Dick Maas remporta en 1984 le Grand Prix d'Avoriaz pour L'Ascenseur. Film qui devint, par la même, culte. En 2002, le cinéaste nous sort un remake où l'on voit les choses en grand, trop peut-être. Les attentats de 2001 ne l'aidèrent pas non plus. Pas de chance. Le Millenium Building est un immense complexe qui voit, chaque jour, un nombre important de touristes de passage ou autres. Un soir, une coupure de courant a lieu dans le bâtiment. Vient le drame... Dick Maas semble s'être fait plaisir avec ce Niveau 2, il a un joli casting, des effets spéciaux plus que corrects, une caméra qu'il use à bon escient et traite le film dans une ambiance particulière. Il a choisi l'humour pour rendre crédible une situation qui ne l'est pas. Surpris par ce parti pris, j'ai mis quelques minutes à m'adapter car son métrage appuie les effets avec ironie mais au-détriment du pur film d'horreur. L'Ascenseur reprend plusieurs scènes du film original, ce dernier, plus sombre, avait aussi un humour moins prononcé et ici, Maas se joue des codes. Son métrage se veut une comédie horrifique. Il réussit à divertir sans peine, les situations absurdes ou les personnages étranges tapissent le film élégamment. Au niveau du gore, le bon Dick s'est abstenu de verser dans la violence visuelle, à trois exceptions près et pour notre plus grand plaisir. Down (titre original) est une oeuvre déconcertante par moment, inégale, moins subtile que son aînée mais qui jouit d'un bon travail artistique. Il y des comédiens à l'aise : Naomi Watts (King Kong) est délicieuse en journaliste rétive et les seconds rôles tels que Michael Ironside (Scanners) ou encore Ron Perlman (Hellboy) font plaisir . Un petit divertissement honnête. 3/5
Ce thriller se voulant surnaturel (mais plutôt sur fond d’avancée industrielle) est certes efficace mais pas vraiment prenant. J’ai pourtant ressenti une certaine tension dans la première partie du film, vite devenue convenue et un peu ridicule. Pour les amateurs du genre.
Le mythe de l'ascenseur fou qui croise la machine humaine de Kubrick, ça parait loufoque et pourtant pas tant que ça. Et pourtant prendre l'ascenseur avec Naomi Watts est plutôt un voyage sympathique. Prenez une bonne dose de pop-corn et relaxez-vous. Vous montez à quel étage ?
Dick Maas réalisa L'Ascenseur en 83 et participa au Festival international du film fantastique d’Avoriaz. Tomber dans l'oubli depuis, bien des années après il remake son long-métrage de façon bien déplorable. Déjà que le premier c'est pas une merveille, mais au moins il tenait en haleine si je puis dire par son inquiétante atmosphère, qui me marqua étant enfant. Ce niveau 2 contient une totale absence d'horrifique et fait plus rire qu'autre chose, c'est pas loin d'être une comédie. L'intérêt ? on va dire de voir jouer la belle Naomi Watts, mais c'est bien mince tout ça. Un ratage, qui plus est le tout dure presque une demi heure de plus que son original.
On dirait plus un téléfilm que un film, il fallait oser faire un film "d'horreur" sur un ascenseur possédé c'est osé oui mais pas réussi car le film est très lent il ne se passe pas grand chose et ne vous attendez pas à avoir peur.
Contrairement à ce que le titre laisse penser, il ne s’agit pas d’une suite mais bien d’un remake américain de l’Ascenseur premier du nom. Le scénario est quasiment une copie conforme de celui du film néerlandais et les rares ajouts desservent le film plus qu’autre chose: têtes d’affiches sous-exploitées, scènes spectaculaires sans intérêt, etc… Pas de quoi devenir claustrophobe.
Malgré une mise en scène plutôt efficace et des acteurs qui se prennent au jeu (que font Naomi Watts et Ron Perlman ici?), l'ascenseur niveau 2 reste un petit film qui a pris la poussière. Le gore de certaines séquences nous offrent quelques élans d'écoeurement, mais le scénario est très décevant, prévisible et souvent caricatural. Certaines moments sont pourtant amusants, mais ce nanar fantastico-horrifique ne mérite que de sombrer dans le trépas.
N'ayant pas vu l'original, je ne dresserai aucune comparaison. Tout d'abord, les effets sont plus qu'acceptables pour l'année 2002. Les dialogues ne sont pas renversants mais le jeu d'acteur est tout de même correct. L'intrigue et l'idée de départ tiennent la route. Je reproche cependant au film de n'avoir pas suffisamment insisté sur l'originalité mais de s'être contenté du simple topos de 'la machine infernale'. Je n'ai pas ressenti d'atmosphère vraiment oppressante, je pense qu'un travail aurait du être approfondi à ce niveau. En effet, il aurait été possible d'insister davantage mais subtilement sur la monstruosité de l'ascenseur et de l'immeuble lui-même (sa hauteur effrayante, son prestige, sa froideur, les fascinations qu'il provoque..). Esthétique somme toute banale et mauvaise idée selon moi d'avoir donner une vie à la machine (les 'bulbes visqueux'), car inefficace. L'ascenseur 'niveau 2' reste tout de même un divertissement original, 2/5.
Malgré une idée très bien imaginé (un ascenseur qui tue), ont s'ennui pas mal durant ce film. Les personnages sont médiocres et les dialogues vraiment infantile. Le casting est pas mal mais même Naomi Watts ne sauve pas ce (quasi) nanar horrifique.
Film rudement bien mené, de plus le thème est original: voilà de quoi marquer nos esprits lorsqu'à l'avenir on prendra l'ascenceur...
La réalisation est soignée et on peut noter la volonté du réalisateur de suivre le schéma initial de la version originale de 84 (Film introuvable, alors autant montrer ce qu'il avait de meilleur).
Un grand moment de l'histoire du cinéma ! Ron Pearlman est excellent et Naomi Watts fait une prestation remarquable. Un film captivant avec un scénario bien ficelé qui ne laisse pas place à l'ennui. Beaucoup de suspense, grandiose ! Juste un petit bémol, on ne comprend pas la scène des gardiens voyeurs au début du film. Encore bravo au réalisateur !!!