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In Ciné Veritas
94 abonnés
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3,0
Publiée le 12 septembre 2016
Au mitan des années 50, alors qu’un possible conflit nucléaire menaçait notre planète, Jack Arnold prenait la radioactivité comme argument du rétrécissement de Scott, son personnage titre… L’homme qui rétrécit est un film de science-fiction qui mêle tragique et comique, fantastique et conte enfantin, récit horrifique et sociétal, dialogues et voix off (récit de l’histoire du protagoniste principal par lui-même). Dans la première moitié du film, le réalisateur traite de l’évolution de la psychologie de son héros (une célébrité devenant pesante, une situation qui force à l’isolement du personnage, etc.). Les thèmes sociaux sont ensuite progressivement abandonnés au profit d’une deuxième partie qui prend la forme d’un film d’aventure avant un épilogue clairement métaphysique : « Même plus petit que tout ce qu’il y a de plus petit au monde, je signifiais encore quelque chose. Pour Dieu, le néant n’existe pas. Moi aussi, j’existe. » Le principal intérêt de L’homme qui rétrécit réside dans les multiples trucages utilisés par Jack Arnold pour signifier le rétrécissement progressif de Scott. Parmi les solutions techniques employées, nous pouvons mentionner : des vêtements trop grands, la juxtaposition via split-screen de deux décors dont un est surdimensionné, l’enchâssement de décors, un surdimensionnement des objets du quotidien, l’utilisation de fausses perspectives ou d’arrière-plans zoomés. Ce traitement spécifique est également observé sur la bande son du film avec l’affaiblissement progressif de la voix de Scott face aux autres sons. Le réalisateur américain fait ici preuve d’une grande inventivité.
Ce qui n'aurait qu'être qu'un film de science-fiction comme un autre se révèle être un véritable conte philosophique nous amenant à réfléchir sur des thèmes comme la cataclysme nucléaire ou sur la place de l'homme dans l'univers. S'achevant sur un final terrible mais en même temps apaisant, ces mésaventures qui arrivent au personnage sont menés avec une maîtrise impeccable par Jack Arnold à travers un scénario solide et intelligent, une interprétation irréprochable, des trucages simples mais efficaces qui ont sû très bien passer l'épreuve du temps et des décors très minutieusement constitués avec un sens du détail incroyable. "L'Homme qui rétrécit" est certainement un des films qui font le plus honneur au genre auquel il appartient.
Un classique des années 50, un chef d'oeuvre du fantastique, une histoire palpitante et humaine sublimé par des effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque. Un film qui est rentré dans l'histoire du cinéma pour ses idées très avant-gardistes !
Sur un scénario simple voire dépouillé, voici un film intéressant qui, loin de nous donner des explications, s'attache surtout à nous montrer le cheminement intellectuel d'un homme sortant de sa condition d'être humain "normal" et devant sans cesse s'adapter à cette situation tragique. Les effets spéciaux sont d'époque, donc plus franchement crédibles mais l'illusion est tout de même joliment entretenue. Le film n'en fait pas des tonnes, d'autant qu'il est court, et est très largement porté par son interprète principal.
Voilà un film fantastique qui n'a presque pas pris une ride. Les effets spéciaux, mises à part les transparences, sont tout à fait crédibles aujourd'hui. Un scénario qui tient la route et des péripéties rocambolesques nous tiennent en haleine. On est plongé dans le film et on tremble pour cet anti-héros. Des trésors d'ingéniosité sont mises en place dans le ressort dramatique. La fin est un peu surprenante, un peu trop simple peut-être, mais pourquoi pas après tout. Dans un film fantastique, tout peut arriver. Une belle réussite, donc, et un exploit pour l'époque, il ne faut pas l'oublier. Mention spéciale aux décorateurs et accessoiristes qui ont fait du bon travail.
Un bon scénario , une bonne histoire triste mais émouvante . Du suspens , de l' action et des émotions intenses .
Les effets spéciaux de ce film de science fiction de 1957 , sont toujours impressionnants et spectaculaires , de nos jours .
Ce film s' est inspiré d' un roman best seller de Richard Matheson , publié en 1956 . Les productions Walt Disney , se sont inspirés également, à leurs tours de ce film , pour faire le film en 1989 : " Chérie , j' ai rétrécit les gosses " . Et prochainement , il va avoir un remake Français de ce film Américain, avec Jean Dujardin , comme acteur principal .
Film qui n'a pas vraiment vieilli car les trucages étaient vraiment bien faits pour l'époque, le narrateur est captivant tout comme les péripéties du personnage principal. Reste la fin qui peut paraître bizarre, voire onirique pour certains.
Un magnifique film de science-fiction sans moyens où ne percent qu'à peine les manœuvres optiques mis en oeuvre pour les illusions de petitesse. Bien qu'assez lent, et pour un film de cette époque, le message est assez clair quant aux difficultés qu'on peut rencontrer dans ce cas invraisemblable. La fin est des plus étonnantes : en pleine explosion historique du happy end classique, on trouve ici une fin très triste mais philosophique et scientifique.
Un excellent film des années 50 où un homme victime de l'exposition à un brouillard étrange va au fur et à mesure rétrécir pour se retrouver rapidement dans le monde des humains de petites tailles (qui font l'objet de railleries, de voyeurisme déplacé etc...) puis celui des petits animaux (quand il est attaqué par son chat) et enfin pour finir à celui du monde des insectes (avec la lutte contre l'araignée dans la cave). Les effets spéciaux n'ont rien de ridicule pour l'époque, bien au contraire. Une réussite.
Incroyable pour l'époque, le film comme l'indique le titre n'est autre que l'histoire d'un homme qui rétrécit! Les effets rendus sont de grande qualité, la bataille contre la tarentule et la confrontation avec le chat représente à eux deux l'incroyable ingéniosité dont ont fait preuve les techniciens, truquistes et autres pour rendre au film une certaine crédibilité. Un vrai travail d'artiste! Les acteurs n'en sont pas moins bons, seule l'histoire aurait mérité d'être un peu plus approfondie!
Terrifiant, difficile à croire et plutôt passé de mode. Seul le courage du protagoniste principal SCOTT CAREY nous interpelle, pris dans une sorte de piège tragique; à l'intérieur d'une intrigue d'ailleurs plutôt pénible.
Ce film est vraiment génial, le parfait de l'histoire, la brillance des dialogues, l'admiration et le respect qu'on porte à l'anti héros, qui perd énormément, pas que par la taille, mais son statut d'être humain, d'homme... Une critique sociale d'un film qui pour l'époque à une âme, une force au tant par les décors que par les effets, un classique du cinéma.
Palpitant chef-d'oeuvre où l'infiniment petit y est remarquablement reconstitué par Jack Arnold qui filme cette gigantesque et dangereuse aventure d'un homme dont la maison est devenu un immense territoire sans fin, pour notre plus grand plaisir de passionnés de Cinéma... Fascinant...