Je rejoins l'analyse pertinente de Dougray (et d'autres) sur le côté démodé d'un film qui a eu son heure de gloire mais qui n'est quasi plus regardable... Oui certes on peut éventuellement penser à Kubrick dans l'intention de dénoncer les dérives d'une société mais ça s'arrête là : une intention. Des dialogues insipides récités sans aucune émotion, un manque de punch général dans la succession des séquences... Ne critiquons pas les décors ni les costumes, forcément liés à l'imaginaire de l'époque, ce que je respecte. Mais que tout cela semble mou et il faut bien l'avouer profondément emmer**** ; la répétition de séquences de matches interminables finit par lasser profondément. Quant au scénario... c'est pire : on ne comprend pas très bien les motivations du protagoniste (ni celles de son "boss", pas le coach mais le vieux qui lui demande se partir en retraite). La société dans laquelle évoluent les personnages est très vaguement esquissée : il y a des gens plus ou moins décadents qui s'ennuient, d'autres qui trouvent un sens à leur vie en faisant du rollerball, des nanas qu'on donne et qu'on enlève à ces mêmes sportifs sans qu'on comprenne trop le but de l'opération (elles sont chargées plus ou moins de contrôler leurs actes si j'ai bien suivi entre deux assoupissements). Pas mal de cadrages sur des spectateurs débiles venus applaudir ces gladiateurs des temps modernes pour bien montrer (au cas où on aurait pas compris) que le rollerball c'est un truc où tous les coups sont plus ou moins permis... Bref, on oublie ce film.
Film avec de gros sous entendus politique, assez kitch aujourd'hui (il a 40 ans quand même) Certes, le rythme général est lent et encore heureusement qu'il y a les matchs. Rollerball ne s'apprécie quasiment qu'avec la violence dans les matchs et le sens politique que l'on peut tirer du film.
amateur d'effets speciaux et d'action en continue passez votre chemin. c'est un film pour cinephile et psychos et en plus CULTE dans son genre à la réputation amplement méritée!!au niveau de orange macanique. les décors ont vieilli normal mais le message, quant à lui, est toujours la et encore exploité de nos jours. le combat d'un homme face à une société ominipresente recherche la liberté. James Caan reflete une lutte acharnee dans une force tranquille et reflechie il signe là une interprétation à la fois forte et sensible. pour l'epoque un film violent intense et prophétique. OSER et de l'EMOTION c'est ca un grand film. et pour finir l'ADADGIO d'ALBINONI:somptueux d'interpretation!!c'est ca un chef d'oeuvre certains aime d'autre pas mais le fait est la!!
Trés bon film à mon sens, plus politique que film d'action. Réussite dans le genre anticipation intelligente. Evidemment, les scènes de "Rollerball" à proprement parler ont vieilli, mais le message et la réal sont bien à la hauteur. Et notamment le milieu du film avec les discussions et cette fête de riches paumés du futur. Pour info, Norman Jewison n'a pas imaginé ce sport, il est tiré d'une nouvelle de de William Harrison "Rollerball Murder" dans laquelle le but était avant tout de tuer les adversaires. Ce qui est moins le cas ici. Le remake est une bouse sans nom, que j'aurai aimé ne pas citer, mais c'est utile, à tel point il faut l'éviter ...
Le synopsis en dit plus que le film lui-même : donc inutile de le voir ! Film sans intérêt avec des longueurs, musique insupportable, impossible de croire à cette pauvre histoire. James Caan est cependant pas mal dans son rôle.
Norman Jewison lorgne du côté de Kubrick, qu'il s'agisse des décors, des tenues, de l'emploi de grands thèmes de musique classique et des relations difficiles entre les humains et l'informatique pour tenter de construire un film qui marque autant que son modèle. Si "Rollerball" interpelle sur la façon dont une société peut se repaître de la violence et de ses pilules pour oublier qu'elle ne décide rien par elle-même et que les élites autoproclamées illustrent à merveille cette décadence, Jewison noie son propos dans des scènes intimistes ratées et le casting, particulièrement peu inspiré, finit par ennuyer. Il reste des acènes d'action efficaces et un propos intéressant mais "Rollerball" a terriblement mal vieilli....
Je n'ai pas eu le courage de rester devant rollerball tellement ce film était abrutissant. Je venais sur cette page me renseigner sur la fin du film, mais apparement il n'y a rien de spécial qui se passe. Ce film dénonce que le sport ça abruti les gens et que c'est controlé par l'état. OUi, mais c'est le cas depuis les Romains et personne ne s'en plaint, Pas meme Mr le réalisateur: L'esthetisme et les dialogues de supporters pendant une heure ca m'a foutu des nausées.Dommage pour moi; Je trouve que rocky a plus d'interet que ce film. En plus dans la VF de rollerball le moustachu a la voie de stallone. C'est inconsciemment mauvais, je vais peut être essayer en vO.
Excellent film, les (très violentes) scènes de match sont très bien mises en scènes et sont passionnantes. Et la dimension "politique" n'est pas reléguée au second plan, ce qui rend ce film très équilibré. Infiniment supérieur au remake avec Jean Reno qui lui est un vrai navet.
Très bon film d anticipation ( genre finalement pas très fréquent) ou les scènes d actions de ce sport insolite et violent sont filmes avec énergie et réalisme. Même si ce film a un peu vieilli le thème du sport mediatise comme défoulement social ( du pain et des jeux) et moyen de manipulation des foules reste intelligemment pose.