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    Rocky IV
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    3,3
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    441 critiques spectateurs

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    Danny Wilde
    Danny Wilde

    117 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2016
    Après avoir crée le personnage de Rambo, Sly revient à son perso fétiche, celui auquel il doit sa gloire et parvient encore à surprendre et à faire évoluer son héros. Je note 4/5 comme pour L'OEil du Tigre, mais le film reste très légèrement inférieur, et pourtant il contient encore de bons éléments que j'aime, comme la démonstration toute puissante du sport-spectacle à l'américaine avec la séquence d'exhibition à Las Vegas où Apollo se trémousse au son du Living in America de James Brown : tout un symbole qui tranche résolument avec la rigueur et la froideur russe et technologique des machines de l'entrainement d'Ivan Drago, séquences bien rythmées aussi par le montage rapide des images entre le gymnase ultra sophistiqué du Russe et les techniques pures et saines de Rocky dans la neige. Pour ces séquences portées par les morceaux musclés où Vince Di Cola a remplacé Bill Conti, Sly réutilise l'alternance des images comme il l'avait fait dans L'OEil du Tigre sur la déchéance de Rocky face à l'irrésistible ascension de Clubber Lang. Cet opus est sans doute le plus manichéen de tous les Rocky, mais plus que la concrétisation d'un duel entre 2 nations, Sly a opté pour celui de 2 citoyens, et surtout celui de 2 méthodes. Etayant son propos sur cette base qui renforce la dimension humaine du récit et des personnages, il évite l'écueil sournois d'une vision démagogue ainsi que le démontre la brillante façon dont il exploite tour à tour le comportement des Russes et des Américains qui se jaugent mutuellement, jonglant avec les oppositions (le combat US version Vegas contre le combat soviet façon militarisée). Dolph Lundgren allait ensuite exploiter sa célébrité toute neuve acquise grâce à ce film où la technique filmique très personnelle de Stallone dans le combat final donne à l'ensemble un impact extraordinaire.
    Ricco92
    Ricco92

    226 abonnés 2 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    En 1985, Ronald Reagan est au pouvoir depuis 4 ans et a réactivé la Guerre froide notamment en soutenant les moudjahidines face à l'armée soviétique en Afghanistan. Les Jeux olympiques servent régulièrement en parallèle à une confrontation symbolique entre les deux blocs. De son côté, Sylvester Stallone a enfin réussit à trouver une autre icône de la culture populaire avec Rambo. Ce personnage, ambigu dans le premier film, réapparait dans un second volet, où il symbolise les États-Unis prenant leur revanche sur l'U.R.S.S., qui rencontre un énorme succès (le plus gros de la carrière de Stallone à l'époque au niveau mondial et toujours à l'heure actuelle le plus gros aux Etats-Unis).
    Stallone décide alors de transposer à nouveau la Guerre froide à travers les prochaines aventures de son autre personnage fétiche : Rocky. Le troisième volet était déjà assez simpliste et avait rencontré un gros succès. Stallone réapplique donc cette formule en l'adaptant à l'affrontement entre les deux blocs idéologiques. Clubber Lang (rôle qui permit à Mister T. d'être engagé dans L'Agence tous risques) était une bête fauve créée par la misère; cette fois, le méchant sera encore plus impressionnant et sera le produit d'un lavage de cerveau idéologique : Ivan Drago, interprété par Dolph Lundgren (dont c'est le premier rôle important après un petit rôle dans Dangereusement vôtre). Les personnages sont désormais plus des symboles que des êtres humains. Les scènes dramatiques sont à nouveau réduites au maximum et le film ressemble d'ailleurs presqu'à un gigantesque clip sportif, où les chansons remplacent les dialogues. Il est d'ailleurs intéressant de constater l'évolution physique de Stallone qui s'affine et se muscle au fur et à mesure des films : le changement était déjà impressionnant dans Rocky III (où le poids annoncé pour le match final ne ferait pas combattre, dans la réalité, le personnage dans la catégorie des poids lourds mais dans dans celle des poids lourds-légers) et l'est encore plus ici (l'acteur-réalisateur était d'ailleurs à cette époque, avec Arnold Schwarzenegger, le symbole du muscle au cinéma).
    Malgré un aspect très caricatural bien qu'inspiré par la réalité (l'Union soviétique est montrée dopant ses athlètes, ce qui hélas était loin d'être faux), Stallone laisse émerger quelques timides nuances sur l'arrogance américaine en montrant Apollo Creed provoquer Drago en conférence de presse pour offrir du spectacle mais également par haine idéologique et en faisant précéder le match Creed/Drago d'un gigantesque show qui tient plus de la foire que du sport. De plus, Stallone termine le film sur un discours visant au rapprochement des peuples et non à leur affrontement (étonnant après un film où les soviétiques sont dépeints comme de froides machines voulant montrer leur supériorité sur les U.S.A.).
    Bien qu'il ne semble pas s'être épuisé à écrire son scénario (on est loin de l'intelligence du film original), Stallone utilise son sens du rythme en tant que réalisateur pour faire de son film un divertissement plaisant. En effet, Rocky IV est un film assez bête mais fun par son aspect clipesque cité ci-dessus spoiler: (la séquence de la voiture qui devient une compilation visuelle de toute la série)
    et par sa mise en scène des matchs de boxe plus irréalistes que jamais mais possédant un côté combats de gladiateurs agréable. Toutefois, il aurait pu éviter facilement certaines incohérences comme celles concernant l'âge de son fils (un problème récurrent dans la saga). Effectivement, la première séquence inédite (vu que comme à chaque fois, le début reprend la fin de l'épisode précédent) est sensé se dérouler juste après le combat à huis-clos entre Rocky et Apollo qui conclu Rocky III. Dans celle-ci, apparait Rocky Jr. qui a incroyablement grandi par rapport à l'épisode précédent. A partir de l'arrivée de Drago en Amérique, les séquences sont sensées se dérouler en 1985 soit 4 ans après mais le fils de Rocky n'a pas grandi (cependant, cette fois, l'âge de l'acteur est cohérent avec les 9 ans du personnage). Prendre deux acteurs différents aurait été une solution évidente mais la crédibilité ne semble plus réellement préoccuper Stallone.
    Concernant le côté vidéoclip du film, celui-ci est d'ailleurs accentué par un changement de taille dans l'aspect technique : le changement de compositeur. Pour l'unique fois de la saga (Creed, étant un spin-off non écrit et non-réalisé par Stallone, est un cas à part), Bill Conti ne signe pas la musique et est remplacé par Vince DiCola. Sa composition, basée sur des synthétiseurs et non plus sur un orchestre symphonique, est extrêmement différente et ne reprend pas les thèmes originaux (à l'exception de quelques très rapides notes à la fin) : elle apporte un aspect plus violent et moins subtil à l'image du film. Même si elle reste très marquée par les années 80 et même si elle est loin d'égaler la beauté des thèmes de Bill Conti, cette composition est généralement assez appréciée par les fans pour son aspect fun : on peut même se demander si ce n'est pas le succès discographique d'Eye of the tiger qui a poussé Stallone à choisir une bande originale plus commerciale.
    Cette vision mercantile est d'un point de vue économique une très grande réussite puisque Rocky IV demeure le plus gros succès de la saga et le plus gros succès mondial (mais pas aux États-Unis) de la carrière de Stallone jusqu'à Expendables 2 : Unité spéciale qui le battra de peu (score à relativiser malgré tout à cause de l'inflation). Cela s'explique car Rocky IV est un film certes bête mais très plaisant et qui permet d'oublier tous ses problèmes.
    Chucky.
    Chucky.

    16 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Pour moi, nous avons ici le meilleur « Rocky » de la saga. Un scénario impecable, un adversaire "Dolph Lundgren" terrifiant et puissant. Un épisode très émouvant, accompagné d’une très bonne B.O.
    La musique de l’entrainement « Hearts on fire » est génial
    Kalie
    Kalie

    61 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que « Rocky IV » ne fait pas dans la dentelle. Avec son antisoviétisme primaire et ses clichés sur la Russie, la subtilité n'est pas son point fort. Le film montre une vision simpliste de la guerre froide. Certes, de par sa grande taille, Drago alias Dolph Lundgren a un physique impressionnant pour un boxeur. Mais il n'a pas plus de dix répliques dans le film. Son épouse incarnée par Brigitte Nielsen est froide comme un glaçon. Caricaturés à l’excès, ses compatriotes soviétiques frisent le ridicule. En revanche, on notera la présence d’un sosie très ressemblant de Mikhaïl Gorbatchev. Malgré tout, j’avoue que le décès d’Apollo Creed sur le ring m’a touché. De même, l’évocation de l’Amérique bling-bling des années 80 face à l’austérité soviétique (le show d’Apollo Creed avant son dernier combat) et l’entraînement high-tech de Drago en parallèle de celui plus rustique de Rocky compensent les défauts du film.
    gbagrami
    gbagrami

    20 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 août 2010
    De loin le pire épisode de la saga, on touche vraiment le fond. Ca sent la propagande durant la guerre froide à plein nez, à croire que le film a été subventionné à 100% par la Maison Blanche. Le scénario tient sur un bout de papier toilette: les gentils et braves Américains vont aller triompher d'une façon absolument improbable chez les méchants blonds Russes. La façon dont ces derniers, et le pays en général, sont dépeints, est absolument ridicule, cliché par dessus cliché (il ne manque que les ours avec les balalaïkas), à un point que ce n'est même plus marrant, juste navrant. Lundgren est affligeant dans son rôle, au passage, ils auraient au moins pu lui trouver un nom qui sonne russe... Un épisode à oublier...
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Sylvester Stallone réalise un excellent quatrième volet. Avec le caméo du chanteur de jazz James Brown qui apparait aussi dans les Blue Brothers. Le seul bon film de l'acteur Dolph Lundregen . Quand deux futurs expandables s’affrontent sur un ring . L"américain contre le russe, un combat historique.L'union soviétique contre le capitaliste américain. L'un des meilleurs de la saga.
    Eselce
    Eselce

    1 402 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2009
    Le russe est drogué ! Il y a fraude ! L'entraînement de Rocky est encore et toujours plus poussé. C'est la lutte entre deux grandes puissances !
    Yetcha
    Yetcha

    886 abonnés 4 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Aaaaah Rocky IV, souvent le volet qui sort dans l'épisode préféré des spectateurs. J'ai eu la chance de le voir au cinéma à l'époque de sa sortie. C'était incroyable, ces chansons, cette musique, ce Dolph Lundgren incarnant un Ivan Drago qu'on aime et qu'on déteste en même temps. Le film est d'ailleurs un succès en partie grâce à lui. Blockbuster de propagande sortie en pleine guerre froide, comme tous les autres Rocky il reste emprunt de sa période de sortie et fait office de marqueur de l'histoire et du temps. Un classique indétronable.
    Stéphane D
    Stéphane D

    120 abonnés 2 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    Même s'il n'y a toujours plus de développement possible autour des personnages, Stallone trouve encore l'intelligence d'apporter quelque chose en introduisant une dimension politique tout en limitant la durée à 1h30. Séquence mémorable d'entraînement des 2 athlètes en parallèle.
    camray54
    camray54

    30 abonnés 1 010 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2009
    Un 4ème volet des plus efficace, aucun temps morts, un Dolph Lundgren impeccable, et une touche dramatique mise en scène avec brio. Une histoire d'homme et de revanche des plus réussi.
    Shelby77
    Shelby77

    164 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2017
    Critique de "Rocky IV". Ce film n'a certes pas le meilleur scénario de l'histoire du cinéma mais a le mérite d'être un bon divertissement qui offre des scènes de combat spectaculaires. Le personnage de Drago est très réussi. 3/5
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 119 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2009
    Rocky sera toujours Rocky.
    Pour ma part l'une des suites les plus hilarantes de la franchise avec tout les bons clichés USA/URSS et un combat homérique digne de l'Odyssée.
    OMTR
    OMTR

    18 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2024
    L'Humanisme de Rocky

    Le plus grand succès au box-office de la saga, qui a suscité beaucoup d'attention de la presse à cause du « match de la guerre froide pendant les années de la présidence de Ronald Reagan » est loin d'être aussi manichéen que certains le prétendent, car tant le chauvinisme américain que russe est critiqué et le message final met en évidence tout l'humanisme de Rocky : « spoiler: Ce soir, je ne savais pas trop ce qui m'attendait. Je sentais que des tas de gens me haïssaient, mais je ne savais pas comment il fallait prendre ça, alors je crois que dans le doute je vous ai haï aussi. Au cours du match, y'a des tas de choses qui ont changé. J'ai vu ce que vous ressentiez pour moi, et ce que moi, je ressentais pour vous. Sur le ring, y'avait deux gars qui s'entretuaient, mais quand même, c'est mieux que 20 millions. Alors vous voyez, ce que je voulais vous dire, c'est que si moi, j’ai changé, et que vous avez changé, alors tout le monde peut arriver à changer !
    ».

    C'est une compétition plus grande que nature entre de glorieux athlètes de nations prestigieuses, dans laquelle il n’y a pas de haine xénophobe du tout. Pas une once de russophobie, même après spoiler: la mort d'Apollo, qui a choisi son destin,
    même s'il n'y a pas d'issue facile. Ou d’anti-américanisme primaire. Quelques taquineries ici et là et provocations dans le feu de l'action, mais la diplomatie et le respect mutuel l'emportent toujours au final.

    C'est là toute la force de ce film sous-estimé, qui est beaucoup plus intelligent et anti-guerre que tout ce que nous avons entendu dernièrement entre les chefs d'état et les médias (sociaux) de ces deux nations en ce siècle malade. Soit dit en passant, ces deux nations ne sont d’ailleurs plus aussi brillantes qu'elles l'étaient au siècle dernier.

    Parce que ce que Rocky et Ivan font, c'est ce que tous les bellicistes du monde devraient faire. En fin de compte, ce film parle d'Américains et de Russes qui s'aiment grâce au grand cœur de Rocky; et c’est là tout ce qui compte !

    5/5
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 janvier 2007
    Voici le film typique de l'ère reaganienne, où l'Amérique est présenté comme un pays ultra moderne et où l'Union Soviétique est présenté comme un pays arriéré... Vraiment mauvais de chez mauvais !
    Fan2contes
    Fan2contes

    64 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    L'adversaire de Rocky n'est pas un humain, mais un extra-terrestre pour moi!! Au secours, nous sommes envahis!!! Il est encore pire que celui du troisième!!!
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