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Florian_bzh
6 abonnés
72 critiques
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4,0
Publiée le 3 novembre 2022
Un très bon quatrième épisode, les enjeux changent et Rocky ne se bat plus pour conserver / récupérer un titre de champion du monde mais pour ses valeurs, la vengeance d'un ami et pour son pays. Le ton de ce quatrième épisode est moins léger mais cela permet de renouveler la formule qui commençait à s’essouffler dans Rocky III. J'aime la dimension politique que le film essaye d'installer même si sa vision est très manichéenne cela apporte un élément neuf ! Évidemment un bon Rocky nécessite un bon antagoniste et ce dernier a été très bien choisi avec l'arrivée d'Ivan Drago, boxeur froid et titanesque disposant d'une allonge bien supérieure à celle de Rocky. Autre élément positif: le fait que le match se déroule dans un lieu hostile ce qui est une première. Le procédé qui amène le combat est également différent de ce que l'on a pu voir dans les autres épisodes. Bref tous ces nouveaux éléments permettent de renouveler suffisamment le film pour que l'on prenne du plaisir à regarder ce Rocky IV ! Je recommande !
Je passe directement du deux au quatre : pas sûr que cela gêne plus que cela ma compréhension de la saga. Ah, « Rocky 4 »... Un monument du reaganisme triomphant en pleine Guerre Froide, même si cela n'a pas retenu spécialement mon attention. En revanche, l'aspect incroyablement simpliste du scénario, lui, est assez sidérant. En gros : spoiler: Apollo Creed est tué après un match d'exhibition par le colosse russe Ivan Drago, Rocky veut le venger, part s'entraîner en Russie où la « revanche » aura lieu, le bat après un effort surhumain ... Et voilà ! Tout est dit ! Aucune intrigue secondaire, aucun développement, juste ces quelques grandes lignes traitées avec un certain professionnalisme et pas mal de manichéisme, à l'image de spoiler: la préparation en parallèle de l'américain et du soviet : modestie et humilité vs technologie ultra-développée sans la moindre humanité : savoureux . Par ailleurs, je ne me suis pas plus ennuyé que ça, cet aspect très minimaliste étant assumé avec honnêteté, Sylvester Stallone faisant toujours le job. En revanche, on pardonnera nettement moins un combat final fort décevant, à des années-lumières de celui du premier volet, sans oublier un discours d'une hallucinante naïveté pour conclure l'ensemble : comme quoi, rien de tel qu'un bon match de boxe américano-russe pour régler un conflit durant depuis des années, spoiler: où les battus se lèveront même pour applaudir les belles paroles du champion ricain, pourtant à peu près dignes d'un enfant de CM1 (ayant redoublé) . Bref, sans être le calvaire « nanaro-politique » décrit régulièrement, cet « Œil du Tigre » (où l'on entend pas plus distinctement que ça l'excellente chanson de Survivor : un comble!) reste une grosse curiosité, typiquement représentative d'une époque (heureusement) révolue et, disons-le, des plus dispensables... C'est pas ma guerre !! (pardon, ça c'est l'autre saga).
Stallone poursuit la caricature de son personnage de "Rocky" pour la conduire à son paroxysme dans ce 4ème volet presque nanaresque. L'humble boxeur se voit ainsi transformé en fier représentant des USA, s'entraînant au grand air à l'ancienne, et devant affronter un infâme communiste dopés aux stéroïdes et aux machines high-tech. Et c'est sans compter une réalisation en forme de clip ou de nombreux clichés sur l'URSS. "Rocky IV" conserve tout de même un intérêt historique, puisqu'il constitue finalement une bonne représentation de l'état d'esprit reaganien.
Abandonnant la simplicité et la sincérité qui avait fait le succès des deux premiers opus de la saga "Rocky", ce quatrième film ne fait pas dans la dentelle. Apollo Creed et Rocky trouvent en Ivan Drago, un boxeur soviétique, un adversaire redoutable qui tuera le premier au cours d'un match et qui ne demande qu'à en faire autant avec un Rocky plus que jamais décidé à venger son ami. Nous sommes dans les années 80 alors bien évidemment c'est l'occasion d'opposer les américains aux russes dans la conception de l'homme, du sportif et dans sa conception de l'entraînement (robotique pour Drago, très proche de la nature pour Rocky). Forcément c'est très manichéen, aussi bien dans son propos finissant par prôner la tolérance de manière naïve que dans la mise en scène, avec ses effets de montage et sa lumière qui luit sur le corps en sueur des acteurs. Les combat sont spectaculaires et le film a quelques notions intéressantes mais il manque cruellement de consistance, le scénario se résumant en bien peu de choses. Un Rocky brut de décoffrage mais dénué de charme et dénué d'âme malgré ce que Stallone veut bien nous faire croire.
Toujours écrit, réalisé et interprété par Sylvester Stallone, ce quatrième épisode, sorti en 1985, ne possède plus aucun caractère. Le scénario tente de se renouveler en proposant un nouveau challenger venu d’URSS, dénommé le grizzli de Sibérie (Dolph Lundgren). Cela permet d’exploiter le contexte politique de l’époque, marqué par la guerre froide, en opposant américains et soviétiques. Bien entendu, on devine qui va gagner. Pour la touche beauté froide, on a le droit à l’apparition de Brigitte Nielsen (qui deviendra quelques mois plus tard l’épouse de Sylvester Stallone). Finalement, la scène la plus originale reste celle où James Brown chantant « Living in America » offre un show endiablé. Bref, le début de la fin des Rocky.
Je pensais vraiment que ce quatrième opus serait encore mieux que le troisième. Que nenni ! Il est même pire que le premier qui était regardable. Ce film est mauvais et sert juste d’outil de propagande.
Partons du principe que la mise en scène n’est pas folichonne ; elle n’a pas de patte particulière et que les codes des précédents films sont trop calqués sur celui-ci mais en moins bien. C’est-à-dire qu’on a encore un montage alternant les différents types d'entraînements avec les progrès de Rocky et les faiblesses de Drago ; la musique qui accompagne les fameux entraînements… Cela en devient trop redondant.
Ensuite, en ce qui concerne, l’histoire… Il n’y en a pas non plus. Le film cherche juste à montrer la suprématie américaine face à l’URSS de manière beaucoup trop explicite. Disons que la propagande manque cruellement de subtilité. Ce film n’a que l'endoctrinement en tête donc inutile de s’attendre à une bonne histoire malgré un début de film légèrement imprévisible. Au moins, les décors sortent de l’ordinaire.
C’est décevant de ne pas conseiller un film avec ce genre d’impact mais j’ai trouvé le film mauvais. Au moins, il a su respecter les codes de sa saga, et c’est déjà pas mal.
Avec "Rocky IV",la saga mythique franchit un palier commercial.Le retour du célèbre boxeur s'inscrit dans la continuité du III.Rocky Balboa prépare son combat-vengeance contre un "robot" de l'Union soviétique.Les clichés s'accumulent sur la dichotomie est-ouest de la fin de la guerre froide.Le Russe est monolithique,dopé et meurtrier.L'Américain brave et généreux.C'est un vrai vidéo-clip d'1h30 qui s'étale devant nous.Coté renforcé par les innombrables séquences musicales(les meilleures d'ailleurs)compilant des hits des 80'S tous devenus mythiques.Les images d'entrainements combinées sont aussi très percutantes.Quel dommage par contre que le scénario soit inexistant.Culte malgré tout.
Toujours écrit, réalisé et interprété par Sylvester Stallone, qui maitrise mieux que personne les paradoxes de son héros, le quatrième opus de la franchise est tout de même celui qui souffre de la moins bonne inspiration dramaturgique puisqu’il calque sa construction sur celui de l’épisode précédent. De plus, après être sorti de la rue pour en faire une icône "better than life" du rêve américain, Rocky Balboa avait été, dans les deux derniers épisodes, un peu dépassé par sa propre notoriété, mais, en le mettant face à un stéréotype de vilain soviétique inhumain, l’étalon-italien devient une caricature de lui-même et le film devient un sommet de l’esprit kitch et manichéen des années 80. La découverte de la masse de muscles suédoise Dolph Lundgren est une bonne trouvaille mais utilisé de façon très maladroite. La dualité des deux boxeurs, et à travers eux des deux blocs de la guerre froide, est ainsi au centre du film, au détriment des autres personnages secondaires, les seuls enjeux étaant de voir Rocky en plein entrainement, porté par une volonté de vengeance. Heureusement, la qualité du match final vient relever le niveau de cet épisode dispensable.
Après un troisième opus beaucoup plus centré sur l'action que sur les relations entre les personnages (ou alors de façon plus poussive), ce quatrième film à nouveau réalisé par Sylvester Stallone reprend la même recette tout en accentuant le tout : plus d'action, plus de passages mélo, plus de morale exagérée. Pourtant, ça fonctionne et ça fonctionne même plutôt pas mal ! Ne serait-ce que pour la présence de l'immense Dolph Lundgren, effrayant, imposant et invincible en adversaire de choc, Rocky IV vaut son pesant d'or. En effet, contrairement au cabotin de service Mister T, l'acteur suédois (alors inconnu du grand public) nous livre une prestation à la fois sobre et mémorable où son personnage, un boxeur russe peu bavard, au regard monolithique et dopé aux anabolisants, s'avère un véritable tueur au sens propre du terme. Et lorsqu'il tue lors d'un match l'arrogant mais néanmoins devenu sympathique depuis le précédent film Apollo Creed, la vengeance est le mot d'ordre pour Rocky qui va reprendre une fois de plus les gants pour prouver non seulement au gaillard de presque 2m qu'il est pas content mais aussi au peuple russe que l'Amérique sait se défendre en pleine guerre froide. L'histoire est donc certes poussive, larmoyante et pro-américaine, mais la mise en scène extrêmement soignée de Stallone, le jeu d'acteurs sincère et puissant, la force des dialogues et l'émotion des scènes à l'état brut font de ce quatrième film l'un des meilleurs de la saga. Encore une fois plus centré sur l'action, le long-métrage vaut surtout pour l'entrainement intensif de Rocky en pleine Sibérie mais aussi le fameux combat final, empli de suspense et de hargne, empreint d'un visuel pleinement magnifique où Stallone arrive à recréer une nouvelle fois un match d'une envergure sans précédent. Bref, une quatrième mouture quasi-identique à L'Œil du Tigre mais qui s'avère au final largement supérieure.
Qu'il est loin le boxeur courageux et illettré des premiers films. Rocky n'est plus un looseur au grand coeur, mais le symbole d'une Amérique conquérante et victorieuse! On peut donc dire que Stallone a "trahi" le personnage, ou simplement qu'il a su s'adapter. Quoi qu'il en soit, ce quatrième opus est certainement le plus culte de la saga et nous offre de grands moments.
En plus d'un méchant vraiment super méchant (c'est normal, il est russe spoiler: et en plus il tue Apollo ! ), on a droit à une propagande à peine dissimulée : une campagne anti-URSS franche et massive (à replacer dans le contexte de guerre froide de la sortie du film, mais quand même !).
Années fric et guerre froide oblige, ce quatrième épisode met de côté la simplicité et l'émotion des deux premiers volets pour laisser la place à un bon gros blockbuster tape à l'oeil, faisant de Rocky le porte-étendard de la suprématie américaine face aux vilains cocos russes pas si méchants que ça finalement ("les ruskofs sont nos amis, ils faut les aimer aussi !" a l'air de chanter Stallone à la fin). La magie n'opère plus.
Rocky 4 n'atteint pas le niveau des films précédents mais il reste un appréciable divertissement et demeure le film le plus spectaculaire de la saga. Relatant l'affrontement Est/Ouest à travers la boxe, l'atmosphère a pris un coup de vieux et le message politique est un peu simpliste. Mais le film se révèle efficace dans le spectacle qu'il offre, avec des shows, une mise en scène clipesque et des entraînements archi-intensifs accompagnés d'une BO entraînante. Le scénario ne casse donc pas des briques, c'est même le moins intéressant de la saga, se limitant à une histoire de vengeance sur fond d'apaisement en période de Guerre Froide. Côté acteurs, Dolph Lundgren est impressionnant même s'il parle peu et Stallone est toujours convaincant. Leur combat final est violent et intense, probablement le plus extrême de la saga, véhiculant de bonnes valeurs, car ce sont avant tout deux hommes qui s'affrontent et qui résistent jusqu'au bout, au lieu de deux nations. En cela, Rocky 4 pousse au dépassement de soi et a sa place dans la saga.