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BlindTheseus
299 abonnés
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5,0
Publiée le 24 février 2008
Quelle meilleure description de ce monde voué uniquement au jeu quelque qu’ en soit le prix, loin de toutes ces représentations bienheureuses & toujours infiniment simples sinon infantiles , et de plus préfigurant nos « TV réalités » d’aujourdhui ; quand ce n’est pas même ces radios-crochets aux multiples gagnants & aussi frais qu’1 spectacle de Dorothée montée au Cirque d’hiver, dont la séquence inratable sur ce personnage aux buts obscurs tentant en permanence de faire chanter ses participants vedettes en les accusant de tout ce qui peut être mieux tout en leur refusant toute légitime défense, et en se comportant très habilement comme si chacun brûlait de venir chez lui sinon de l’envier - et de plus parfaitement incapable de comprendre - sinon surtout d’accepter - que ces joueurs infiniment dépourvus de tout pouvoir puissent être aussi idéaliste que lui ; à l‘image justement très actuelle de tous ces grands moguls des médias et/ou stars donneurs de leçons ainsi que bien sûr affichant ces vies de famille ultra normales devant les objectifs & bien entendu sous cocaine derrière ! - en est le support exact et central ; quand elle ne nous réjouit pas sur une notion indicible du vide spectral qui entoure ces « héros » qu’on veut surtout humilier et descendre s’ils commencent à penser ; cette toute-puissance de l’argent notamment sur des individus manipulés depuis le début par d’autres périclités par de trop grands pouvoirs en place, sinon infiniment pourris, et cette conscience joint à ces vérités qu’ eux-seuls connaissent, quand on excepte bien sûr & évidemment cette sévère aliénation qui attend leurs frères humains trop affamés et avides d’argent ne percevant que cette « issue » ; ainsi bien sûr, et malgré tout la notion de jeu - de toute façon obligatoire à tout aspirant de quelque « élite » !.. -
Excellent film de science fiction. Même si le film a plutôt mal vieillit, la qualité du scénario et l'intensité des scènes de rollerball le rendent plaisant et agréable à regarder.
Norman Jewison utilise le jeu de Rollerball, sorte de balle au prisonnier version bourrine et sur patins à roulettes, comme trame d'un film bien plus politique que sportif. Si le contexte est le jeu, il ne sert réellement qu'à montrer l'univers dans lequel vivent nos personnages, univers très noir et immoral, où l'argent est roi et l'homme un objet. C'est justement parce que l'intérêt du film n'est pas dans le sport qu'on peut encore le voir aujourd'hui, avec curiosité, parce que tout ceci a quand même particulièrement mal vieilli, mais toujours mieux que le remake minable qu'en a fait McTiernan!!
Alors, j'imagine qu'en 1975, ça devait être sensationnel, mais vu maintenant, cela fait plutôt office de navet. L'histoire est longue, pour ne rien dire, pas assez d'explications et on n'en apprend pas d'avantage à la fin. Pour couronner le tout, James Caan joue franchement mal. Je vais vite oublier ce film.
Rollerball s'ouvre et se ferme sur le célèbre Adagio d'Albinoni (l'oeuvre pour orgue la plus connue) qui, pour la petite histoire, est en fait la Toccata et fugue en ré mineur BWV 565 de Bach. Cela donne tout de suite le ton. Comme si la musique, pendant l'entrée dans l'arène des compétiteurs, annonçait déjà une tragédie. Ce n'est qu'un des éléments qui font de Rollerball une critique virulente de l'avenir sportif et de ses dirigeants. Cette critique semble s'adresser à ceux qui font de l'argent sur le dos des sportifs, à ces cadres qui traitent les joueurs comme des pions et oublient totalement l'aspect humain du sport. Rarement, on aura vu une vision aussi pessimiste et violente du sport et du monde qui l'entoure. Evidemment, cette critique a probablement une portée plus large que le sport et semble être un miroir de la société en général. Bien qu'il ait pris un petit coup de vieux et qu'il y ait quelques longueurs, Rollerball reste un film unique et donc intéressant.
"Rollerball" est pour certain un film culte, basé sur un sport futuriste violent, pour ma part j'ai trouvé que ça a mal vieilli, probablement parce que la vision qu'on nous donne de ce futur pour paraître aujourd'hui dépassé. Le scénario est plutôt convaincant mais le spectacle et le rythme global est plutôt décevant. Film de science-fiction futuriste qui vaut surtout pour les scènes de Rollerball.
Rollerball est pour moi classer comme l'un des films OVNI que j'ai vu à présent. Une histoire peu banale celle de la création d'un sport violent mélangeant le hockey, Football Américain et le Boxe mi en place par les hauts dirigeants de ce monde dans le but de purger et de vivre en paix. Un vision choquante de ce monde futuriste. Le suspens y apporte beaucoup avec ce côté malsain, manipulateur dont le spectateur se doute fort bien dès les premières minutes qu'il règne une atmosphère étrange dans ce nouveau monde. Les décors sont assez bien représentés ainsi que les costumes soignés. La musique elle aussi apporte un charme au film. Même si le film vieilli il reste très prenant et fait réfléchir le spectateur dans un monde futuriste ultra violent dont le but et d'emmener ces hommes vers la mort
Je l'avais vu qu'une fois, et il y a longtemps. Tout est surprenant dans ce film, je crois qu'il n'y a pas un seul instant où on se dit "j'ai déjà vu ça ailleurs". C'est vraiment un ovni, et encore plus aujourd'hui. Et quand on connait le remake et tout ce qui concerne son charcutage, c'est intéressant de voir quelles ont été les influences et les nombreux écarts par rapport à l'original. Le film original est donc une véritable pépite, une sorte de film parfait qui fait froid dans le dos, avec son discours ultra avant-gardiste, sa violence graphique très crédible, sa réflexion sur la société, l'amour, la vie, la mort... Et James Caan est tellement juste, tout en retenue et en puissance ; il contient ses nerfs, réfléchit sans arrêt, observe les recoins d'un monde au bord de l'implosion par une révolution qu'il doit provoquer... Qu'est-ce que c'est intelligent tout ça... quel plaisir... Il sera très difficile, voire impossible, de faire mieux aujourd'hui. VF à chier, VO obligatoire.
Un des films dont on se souvient trente ans après. A l'époque, il était dénoncé et admiré pour la violence des images et du sujet. Maintenant, on le considèreraient comme bien sage. James Caan joue de façon convaincante dans ce film d'anticipation, qui nous a captivé lorsque nous avions 18 ans !
Je me souviens que les gens étaient fascinés par la violence de ce film lors de sa sortie. Et rien que ça. Pour moi, ce film va beaucoup plus loin, et incite à la réflexion sur plusieurs niveaux.
Très grand film d'anticipation, accompagné d'une bande-originale extraordinaire. James Caan est parfait et la réalisation de Norman Jewison est d'une grande modernité. Il y a des films qui n'ont pas besoin de remakes. (Allez remaker Scarface, tiens !)
Film vieillissant avec un thème original, et une bande son devenu culte. Malgré cela, le film perd, au fur et à mesure des années, de sa fraicheur et de son innovation. James Caan dans le role du sportif à la fois adulé et detesté est excellent. Une petite vision du futur dans ce film qui a plus de 30 ans... Comme quoi l'argent domine le monde et le dominera pendant longtemps. Une pensée au roller et à l'ordianteur qui parle, qui étaient à la pointe de la technologie il y a 30 ans, mais qui de nos jours, est completement dépassé. A voir pour l'idée originale du jeu en lui-meme . Pour le reste, c'est à éviter.
Très bon film. Il est très Intéressant de le redécouvrir 35 ans après sa sortie car on ne peut qu'apprécier son caractère visionnaire. Quelle pertinence sur ce qui ressemblera à notre présent politique (délitement des politiques et des nations, pouvoir aux riches multinationales) et sportif (importance majeure du sport comme défouloir populaire). Le déroulement assez lent du film contraste avec les scène de violence et donne une ambiance particulière, marquante. Ce film a la couleur très agréable des années soixante dix avec ses questions politiques et son psychédélisme. Je suis également pleinement d'accord avec les autres commentaires selon laquelle cette version est sans commune mesure avec le remake récent qui est sans aucun intérêt.