas bouder son plaisir,on passe un tres bon moment!
Pour la 1ère fois dans la série des Rocky on sent que le film a été fait uniquement dans le but de faire de l'argent. Le scénario est couru d'avance, et Drago fait un adversaire très fade à affronter pour Rocky (il faut dire qu'il ne dit seulement 2 phrases en tout et pour tout dans le film). De plus, en supprimant Apollo la série se prive de l'un de ses piliers les plus charismatiques et il sera bien difficile à remplacer. Côté musique on reste dans la lignée des opus précédents avec une foule de tubes en puissance et un sensationnel show de James Brown. Par contre le film fait vraiment trop années 80 avec des coupes de cheveux ringardes (la brosse de Drago est tout simplement affligeante), les lunettes de soleil ont des verres disproportionnellement grands et la musique d'ambiance à forte base de synthétiseurs nous amènent autant de détails kitschs complètement dépassés. Le film se laisse tout de même regardé (notamment grâce à sa B.O. d'enfer) mais est bien loin d'égaler ses prédécesseurs.
Surement l'un des plus grands navets de l'histoire du cinéma. Le 3 était déjà risible, mais là, je me demande si le 0 étoile n'est déjà pas trop bien pour ce film. Cette fois-ci Rocky, représentant d'une amérique bien-pensante, affronte le monstre soviétique Ivan Drago. Un combat au sommet donc. La soucis c'est qu'on a constamment l'impression que Dolph Lundgren fait le tour de son ring, non pas pour taper Rocky, mais surtout pour trouver un brin de personalité à son personnage de Boxeur-punk-trisomique-cobaye-aphasique. Le scénario (si il y en a un) et d'une previsibilité pitoyable (devinez quoi?l'Amérique sort victorieuse de l'URSS défaite, incroyable non?!). La morale est preservée grâce à cet indéniable bon sens de Rocky: "si je peux changer, tout le monde peut changer" Sur cette phrase, les dirigeants soviétiques applaudissent l'américain et retournent leurs vestes en devenant supporter de Sylvestre. A cela faut-il ajouter la multitude de flash-backs rappelant les autres épisodes (montage digne d'un gamin de 12 ans au passage). Et l'entrainement de Rocky en terre russe atteint des pics de niaiserie, quand celui-ci aide un traineau à se sortir de la neige ("il est trop gentil ce rocky, je l'adore"), et ou on voit parallélement l'entrainement de Drago, ou ce dernier court, souleve des poids, etc...sur une musique digne des premiers jeux videos de Game Boy. En somme, ce film est d'une bêtise rare avec un scénario inexistant pour une morale patrioticardes des plus douteuses...mais Rocky termine enveloppé dans le drapeau américain ce qui nous offre une trés trés trés belle image finale.
Fan de rocky. J'aime même vu ce film 3 fois au ciné ( j'avais une excuse... j'avais 9 ans ).
Bon apres la bonne surprise du dernier rocky( Le 6 ) je me suis regardé la saga en entier. Le 4 est vraiment le plus mauvais . Il est d'un vide... Le scenario est plat, il n'y pas l'emotion qu'on trouve dans les autres rocky. Il est vraiment trop "années 80" ce qui le rends assez kitch. Le film dure moins d'1h30. De plus il y a des flashbacks sur les rocky precedents et même des flashback sur le film. Si on enleve tout cela, il dure 1h10 :)
La bande son est sympa ( une etoile ), dommage qu'on ne retrouve par la bande son de Bill Conti.
Après Mr.T., Dolph Lundgren. Ce quatrième pisode sent vraiment bon le vestiaire du Parc Des Princes. Entre un Jaaaaaames Brown chantant son "Living in America" et ses séances d'entrainement en pleine U.R.S.S., ce "Rocky IV" fait pitié.
Un Rocky un peu trop caricatural : surtout sur la vision dont les américains avaient des russes à lépoque. Dolph Lundgren certes charismatique par son phisique devient comique du fait qu'il ne dis quasi rien tout au long du film, ne sourit jamais. Pour ça femme et les dirigeants russes c'est aussi très cliché. Le + du film : le cadeau d'anniversaire de Rocky à Paulie complétement loufoque.
On dit beaucoup de mal de ce quatrième Rocky. C'est probablement à cause de son scénario beaucoup plus centré sur l'action. Celle-ci prend en effet une place bien plus importante ici mais elle est tellement efficace qu'on ne peut que bien s'amuser. Il faut voir ce film avec plaisir et c'est gagné.
Et voilà encore un excellent Rocky! Sly, ici encore à la réalisation pour le troisième Rocky consécutif, arrive à faire du Rocky tout en innovant et en se dépaysant. Il reste à la même place en bougeant, c'est très fort. Sans être le meilleur de la saga, ce film constitue tout de même un excellent épisode.
Si je laissait parler toute ma subjectivité, je lui mettrais 4 étoiles. Alors je fais un compromis parcequ'il faut admettre que c'est super kitsch, très typé et inscris années 80, que c'est super prévisible. Cela étant, moi j'adore (la nostalgie sans doute un peu) et le combat final toujours aussi prenant.
spoiler: Voilà qu'après avoir perdu Mickey dans le film d'avant, c'est au tour d'Apollo Creed d'y passer...
La presse de l'époque avait ridiculement descendu ce 4e volet de Rocky, et elle s'est une fois de plus bien trompée ! Si l'on constate qu'il y a plus de longueurs que pour le précédent film, ici elles sont accompagnées d'excellentes musiques. Et lors de l'entrainement de Rocky, scène qui a duré assez longtemps, on voit défiler deux méthodes bien différentes d'entrainement, symbolique qui peut-être dépassée par l'opposition historique de l'époque entre l'URSS et les États-Unis. Pour ce point tout de même, nous nous devons de rester impartiales et réalistes : les États-Unis n'étaient pas le petit poucet, avec des valeurs simples et plus traditionnelles que les russes. Les deux puissances étaient bien plus semblables et proches que ce qu'on peut ressentir ici. Le combat de 12 minutes peut paraître court, bien que la durée soit similaire aux précédents (identique au 1er, le 2e et le 3e faisait 8 minutes), mais comme souvent dans les Rocky, il n'est pas le seul moment important de l'histoire. De plus, il est très intense. A noter ici l'impeccable musculation de Stallone, qu'on peut considérer comme musclé sec mais aussi en épaisseur et qui ne démérite pas face à Dolph Lundgren, qui lui n'est pas en reste malgré ses 1m96. Pour la comparaison, Stallone fait 19 cm de moins... Je ne pense pas que cette réalisation soit à prendre comme un moyen propagandiste de la part des américains car il a été produit en 1985, alors que l'URSS s'affaiblissait déjà beaucoup et que le plus fort de la Guerre froide était déjà passé depuis longtemps. Stallone a juste surfé sur un sujet d'actualité se prêtant tout à fait à une incorporation dans l'histoire de l'un de ses Rocky. Bien joué l'artiste.
Prendre ce film au sérieux autrement que pour son fantastique combat entre Drago, le géant russe, qui ne parle pas mais qui n'en pense pas moins et Rocky, l'américain valeureux, serait une erreur de jugement.
Rocky 4, c'est du pur plaisir, avec James Brown qui vient faire le show, que demander de plus, mmmh ?