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Dadou
63 abonnés
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3,0
Publiée le 15 janvier 2015
Un film de science-fiction avant-gardiste et visionnaire tant pour ses critiques envers la médiatisation et l’ultra-violence du sport portée par les sportifs et spectateurs mais aussi les manigances politiques. Si les scènes de Rollerball dans les arènes sont prenantes et rythmés, le reste du film est peu consistant, voir certains passages trop superficiels.
Un chef d'oeuvre d'anticipation, qui au lieu de se projeter dans un futur chaotique tel "soleil vert", nous propulse dans un monde de paix et d'abondance, ou la population se défoule en suivant le championnat de Rollerball, sport ultra-violent et sa star consacrée, Jonathan E., que les cadres dirigeants souhaiteraient voir prendre sa retraite car il devient trop populaire à leurs yeux. On baigne dans une athmosphère surréaliste tout au long du film, les scènes de matchs vont à 100 à l'heure et la fin est inoubliable.
Rollerball (1975) est un film d’anticipation futuristico/sportif à mi chemin entre le derby et le hockey et où le monde est contrôlé par des corporations économiques. En reprenant les éléments d'une nouvelle datant de 1973 : "Rollerball Murder" de William Harrison, Norman Jewison passe à côté de ce qui aurait pu être un thriller politique passionnant. Mais faute d’une mise en scène complètement amorphe, avec un surplus de dialogues (inutiles) et très peu de scènes d’actions (alors que l’univers sportif est au centre de l’intrigue), on finit rapidement par trouver le temps long, d’autant plus que le film flirt avec les 120 minutes. Plus de 35 ans après, il faut avouer que le film a rudement mal vieillit, accusant le coup des années, James Caan et ses acolytes peinent clairement à nous tenir en haleine, faute à des chorégraphies pataudes et un univers kitchissime. Quant au remake éponyme qui a été réalisé en 2002 par John McTiernan, on espère qu’il aura su corriger les erreurs du passé. Mais dans le même registre, on préfèrera amplement garder en mémoire le jouissif La Course à la mort de l'an 2000 (1975), de Paul Bartel avec David Carradine & Sylvester Stallone.
Un bon film d'anticipation. James Caan incarne un champion d'un sport dangereux pour divertir la population américaine. Une réflexion pertinente de l'utopie de l'action et du divertissement. Le réalisateur dénonce la banalisation de la violence.
Sans doute vieillot à notre époque , rollerball n'en fut pas moins un authentique choc lors de sa sortie . En revanche , fuir son remake avec jean reno , petite plaie cinématographique.
Ce film est d’une extrême lenteur. J’ai failli m’endormir à plusieurs reprises. Les seuls points forts du film sont les parties de Rollerball, qui sont très réussies.
Un chef d'oeuvre magnifique. Il pourrait bien être le précurseur de beaucoup d'idée d'un futur peut être proche. C'est un film éblouissant, James Caan y est grandiose. On est bien loin ici de la "bouse" de McTiernan qui a fais le remake de ce film. A regarder sans cesse, tant ce film est prenant et d'une qualité de plans incroyables.
J'aime bien McTiernan et quand j'ai vu que j'avais rollerball dans ma vidéothèque, je l'ai regardé sans faire gaffe à la boîte. Je commence à le regarder, et je vois des scènes d'actions plutôt réalistes ( bon qq fois c'est un peu énorme on voit bien que le patin le touche pas menfin bref ^^ ), et un acteur principal franchement mauvais ( on l'a pris plus pour le charisme qu'autre chose ), et d'un bout à l'autre du film, j'ATTENDS la chute, la vérité, le retournement de situation, la chute d'une planète, une indigestion un écureuil, qqch quoi !! Mais RIEN, QUE DALLE, le film est simplement le délire du scénariste !! Les acteurs y jouent mal, et le tout s'enchaine sans aucun lien ! Je me dit, McT ne peut pas avoir fait ça : juste : je regardais la version initiale, dont j'ignorais l'existence. Franchement je reste ébahi devant tant de vide de sens !! Quel est le msg ? Excepté celui du panem et ludem, mais c'est pas tout neuf comme sujet ^^ A Banir.
NON! Là ça ne va pas! Passe encore la vieillerie graphique du film qui a son charme désuet, mais l'histoire en elle-même est d'un ennui mortel, les dialogues sont pateaux, pas drôles, pas émouvants, pas captivants, rien... De plus on ne comprend pas trop ce qui se passe dans la tête de Johnathan, qui semble ne plus cautionner son sport, tout en voulant y participer jusqu'au bout... On en est donc réduit, comme un beauf, à attendre les scènes d'action (3 en tout, dont 1 au début, 1 au milieu , et une à la fin, une construction de scénar très originale donc). C'est le genre de film qui aurait pu passer avec de l'humour, mais là, non, non et non. Soporifique! Je reste donc sur "Death race 2000"
Une comète dans l'histoire du cinéma américain ! Rollerball ne ressemble à aucun film. A mi-chemin entre le Prisonnier et Orange mécanique, ce film demeure un constant exercice d'équilibre. Violent, désabusé, mélancolique, inquiétant, le film colleà l'image de son personnage principal interprété par James Caan, plus habité que jamais. Il y a quelque chose de Kafkaien dans cette vision du monde absurde, violente et désenchantée que décrit Norman Jewison. Sans jamais s'engluer dans un sermon moralisateur, l'oeuvre prend au contraire sa force dans la simple démonstration d'un monde qui oublie jusqu'à son histoire. La scène de l'ordinateur perdant l'histoire du XIIIe siècle est tout simplement inouïe. Une oeuvre majeure du cinéma des années 70.
Même en le remettant dans le contexte des années 70, ce film est mortellement ennuyeux et incroyablement bavard! La plupart des gens ne se souviennent que des scènes de sport, mais elles ne constituent que quelques minutes dans le film. Tout n'est que bavardage pseudo-politico-futuriste franchement soporifique, et la présence de certains très bons acteurs n'y change rien. Il y a tellement d'excellents films de SF et d'anticipation à la même période qu'on se demande bien quelle nostalgie pathologique peut continuer à faire de ce truc pompeux et interminable un "classique" des 70's! Il s'agit peut-être du plus faible des Norman Jewison, beaucoup plus inspiré lorsqu'il s'attaque au thriller politique contemporain.
Plus que son age c'est surtout les temps morts que le réalisateur a semé dans tout le film qui le plombent, soit par manque de maitrise ou par une tendance à l'infatuation. Du coup si le film de par son propos et son action a marqué son époque on ne peut pas dire que se soit un très grand film.