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Julien D
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4,5
Publiée le 4 décembre 2013
Bien plus que le sport inventé à l’occasion, un mélange ultra-violent de hockey, de patins à roulettes et de football américain, servant de métaphore tant à l’uniformisation des attentes du public que des jeux du cirque antique et pretexte à des scènes d’action et des cascades brillamment filmées, c’est surtout le contexte de ce film d’anticipation qui en fait une œuvre culte et impérissable. Dans son univers où les nations ont disparu, n’étant que le vague souvenir de certains, pour laisser place à une mainmise totalitaire des corporations sur le pouvoir et, à travers ce sport justement, des médias de masse, Rollerball est incontestablement le premier film de science-fiction appartenant à la mouvance du cyberpunk. Dans le rôle principal, celui d’un champion de rollerball qui découvre que ses sponsors utilisent son image contre son gré et truquent les matchs, James Caan est comme à son habitude extrêmement charismatique et sert de support à une intrigue bien ficelé dont enjeux se révèleront plus politiques que sportifs.
Je me rappelle très bien avoir découvert « Rollerball » à sa sortie dans les années 1970. A l'époque je n'étais qu'un gamin mais j'avais été impressionné (et passionné) par son extrême violence et son côté futuriste particulièrement réussi. Aujourd'hui, je constate que les images ont un peu vieilli mais que le message politique et sociologique, que je n'avais pas décelé à l'époque, est toujours d'une étonnante justesse. Le scénario nous dévoile une vision du futur où les multinationales ont remplacé les nations et où l'argent est la seule valeur qui ait une quelconque importance. Pour assouvir les vils instincts du « petit peuple », les dirigeants froids et calculateurs ont créé un sport ultra-violent... Le rollerball, abondamment diffusé sur les écrans du monde entier. Évidemment, la théorie « du pain et des jeux » n'est pas nouvelle, c'est le moins qu'on puisse dire, mais le traitement qui lui est donné ici lui donne un réel coup de jeune. Les séances de rollerball sont particulièrement prenantes et d'une grande violence graphique et psychologique... qui n'a rien à envier aux gladiateurs de l'antiquité. Quant au fond, il reste d'une grande actualité et nous pousse à réfléchir sur l'avenir de notre pauvre société... Un très bon film, signé Norman Jewison, que j'ai pris un vrai plaisir à redécouvrir.
Très typique du cinéma d'anticipation des années 70, Rollerball dénonce autant la violence, en tant qu'orgie de spectacle, que l'abrutissement des masses dans le confort. Illustrant en cela la vieille formule césarienne "du pain et des jeux" de manière jusqu'au-boutiste, le film est porté sur les solides épaules de James Caan qui mène la danse avec beaucoup de brio, aidé en cela par des partenaires de choix (John Beck notamment) qui permettent à Rollerball de verser dans la furie avec délectation, la mise en scène de Norman Jewison faisant le reste et assurant dans le spectacle aussi bien que dans les moments introspectifs, sans même parler d'une bande-son idéalement choisie. Le style accuse certes un coup de vieux et, en un sens, le propos est sans doute un poil trop simplificateur, mais il n'empêche que le film marquerait encore des points aujourd'hui.
Classique des années 1970 préfigurant des concepts comme celui du Running Man, Rollerball dépeint une société futuriste où les cadres ont remplacé les hommes politiques dans la direction d’un nouvel ordre mondial, censé offrir un confort matériel inégalé à tous. Les guerres étant terminées, un jeu dangereux est inventé par les cartels afin de satisfaire les pulsions violentes de l’humanité. Le rollerball consiste à confronter deux équipes de joueurs se déplaçant en roller ou à moto sur une piste circulaire entourée d’un public. Munis de casques de football américain, ces derniers doivent s’emparer d'une balle de métal et la jeter dans un unique panier aimanté pour marquer des points.
Jonathan E, le capitaine de Houston interprété par James Caan (Le Parrain, Le Solitaire, L’Effaceur), brise le tabou de cette dystopie (« Le jeu est plus grand que le joueur. ») faisant en sorte que les vedettes individuelles ne durent pas en survivant à des matches disputés avec de moins en moins de règles. Sa popularité devenant gênante, le dirigeant Bartholomew fait pression en lui demandant de se retirer avant les deux derniers matches, prévus contre Tokyo et New York. Ne l’entendant pas de cette oreille, et ayant déjà perdu sa femme par le passé, Jonathan refuse que l’annonce de son retrait soit diffusée et met au défi Bartholomew en participant aux matches, plus ou moins soutenu par Maud Adams (L’Homme au pistolet d’or, Octopussy), qui semble remplacer sa femme.
Le concept du rollerball est très intéressant et montre que c’est surtout la violence des coups portés aux joueurs adverses qui extasie le public, les matches devenant de plus en plus dangereux avec des membres ensanglantés et des joueurs blessés voire neutralisés. La tentative de background autour des matches reste assez soporifique à cause du rythme relativement lent, les deux heures de film se trouvant bien trop longues. Le mystère autour du personnage reste bien mieux réussi, spoiler: rien de plus n’étant dévoilé sur la disparition de sa femme et le scénario s’arrêtant net lors de la victoire . Un film correct bien que vieillissant.
Dans un avenir qui ne dit pas son âge, la société est aux mains de corporations financières dont le pouvoir est tel que l’idée même de nation n’a plus cours ni sens. Administrée par les « cadres », gestionnaires taiseux et rivés à leurs privilèges d’aisance et de femmes faciles, l’humanité laisse faire et se gave de l’apport légal en pain et en jeux – tous les chemins mènent à Rome. Le plus emblématique de tous est bien-sûr et sans conteste le rollerball. Mix de hockey, de hand, de football américain et de courses à motos, le sport du futur est un cocktail archi-violent affranchi de toute règle et dont personne ne doit sortir vainqueur. Dans les gradins le public se masse, hystérique, applaudit les morts et houspille l’adversaire ; ainsi, il ne s’inquiète pas de qui dicte sa vie. Assisté de l’auteur de l’œuvre originale, le sous-estimé Norman Jewison délivre une dystopie écrasante, vision glaçante par le parallèle qu’elle offre avec notre ère, et plus particulièrement ces années 70 fondées sur la surveillance et les divertissements meurtriers, marquées par le Watergate et où les fans de F1 avaient coutume de pleurer leurs stars. James Caan rayonne en meneur adulé qui fait peur aux puissants, légende en devenir qui fait obstacle à la paix moutonnière. C’est un film dur, brutal et rugueux, et qui reste toujours malgré les années un plaisir coupable féroce et dérangeant.
Norman Jewison adapte une nouvelle de William Harrison et fait de "Rollerball" un film de science-fiction brutal et sans concessions où le monde est dominé par des exécutifs qui prennent toutes les décisions en attendant du peuple qu'il s'y soumette. C'est là qu'intervient Jonathan E, champion reconnu de Rollerball, un sport où la violence est plus importante que le jeu. Les exécutifs veulent qu'il démissionne au cours du championnat mondial mais il refuse et se battra jusqu'au bout pour vaincre mais aussi survivre dans une séquence finale ahurissante de violence. Jewison sait s'y prendre pour mettre en scène les parties de Rollerball comme des jeux du cirque où les citoyens se régalent de la violence et y injecte de superbes morceaux de musiques classiques mais il est beaucoup plus maladroit (et le scénario aussi) quand il s'agit de montrer le personnage principal en dehors de son univers. Le film souffre donc de quelques lenteurs mais qui sont compensées par l'adrénaline de grands morceaux de bravoure et par James Caan, très convaincant.
Bon film que ce "Rollerball". Un concept plutot simple mais soutenu par une bonne réalisation et une petite dose de suspens non négligeable. Les règles du Rollerball auraient méritées d'être un peu plus étoffées et les acteurs ne sont pas toujours crédibles. Mis à part ceci et quelques rares longueurs, ce long métrage sans sort avec les honneurs.
Si les décors se voulaient futuristes à l'époque, ils sont beaucoup trop ringards aujourd'hui; mais les scènes d'action ne sont pas mal. Quant au message: le contrôle de la société par des spectacles et autres amusements, il était déjà d'actualité avant notre ère, et Rollerball ne propose aucune solution pour remédier à ce méfait.
Sans aller jusqu'à dire que c'est débile, ça n'en est pas loin quand même. Le sujet abordé dans les 70's n'a plus rien à voir avec le même sujet en 2006. L'influence des médias est bien différente aujourd'hui. Il n'y a aucuns dialogues qui tienne debout puisqu'il n'y a pas vraiment de scénario, les décors sont trop kitsch alors qu'ils se devaient d'être futuristes (l'ordinateur avec 15 touches,les télés écran bombé angles arrondis contraste abominable, les mobiliers ridicules avec couleurs vives), les acteurs sont très moyens voir pitoyables, il y a beaucoup de longueurs, musique quasi-inexistante, patriotisme américain exacerbé, scènes de violence bien bourrin et inutile, etc, etc... Un film des 70's qui a pris un coup de vieux irréversible dont le récent remake était évitable.
Ma première vision de Rollerball avait été une véritable claque plusieurs années après j aime toujours autant ce film. Dans un monde ou tout est contrôlé par des cartels qui pour éviter que les gens pensent ont crée le Rollerball qui à l image des jeux du cirque à Rome endort la population en lui offrant un cocktail de vitesse de violence et des héros. Cependant quand l un des joueurs vient de part ses nombreux succès prendre une place trop importante au yeux du peuple pour les exécutifs de ces consortiums, tout ce dérègle. Le film joue parfaitement sur la violence et le recul. Car on est à la fois fasciné par les scènes du jeu mais entre ces scènes ou nous fait nous interroger sur la volonté des élites à ce que les choses ne bougent pas et que chacun reste à sa place. Rollerball est un film avec une esthétique froide qui lui convient parfaitement, un des chef d œuvre du cinéma d anticipation.
D'une manière générale, ce film m'a moyennement séduit. C'est un étrange choix que de faire un film de science-fiction sur une pratique sportive futuriste. Choix tout aussi étrange d'ailleurs de l'agrémenter d'une bande-originale constituée de morceau de musique classique (Bach, Tchaïkovski, Albinoni). Je ne suis pas particulièrement intéressé par les films de sport (les matchs m'ont plu mais sans plus) et la dimension futuriste de ce film m'a un peu laissé de marbre. Je dois tout de même reconnaître un effort de créativité dans la définition du jeu de Rollerball (un peu entre le hockey et le rugby). Certains points sont plutôt bien anticipés (le sport de haut niveau qui ne devient qu'un business où tout est calculé et organisé, les entreprises tellement puissantes au point de supplanter les nations, les conseils d'administration complètement anonymisés, …). Mais j'ai vu des films de science-fiction bien plus riches que celui-ci. James Caan est très bon dans le rôle principal. Au final, ça se regarde, mais je vois difficilement pourquoi ce film est érigé en culte du cinéma. Je n'y ai pas vu beaucoup d'intérêt.
J'ai trouvé le film inégal, entre les scènes de Rollerball qui sont très bien réalisées, et qui tiennent le rythme, et les scènes entre deux parties, qui sont vraiment longues à suivre, et qui creusent le film. L'enjeu politique du film est intéressant, entre le joueur expérimenté et aimé, et les politiciens qui veulent l'évincer, mais ça tombe un peu à plat par moments. Bonne interprétation des acteurs, et bonne réalisation dans l'ensemble.
C est 2018, une arène de gladiateurs sur Rollets combattent pour des conglomérats... un film de SF des années 70 nerveux et bien réalisé, un James Caan parfait, fait de ce film une référence du genre.
Rollerball réalisé par Norman Jewison en 1975. *Les points que j'ai appréciés → • Le fait de voir un film sur le sport (assez rare il faut l'avouer) • Le message passé (le sport spectacle toujours plus violent
*Les points que je n'ai pas appréciés → • L'ennui des dialogues • La violence exagérée
*Conclusion → J'ai aimé, c'est un peu ennuyeux mais les scènes dans l'arène sont crédibles. 6/10.