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Raw Moon Show
135 abonnés
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3,0
Publiée le 3 décembre 2014
Pas revu depuis belle lurette. Il a dû vieillir forcément. Son final "Peplumesque" n'en reste pas moins gravé à tout jamais dans ma mémoire... Le héros qui fait son tour d'honneur devant un public assoiffé de sang qui scande son nom JO-NA-THAN ! Je me rappelle d'ailleurs qu'un épisode de Cobra avait repris un peu cette idée astucieuse du film d'anticipation (un futur pas très réjouissant où se rejouent encore et encore les jeux du Cirque) réflexif et du film de baston viril. C'était un mélange détonnant, assez terrifiant, avec un très bon James Caan.
Je n'avais pas spécialement d'attentes envers ce film mais à son visionnage j'ai été déçu. La première scène d'introduction donne le ton du film. C'est plat, froid, vieillot, et sans grand intérêt finalement. On ne ressent rien, malgré une histoire intéressante néanmoins: la lecture du roman doit largement surpassée le visionnage du film. Les scènes de rollerball ont perdu de leur charme, et la description de cette société corporatrice n'est pas non plus détaillée suffisamment pour susciter un intérêt profond chez le spectateur. Il n'y a pas non plus de scènes en extérieur, dommage.
Jewison nous pond là un exellent film,du grand cinéma qui n'a toujours pas pris de rides malgré les quelques fautes de gout du design des 70's.Le scénario est incroyablement bien écrit,trés subtil sans aucune surenchére.Les scénes "d'action" sont rythmées d'une maniére trés particuliére qui envoute le spectateur avec un suspense riche.James Caan tient là un de ses plus grands roles.On regrettera juste la fin un peu tirée par les cheveux et 1 ou 2 longueurs qui auraient pu étre coupées au montage.
Ce film a veilli et l'ambiance est trés marquée par les années 70 notemment les décors et la façon de filmer. Les dialogues ne sont pas vraiment accrocheurs et la dénonciation du sport-spectacle voulu par le réalisateur se réduit à une confrontation de deux hommes via des longues séquences de rollerball : un peu juste comme argumentation. Le message est d'autant plus confus qu'il vient se greffer au problème de la liberté individuelle dans une société totalitariste où la société n'a plus de besoin matériel. Le film aurait été plus convainquant si ce thème avait été développé.
Chouette film assez violent qui maleurheusement a mal vieilli.Il s'agit d'un film sur un sport qui résume l'esprit de la société dans les années 70.Le jeu d'acteur est un peu médiocre,le film est truffé de scène inutile qui allonge le film et nous ennuie .Film correct a voir .
En 1975, le romancier William Harrison adapte sa propre nouvelle intitulée "Roller Ball Murder" pour le grand écran. Réalisé par Norman Jewison (L'Affaire Thomas Crown...), le long-métrage s'appuie sur une vision futuriste où le monde est devenu un ensemble d'États corporatifs, où la famine et les guerres ont disparu et où la populace ne demande qu'à admirer les parties de rollerball, sport ultra-violent où deux équipes s'affrontent dans une arène circulaire et dont le succès réside surtout dans la manière dont sont portés les coups que sur le score final. Un concept alors novateur pour l'époque mais qui, aujourd'hui, s'avère plutôt désuet, à l'image du film entier d'ailleurs... Car si Rollerball se regarde aujourd'hui avec une sympathique saveur d'antan, le long-métrage reste néanmoins peu gâté par son âge et, outre un côté violent et choquant bien dépassés, c'est surtout dans sa mise en scène que le tout souffre d'un coup de vieux. En effet, le pourtant confirmé Norman Jewison n'arrive visiblement pas à conserver un rythme trépidant durant ces deux heures de bobine, comblant le manque de séquences de rollerball (seulement deux au passage) par le dévoilement de l'envers du décor sordide que va découvrir notre héros (James Caan, unique acteur convaincant du film) et quelques séquences de fêtes et d'autres amusements sensément futuristes, hélas foncièrement ratées. On s'ennuie donc un peu trop dans ce film d'action au message encore d'actualité mais qui pâtit non seulement d'un manque de budget conséquent mais aussi de séquences malheureusement trop calmes, les deux seules réelles attractions du film étant bien entendu les fameuses parties en costumes ringards (au point où on en est, n'épargnons aucun détail...) et en patins à roulettes. Le scénario manque donc de punch et l'on sent que Harrison a du mal à élonger sa nouvelle, plus concise et par conséquent plus efficace. Reste de Rollerball un film important dans le genre, source de plusieurs longs-métrages quasi-identiques, qui se regarde toujours avec un certain plaisir coupable.
Très bon film de série B qui fait froid dans le dos. Le futur selon ses auteurs n'est pas beau à voir. Heureusement que l'humour "noir" est là pour contrebalancer les passages les plus dur. A voir pour se faire une idée de ce qu'est une bonne série B.
On a trop souvent tendance à limiter la réussite de "Rollerball" à ses spectaculaires scènes de jeu. Or, le film (sorti il y a maintenant 35 ans) possède une force thématique sous-estimée. Dans une société où les états ont progressivement disparu au profit d'immenses conglomérats financiers, le rollerball est devenu (comme au temps du circus maximus) un formidable instrument de manipulations des foules. James Caan (qui a pratiqué le football américain à haut niveau) y impose sa carrure et s'avère également convaincant dans les scènes hors de l'arène.
Un film datant de 75 et qui possède toujours un charme dévastateur malgré les années. Les cascades sont bonnes, les acteurs bons (James Caan en tête). Un film culte qui a de la gueule. C'est quand même autre chose que la bouse que nous avait pondu John McTierman.
4 568 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 1 mai 2021
James Caan est absent dans le rôle central d'un joueur de Rollerball célèbre à qui des entités corporatives obscures qui semblent tout diriger et qui sont représentées par John Houseman qui demande de se retirer parce qu'il est devenu trop célèbre et qu'il donne le mauvais exemple d'un individu qui devient plus puissant que les masses. L'individualité est à éviter à tout prix dans ce monde orwellien. Si Caan donnait au personnage principal quelque chose qui ressemble de près ou de loin à une personnalité cette histoire pourrait être plus convaincante. Lui et ses copains de l'entreprise sont censés être effrayants mais ils ne le sont pas vraiment car lorsque Caan refuse de prendre sa retraite ils semblent n'avoir aucune sorte de plan de secours pour l'éventualité qu'il refuse tout simplement. La torpeur laconique du film est quelque peu atténuée de temps en temps par des scènes de parties de Rollerball mais celles-ci ne font pas grand-chose pour susciter notre intérêt car nous ne savons pas ce qui se passe pendant ces parties. Il y a une balle et des gars sur des patins à roulettes d'autres sur des petites trottinettes et ils tournent autour d'un anneau circulaire ils sont censés faire entrer la balle dans une cible mais au-delà de ça nous n'avons rien. Rollerball est un exemple de ce qui arrive quand absolument rien dans un film ne fonctionne...
Il a pris un léger coup de vieux, c'est sûr, mais 40 ans après sa sortie « Rollerball » de Norman Jewison demeure toujours une oeuvre éminemment culte doublé d'un film d'anticipation de bonne facture. Violent, pessimiste, spectaculaire pour l'époque, le développement un peu branlant est largement rattrapé par le divertissement procuré par les trois « matchs » de ce sport futuriste ultra bourrin et destiné à canaliser les foules dans une Société mondiale désormais gouvernée par les Corporations et leurs cohortes de bureaucrates totalitaires. Dans un rôle musclé, James Caan porte largement ce film grâce à son personnage de légende sportive insoumise, dans la pure tradition de l'image du héros effronté et inébranlable. Très politique, l'oeuvre de Jewison oscille constamment entre la critique du totalitarisme communiste (le parti unique, le combat de l'individualisme, la place centrale du sport) et celle du capitalisme qui serait à la base du déclin de l'ancien monde (et puis ce sont les multinationales qui dirigent et endorment les masses). Pas toujours très clair donc, le réalisateur a le mérite de pousser à la réflexion et au débat, ce qui est, après tout, l'essence même du genre « anticipation ». Dans la lignée du « Soleil vert » de Fleischer, un SF un peu vieillot mais toujours essentiel.
Les thématiques constitutives de Rollerball détonnent efficacement dans le paysage cinématographique des années 70 : elles relient habilement une culture sportive imprégnée par son omniprésente violence – disciplinaire autant que supporter – avec un régime totalitariste qui se nourrit de cette violence pour asseoir son pouvoir. L’influence de Stanley Kubrick semble imbiber l’œuvre, mêlant fascination pour les motifs géométriques et rectilignes (digne expression d’une rigueur institutionnelle), musique classique et lutte incessante de l’individu face à l’oppressante société-machine. Il n’empêche que Norman Jewison avance sur des patins comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Un style brutal, certes, mais bien balourd. Disons que le film ne cultive en aucune façon la subtilité, ce qui le pousse à s’appesantir sur le propos politique, à le surexploiter verbalement. Car en dépit des scènes de course, filmées avec rythme et efficacité, tout va très lentement, tout parle trop. Les dialogues sont terriblement explicatifs et alourdissent la fluidité du récit ; les échanges séparant les matchs sportifs souffrent d’un manque de spontanéité et d’une mise en scène plan-plan qui ne rendent pas justice à la révolte naissante, à la montée en puissance du personnage principal. Le réalisateur ne croit pas en la force allusive, semble ne pas faire confiance à un spectateur sans cesse pris par la main. On aurait aimé plus de risques dans la narration, plus d’ambiguïtés dans le propos ; reste une fable futuriste au propos fort et aux scènes marquantes qui constitue, malgré ses incroyables lourdeurs, une référence dans l’histoire du cinéma.
Dommage que ce ne soit pas aussi délirant que Death Race 2000, l'image vieillotte est pourtant la même, ça aurait pu être vraiment très grand, avec plus d'humour, de profondeur et moins de longueurs répétitives. Du coup il n'en reste plus qu'un film à l'image vieillotte, simple hommage nostalgique à une époque ou le patin à roulette était le symbole de l'ultra violence.