Rocky IV : Quand Rocky Monte Sur le Ring et les Clôtures de la Guerre Froide Tombent
Le quatrième volet de la saga culte "Rocky" nous ramène Rocky Balboa (Sylvester Stallone) en pleine forme, prêt à fracasser des crânes comme des pastèques lors d'un barbecue texan. Après avoir mis KO Clubber Lang, Rocky vit sa meilleure vie, jusqu'à ce que son pote Apollo Creed (Carl Weathers) décide qu'il est temps de remettre les gants. Mais attention, pas contre n'importe qui, hein ! Non, contre Ivan Drago (Dolph Lundgren), un boxeur russe qui pourrait servir de modèle pour les Terminator. Spoiler alert : ça tourne mal pour Apollo, et Rocky, le cœur lourd, décide de partir en Russie pour rendre la monnaie de sa pièce.
Le film a beau être sorti en pleine guerre froide, on dirait une version boxe de Street Fighter II : USA contre URSS. Rocky représente l'Amérique avec ses poings d'acier, tandis que Drago, avec sa gueule de robot soviétique, est la personnification du méchant russe. Ce duel épique se prépare comme un combat de boss final dans un jeu vidéo des années 80. Le décor russe est aussi dépaysant qu'un niveau de Super Mario en mode "Siberian Winter".
Comme d'habitude, on a droit à une séquence d'entraînement épique où Rocky se transforme en Hulk à la montagne. Il soulève des bûches, court dans la neige et grimpe des montagnes. On dirait une pub pour les barres protéinées, sauf que là, c'est du sérieux. Pendant ce temps, Drago s'entraîne dans un labo high-tech qui ferait pâlir Tony Stark. C'est Rocky version old school contre un cyborg soviétique, et on adore ça.
Malheureusement, Burt Young (Paulie) et Talia Shire (Adrian) sont relégués au second plan. C'est comme si Mario partait sauver Peach, mais on oubliait complètement Luigi et Toad. Dommage, parce que leur présence aurait pu ajouter un peu de peps à cette recette déjà bien connue. Au moins, Stallone et Lundgren assurent le spectacle, avec une mention spéciale pour Drago, aussi charismatique qu'une version soviétique de Darth Vader.
Le combat final entre Rocky et Drago est un feu d'artifice de punchs et de sueur. C'est comme voir deux Super Saiyans se battre sur Namek : c'est intense, c'est grandiose, et on en redemande. Les coups pleuvent, le sang gicle, et chaque punch résonne comme une explosion. C'est de loin le combat le plus spectaculaire de la saga, un vrai déluge d'adrénaline qui justifie à lui seul le visionnage du film.
"Rocky IV" n'atteint pas les sommets des premiers volets, mais il reste un divertissement de qualité. Le scénario est aussi prévisible qu'un épisode de Pokémon, mais le changement de décor et l'intensité du combat final valent le détour. On ressort du film avec l'envie de taper dans un sac de frappe, en écoutant une playlist de musique des années 80. Alors, prêt pour le round suivant ?
En somme, "Rocky IV" c'est un bon gros popcorn movie, avec des muscles, de la sueur, et des poings qui volent. Un peu comme un match de boxe entre Captain America et le Winter Soldier, mais en plus musclé et avec des stakes géopolitiques en plus. À voir absolument pour les fans de baston et de nostalgie eighties !
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr