Sorti à une époque où les jeux vidéos balbutiaient à peine, Rollerball ne connut pas d'adaptation vidéoludique. En revanche, un jeu de plateau en fut tiré. L'espace de jeu s'inspirait autant que possible de l'arène du film : il s'agissait d'un anneau de quelques 40 cases. Les parties, brèves et au rythme rapide, cherchaient également à recréer l'atmosphère de ce sport futuriste.
Film violent et futuriste, Rollerball fait pourtant appel, pour sa bande-son, à de la musique classique enregistrée par l'orchestre symphonique de Londres : outre une fugue de Bach utilisée de façon récurrente, on peut citer des morceaux de Tchaikovsky, Shostakovich et Albinoni.
Rollerball est adapté du livre Roller Ball Murders, de William Harrison. Ce dernier est d'ailleurs le scénariste du film.
Si la volonté avouée du réalisateur Norman Jewison était de faire de Rollerball un film politique sur le sport-spectacle, l'acteur principal James Caan, interrogé en mai 2000, semble avoir surtout été marqué par l'investissement physique nécessaire : "Rollerball fut un film très physique, avec des scènes de sport à mi-chemin entre le football américain, le hockey et le motocross. Souvent filmé en gros plans, j'ai été assez peu doublé. Cela ne me dérangeait pas, car je suis assez sportif. Je fais du rodéo, du hors-bord et du karaté..."
Si Rollerball ne connut pas de véritable suite, on peut néanmoins noter qu'il s'inscrit dans une vague de films mettant en scène des sports futuristes et violents. On peut ainsi citer La Course a la mort de l'an 2000 (Paul Bartel, 1975) et Deathsport (collectif, 1978). Plus tardifs, on peut également citer The Running man (Paul-Michael Glaser, 1988) ou encore Le Sang des héros (David Webb Peoples, 1988).
Les séquences de rollerball furent tournées à l'Olympic Basket-Ball Hall de Munich, en Allemagne. Cette ville servit également de cadre aux extérieurs, en complément de certaines scènes tournées à Londres.