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chrischambers86
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2,5
Publiée le 14 novembre 2018
Une ètrange malèdiction perturbe les travaux de construction d'une centrale nuclèaire au Moyen-Orient [...] Ne serait-ce pas encore un film des seventies sur le Mal absolu ? Vous savez le second fils! L'antèchrist! Celui qui lâchera le dragon...Le dragon de l'apocalypse! Ça peut paraître aberrant mais le dragon dont l'apocalypse parle dans le film est votre complexe atomique Mr Robert Caine alias Kirk Douglas! Avec un savoir faire èvident, Alberto De Martino reprend une nouvelle fois le thème de l'antèchrist avec toujours ce professionnalisme qu'on lui connaît! Cinèma haletant ou excessivement kitch, selon l'humeur! Bref, le chant du cygne de Douglas est malheureusement amorcè et sera intraitable avec "Cactus Jack" (1979) et "Saturn 3" (1980). Un petit classique du fantastique italien avec pour accompagnement la musique d'Ennio Morricone! Si l'oeuvre n'apporte rien de plus à des films comme "The Omen", il ravira cependant les amateurs du genre avec quelques meurtres spectaculaires! On notera la prèsence de Agostina Belli qui nous montre une fois de plus sa jolie poitrine! Bienheureux le Kirk qui, lui, se retrouve nu dans un dèsert de sel...
Replongée nostalgique en 1977, avec son rythme un peu lent quand on est habitué au speed et à la double voire triple pensée actuelle, ses intrigues presque naïves, et joie de retrouver un énergique Kirk Douglas qui, à la soixantaine passée, savait encore montrer son corps et son c. dignement sculptés. Sur un scénario dans la lignée de La malédiction, on a ici un des premiers réquisitoires écologistes, décriés à l époque par quelques doux-dingues marginaux, une poignée de fumeurs un peu déjantés, des groupuscules un peu louches pour les masses, et perçus négligemment par les pouvoirs. Pour une star c était un risque de discrédit parfaitement évitable de s engager dans le sujet de la pollution et du nucléaire, pourtant précurseur du principal danger actuel de la planète.
Sur le thème de l'Antéchrist il y a aura eu durant les années 70 des très bons films traitant ce sujet, à l'image d'ailleurs de "La Malédiction" qui reste a ce jour le très grand film de ce genre. Et si "Holocaust 2000" n'atteint pas forcément le niveau d'excellence par rapport au film de Richard Donner, il reste tout de même un long-métrage qu'il faut voir pour son inquiétante ambiance de fin du monde et pour la très bonne performance de Kirk Douglas. A noter aussi la présence d'une BO particulièrement inspirée de la part du grand Ennio Morricone et aussi malheureusement d'une fin qui m'a un peu laisser sur ma faim.
Dans "Holocaust 2000" (également connu sous le titre "Rain of Fire"), un industriel décide de construire une énorme centrale à fusion nucléaire au Moyen-Orient, malgré les protestations des locaux et de certains politiciens. Il va peu à peu découvrir que son projet pourrait être l'outil d'un Apocalypse satanique, et que son propre fils est peut-être dangereux. Le film souffre de la comparaison avec "The Omen", sorti un an plus tôt, et proposant une thématique très similaire. D'autant plus que "Holocaust 2000" est assez faiblard, avec peu de suspense, un rythme lent, et un final anti-spectaculaire qui en décevra certains. Il n'empêche, on y trouve de bonnes choses : Kirk Douglas, charismatique dans le rôle principal, et plusieurs scènes horrifiques assez réussies, soutenues par la BO d'Ennio Morricone. Sur le fond, si le scénario offre quelques éléments intéressants sur le débat autour du nucléaire (intérêt social et économique de la filière, risques posés, interface entre politiques et industriels), il a malheureusement tendance à tomber dans la caricature, avec des invraisemblances autour de la technologie, et une analogie entre la centrale et le Mal absolu assez excessive.
Pas vraiment convaincu par cet "Holocaust 2000" qui utilise, tout comme "La malédiction" un an plus tôt, le concept de l'arrivée de l'antéchrist sur terre via une famille de riches industriels. Là où l'oeuvre Richard Donner était une véritable réussite, "Holocaust 2000" souffre d'un manque de suspens, de quelques incohérences et, il faut le dire, l'ensemble a trés mal vieillit. Même la musique de Morricone ne constitue pas une bonne surprise. Le casting est pourtant de qualité avec un Kirk Douglas vraiment crédible.
"Holocauste 2000", film fantastique britannico-italien réalisé par Alberto De Martino, sorti en 1977. Avec Kirk Douglas, Agostina Belli et Simon Ward. Musique d' Ennio Morricone. Un film qui s'inscrit dans le courant des films horrifiques à base de surnaturel pseudo- biblique et qui sort 1 an après "La Malédiction", réalisé par Richard Donner. Un film daté pour lequel il vaut mieux aimer les histoires d'antéchrist et d'apocalypse ésotérique, ainsi que le psychédélisme des années 70 qui va avec.
Holocauste 2000 est un très bon film fantastique qui utilise le thème de l'antéchrist (sujet à la mode dans les films d'épouvante des années 70), Kirk Douglas, toujours excellent, est le père du supposé antéchrist. C'est un bon film qui distille son suspense jusqu'à la révélation finale.
S'il n'y avait pas Kirk Douglas... il faut bien reconnaître que la légende américaine est à peu près la seule attraction pour extirper ce film italo-anglais au milieu de la mélasse mystico-horrifique des années 70, le reste de la production, s'il n'est pas déshonorant, se conformant tellement aux canons du genre qu'il en fait un film regardable mais pas très inspiré. L'idée n'est pas mauvaise et il y a du rebondissement (avec des effets gore bien utilisés), en revanche le final ressemblerait presque à une mauvaise blague.
Dans « Holocaust 2000 », on n’évite pas toujours la naïveté, les messages sont parfois grossiers et la fin est assez prévisible, mais c’est un film relativement efficace dans son genre et malgré ses défauts, il dégage un charme désuet auquel les amateurs des films sur l’avènement du Malin sur Terre ne resteront pas indifférents. Alors quand en plus on a quelques scènes bien flippantes (cf. celle dans l’asile ou celle de l’avortement), que l’acteur principal se nomme Kirk Douglas et que le score est confié au sieur Ennio Morricone, on se dit qu’on tient-là un classique caractéristique de l’esthétisme des films de son époque qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie !
Terriblement kitch mais esthétiquement beau et gore parfois. Du très bon cinéma bis italien avec une musique tonitruante . Complètement grotesque dans son scénario et dans sa mise en scène hystérique ce film reste majeur pour tous les amateurs du genre!
Du très bon cinéma avec des moyens et des bons acteurs. L'intrigue est solide avec un retournement. Du bon cinéma fantastique avec une bonne musique. On y croit grâce à un suspense haletant. Kirk Douglas est parfait.