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Votre avis sur Mata-Hari, Agent H21 ?
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Une belle équipe et une heureuse reconstitution de l'époque , et un superbe éclairage et photo .
Le film a été tourné par le scénariste de Francois Truffaut et c'est Truffaut qui en a écrit le scénario et les dialogues. On sent vraiment la patte de Truffaut tout au long du film, le même noir et blanc que dans Jules et Jim, la même musique (Georges Delerue), la même actrice prncipale (Jeanne Moreau) et secondaire (Marie Dubois), la même époque (début du XXe siècle), etc. On retrouve toute la bande de Truffaut dans des rôles secondaires (JP Léaud, Charles Denner, etc).
La photographie du film, en noir et blanc, est superbe, les dialogues très bons, les acteurs jouent très bien (mention spéciale à JL Trintignant et Claude Rich), l'époque est très bien reconstituée de par les costumes et le mobilier. Par contre, il ne faudra pas chercher de vérité historique concernant Mata Hari.
Le film se regarde bien, mélange d'aventures et de romanesque. On ne s'ennuie pas une seconde.
La photographie du film, en noir et blanc, est superbe, les dialogues très bons, les acteurs jouent très bien (mention spéciale à JL Trintignant et Claude Rich), l'époque est très bien reconstituée de par les costumes et le mobilier. Par contre, il ne faudra pas chercher de vérité historique concernant Mata Hari.
Le film se regarde bien, mélange d'aventures et de romanesque. On ne s'ennuie pas une seconde.
Après avoir été immortalisée sur grand écran par Greta Garbo et Marlene Dietrich, la célèbre espionne Mata Hari prend les traits de Jeanne Moreau dans ce film de 1964 réalisé par Jean-Louis Richard et co-écrit par François Truffaut qui en signe les dialogues. C'est d'ailleurs l'une des forces du film : ses dialogues très littéraires et romanesques que Truffaut affectionnait particulièrement. Sous la houlette de Jean-Louis Richard, qui donne au film un style flamboyant dans son choix des costumes et des cadrages, Mata Hari est une espionne séduisante, passionnée qui est aussi bien attirée par son beau prétendant français que par l'argent. Jeanne Moreau, plus impériale et séduisante que jamais, aborde le rôle avec élégance et sensualité, éclipsant alors les seconds rôles pourtant loin d'être mauvais (Jean-Louis Trintignant et Claude Rich pour ne citer qu'eux). Le film, habile mélange de romance et d'espionnage portant largement la patte de Truffaut, est surtout un délicat et subtil portrait de femme ballottée par les aléas de la guerre, faisant ce qu'elle peut pour survivre et, surtout, vivre le grand amour.
Jeanne Moreau et Jean-Louis Trintignant sont époustouflants. Leurs prestations apportent une qualité exceptionnelle à ce film, d'autant que tous les seconds rôles sont parfaits eux aussi. On s'étonne d'ailleurs de voir de grands comédiens comme Georges Géret, Charles Denner ou Marie Dubois faire d'aussi brèves apparitions. La reconstitution d'époque est impeccable. En revanche, on peut déplorer que le scénario ne s'écarte pas du mythe de la grande espionne et ne se soit pas intéressé au rôle de bouc émissaire qu'on a fait jouer à cette aventurière pour faire oublier les responsabilités de l'Etat major dans cette boucherie sanglante, alors que l'armée française connaissait des revers. Cet angle aurait donné une toute autre profondeur à un film qui reste tout de même superficiel.
Redzing
Figure fascinante, la plus célèbre des espionnes a fait l'objet de nombreux longs-métrages. Cette version de 1964 ne reprend pas grand chose de la réalité.
Jeanne Moreau incarne donc Mata Hari, danseuse exotique qui espionne pour le compte des Allemands en pleine Première Guerre Mondiale. Mais elle s'éprendra de l'un des officiers qu'elle est chargée de séduire.
En vérité, les vraies allégeances de Mata Hari n'étaient guère limpides. Cela aurait pu constituer un excellent récit d'espionnage, mais ce n'est clairement pas ce qui intéresse Jean-Louis Richard, ni François Truffaut, scénariste. Non, ici les employeurs de Mata Hari sont bien définis, sauf qu'il ne sera jamais expliqué pourquoi elle travaille pour le Kaiser. C'est avant tout une histoire d'amour qui sera mise en valeur... normal me direz-vous, c'est un film français !
A l'image du personnage incarné par Jeanne Moreau. L'actrice est convaincante, néanmoins elle interprète une Mata Hari qui parait bien peu dégourdie pour une espionne ! Ses capacités linguistiques ou de séduction sont à peine utilisées par le récit.
Toutefois, si "Mata-Hari, agent H21" passe à côté de son potentiel, le film demeure plaisant. Outre Moreau, il est soutenu par de bons acteurs (Claude Rich, Jean-Louis Trintignant, et quelques têtes qui deviendront connues). L'intrigue est simple mais bien menée, et la réalisation fait preuve de quelques petites malices.
Jeanne Moreau incarne donc Mata Hari, danseuse exotique qui espionne pour le compte des Allemands en pleine Première Guerre Mondiale. Mais elle s'éprendra de l'un des officiers qu'elle est chargée de séduire.
En vérité, les vraies allégeances de Mata Hari n'étaient guère limpides. Cela aurait pu constituer un excellent récit d'espionnage, mais ce n'est clairement pas ce qui intéresse Jean-Louis Richard, ni François Truffaut, scénariste. Non, ici les employeurs de Mata Hari sont bien définis, sauf qu'il ne sera jamais expliqué pourquoi elle travaille pour le Kaiser. C'est avant tout une histoire d'amour qui sera mise en valeur... normal me direz-vous, c'est un film français !
A l'image du personnage incarné par Jeanne Moreau. L'actrice est convaincante, néanmoins elle interprète une Mata Hari qui parait bien peu dégourdie pour une espionne ! Ses capacités linguistiques ou de séduction sont à peine utilisées par le récit.
Toutefois, si "Mata-Hari, agent H21" passe à côté de son potentiel, le film demeure plaisant. Outre Moreau, il est soutenu par de bons acteurs (Claude Rich, Jean-Louis Trintignant, et quelques têtes qui deviendront connues). L'intrigue est simple mais bien menée, et la réalisation fait preuve de quelques petites malices.
Danseuse exotique, demi-mondaine, espionne et amoureuse, Jeanne Moreau trouve dans ce film un personnage dense aux multiples facettes. Et comme l'annonce le titre du film, elle en est le personnage central, reléguant à des apparitions épisodiques ses partenaires masculins Jean-Louis Trintignant et Claude Rich.
Agent au service de l'Allemagne durant la première guerre mondiale, la célèbre espionne Mata-Hari soutire et vole des renseignements militaires en séduisant des officiers français un peu candides.
Réalisé par Jean-Louis Richard sur un sujet et avec des dialogues de François Truffaut, le film nous apparait le plus souvent comme celui de ce dernier, par sa sensibilité, ses moments de grace, sa fantaisie...et quelques caméos des membres de sa famille de cinéma.
Femme mystérieuse et de tempérament, séductrice irrésistible, Jeanne Moreau est aussi, en certaines séquences, une héroine d'aventures. Elle est à l'image d'un film attachant sinon brillant, libre de passer de la comédie au drame sentimental, de l'intrigue romanesque à la tragédie.
Agent au service de l'Allemagne durant la première guerre mondiale, la célèbre espionne Mata-Hari soutire et vole des renseignements militaires en séduisant des officiers français un peu candides.
Réalisé par Jean-Louis Richard sur un sujet et avec des dialogues de François Truffaut, le film nous apparait le plus souvent comme celui de ce dernier, par sa sensibilité, ses moments de grace, sa fantaisie...et quelques caméos des membres de sa famille de cinéma.
Femme mystérieuse et de tempérament, séductrice irrésistible, Jeanne Moreau est aussi, en certaines séquences, une héroine d'aventures. Elle est à l'image d'un film attachant sinon brillant, libre de passer de la comédie au drame sentimental, de l'intrigue romanesque à la tragédie.
Un film oublié dans lequel on retrouve une partie de l'univers obsessionnel de Truffaut, co-scénariste et dialoguiste, où Jeanne Moreau, entre "Jules et Jim" et "La mariée...", naturellement mystérieuse, est l'interprète idéale et le digne successeur de Marlene.
Les amis passent plus ou moins brièvement, de Marie Dubois à Jean-Pierre Léaud en passant par Albert Rémy, rappelant l'importance de la famille dans l’œuvre du réalisateur de "Baisers volés".
Les amis passent plus ou moins brièvement, de Marie Dubois à Jean-Pierre Léaud en passant par Albert Rémy, rappelant l'importance de la famille dans l’œuvre du réalisateur de "Baisers volés".
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