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Shephard69
333 abonnés
2 259 critiques
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3,0
Publiée le 9 mars 2013
Sympathique petite comédie au scénario ingénieux, bien rythmé, bien mis en scène, bien interprété. Pas un Spielberg qui veut en mettre plein la vue avec des tonnes d'effets spéciaux mais un agréable divertissement à savourer en toute simplicité.
J'avais voulu voir ce film il y a quelque temps mais la VF m'avait rebutée et j'avais arrêté. Ne le trouvant pas en VOSTFR j'ai retenté et cette fois c'est mieux passé mais ça reste assez perturbant, et puis écouter les efforts d'Hanks lui-même au niveau de la voix doit être fabuleux. L'acteur a d'ailleurs là un rôle parfait pour lui ! Mis à part ça, "Le Terminal" est une comédie dramatique très réussie, les 2h, ou quelques mois du moins, dans cet aéroport passent mieux que ce qu'on aurait pu penser. L'histoire est touchante et surprenante, d'autant plus qu'elle est inspirée d'une histoire vraie.
C'est touchant. Un peu trop romancé à mon goût. Je pense qu'une histoire (inspirée d'une vraie) comme celle là aurait mérité une ambiance plus réaliste dans sa représentation cinématographique, parce qu'elle touche un sujet vraiment dramatique. Et les quelques moments comiques du film semblent malvenus selon moi. Et spoiler: l'histoire d'amour encore plus. Ca reste tout de même un bon film, à voir, parce que Tom Hanks est toujours aussi bon, et aussi parce que c'est une histoire qui mérité d'être connue du grand public. Moi je la trouve vraiment touchante en tout cas.
Un Spielberg mineur s'assure tout de même en tant que sacré bon film, et c'est le cas de ce Terminal, fameuse leçon de vie, petit Forest Gump rêvé de Mr Dent de la Mer-Duel, qui réussit à créer de l'excitation et de la bonne humeur sur une joyeuse musique de John Willimas avec un brio inespéré. Ne snobez donc surtout pas ce film qui distille un appétit de la vie avec la même pureté qu'un Frank Capra, qui donne un éternel sourire et qui redonne espoir à nos rêves. Le casting estampillé Tom Hanks génial dans son rôle de Russe candide (décidément, Mr Hanks s'adapte avec une perfection ahurissante à tout les personnages qu'il incarne) se compose aussi de nombreux rôles secondaires dont la prestation n'est guère négligeable. Ils tournent tous autour de la caricature humoristique, mais en s'implantant fermement dans le message qu'ils livrent en eux-même, d'où les louanges qu'ils méritent. Spielberg continue sur sa lancée initiée avec Catch Me If You Can en se concentrant sur une mise en scène dynamique et englobante, emballant des plans fournis de multiples détails colorés par les vifs jeux de lumière de son génial photographe attitré, Janusz Jaminski, tout en n'hésitant pas à dynamiser le tout à l'aide de travellings virtuoses. On ne s’ennuie jamais, c'est parfois un peu trop bête et naïf, bien sûr le regard d'enfant du réalisateur fait beaucoup plus d'ombre que dans Catch Me If You Can, il n'y a pas la même finesse des propose ni la même habileté à présenter les nuances et les paradoxes. C'est donc à prendre tel quel, pour se tartiner un bonne tranche de rire pétillant, se divertir tout en sentant la vie nous agripper au cœur. Ce qui constitue déjà en soi un remarquable accomplissement, digne d'être regardé avec bienveillance par le grand maître Frank Capra. Et, comble de tout, cela traite d'un sujet tout à fait atypique : un aéroport. Bon sang, où Spielberg est-il aller piocher son cadre ? Cet insufflation de magie dans ce décors pour le moins banal relève presque de la formidable capacité d'humanisation du studio Pixar ! On l'aime, cet aéroport, au bout d'un moment, on savoure l'exploration de ses entrailles et les petites manigances qui agitent ce « petit-grand » lieu dont les mécanistes sont paradoxalement assez coupés du monde. Bref, c'est une petite pépite émotionnelle ultra positive que nous avons là, à ne pas négliger sous peine de sa place anecdotique dans la filmographie de son prestigieux auteur.
Un très joli film, j'ai beaucoup aimé l'histoire de cet homme merveilleusement bien interprété par Tom Hanks qui se retrouve coincé a l'aéroport, alors forcément ça donne des situations cocasses mais aussi de très beaux moment comme lorsqu'il rencontre l'amour en la personne d'une hôtesse de l'air qui n'est autre que Catherine Zeta Jones ! A voir et a revoir !
Inspirée de la vraie histoire de l’iranien Karim Nasser Miran, enchainé contre son gré à l’aéroport parisien Roissy Charles-De-Gaulle depuis 1988, cette anecdote a voyagé vers Hollywood pour une adaptation singulière. Aux commandes d’un Steven Spielberg en maîtrise, le film voit le jour sous des situation penchant davantage pour une comédie dramatique. Il fallait alors un prodigieux Tom Hanks pour accompagner le projet, si envoutant à la simple lecture. Et ce sont sous les traits de Viktor Navorski qu’il se glisse afin de parvenir à nous convaincre. Arrivé en territoire neutre, malgré une justification poussive, il porte bien le rôle du touriste perdu et malin. Entre les compromis qu’on lui impose et sa curiosité bouleversante, nous assistons à un véritable conte. Le récit du héros malgré lui prend définitivement son ampleur, à la vue des successions de scènes, toutes aussi créatives qu’humoristiques. Nous sommes instinctivement partagés entre la tendresse et la compassion pour ce personnage, riche en valeurs éthiques. Le travail sur l’accent est un bon point qui souligne sa détresse. On découvre alors une nouvelle perspective d’un terminal d’aéroport, à plein temps, non pas comme les voyageurs éphémères que nous sommes. Les institutions sont la base d’une recette de relations et l’on s’y plonge. Il faudra tout de même reconnaitre quelques fantaisies, mettant en valeur la personnalité du regretté Viktor. Nous faisons également un point sur le portrait du racisme. Autour d’une rivalité de convictions, l’une régie par des lois solides et l’autres par son art de vivre, nous prenons le temps d’évaluer une démarche administrative bien alarmante. Sans pour autant approfondir dans le sujet, l’intrigue laisse cette part de réflexion intuitive, derrière son objectif premier qu’est d’amuser et d’animer la galerie. Une romance est d’ailleurs à l’œuvre, cependant venue complexifier la trame déjà riche en rebondissements. Par ailleurs, Spielberg effectue un admirable travail afin d’humaniser cette atmosphère. Tout employé rend « vivant » une fonction que l’on ne soupçonne pas, car selon l’échelle du point de vue, nous avons tendance à négliger les plus simples détails. Il en va de même pour son personnage, le rendant lambda à la foule qui transite. Tout est en mouvement, la machine humaine saisit une énergie rythmique que l’on ne remarquera sans doute pas. Rendre cet espace pur en définition telle que nous la connaissons c’est offrir un divertissement bluffant et immersif. Et c’est en comptant les retrouvailles du réalisateur et de John Williams que nous pouvons prétendre à ce spectacle, émouvant dans l’âme. La symbiose est parfaite pour que l’illusion prenne le dessus sur une fable peu commune.
Steven Spielberg réalise ici un film discret et assez banale, mais cependant divertissant et parfois touchant. Le talent de Tom Hanks y est pour beaucoup...
Evenement tiré par les cheveux, Hanks qui promet d'aller a new york pour avoir promis a son père la signature d'un jazzman, but assez débile et qui n'est pas crédible au cinéma meme si cela peux etre vrai dans la vie réelle.
Un excellent film! Très original, drôle, émouvant et rythmé! Tom Hanks interprète magnifiquement bien son rôle, dans ce film qui alterne entre humour, émotion et action! A voir!!!
Ce film est une bouffée d'oxygène, enfin en ce qui me concerne bien sûr. Spielberg nous prouve une énième fois son talent évident. Entre un scénario original, inspiré d'un fait réel, et des acteurs talentueux : Tom Hanks en tête, mais également Catherine Zeta-Jones et Stanley Tucci, "Le Terminal" est un excellent divertissement qui part un peu en comédie romantique par moment tout en restant très spielbergien.
Charmante comédie romantique avec un Tom Hanks à la fois touchant et tordant avec son accent ridicule! Un ode à la débrouillardise et à la mixité sociale. Dans cet aéroport un peu farfelu, les employés viennent tous des 4 coins du monde et s'entraident. C'est une petite Amérique en somme, sûrement celle dont Spielberg rêve. On voit bien pourquoi le sujet a intéressé le grand réalisateur. Ce pauvre personnage devenu apatride du jour au lendemain, exclu de partout, nous fait penser aux Juifs persécutés des siècles passés. On les ostracisait, les persécutait, les excluait, mais ils se débrouillaient et finissaient toujours par s'en sortir à force d'intelligence et de travail. Belle fable contemporaine.