Psychose 2. Evidemment il fallait bien y passer un jour. Seulement on ne compte plus le nombre de suites de films cultes qui ont été bâclés, ratés, purement commerciale et le début d’une longue descente aux enfers comme dans la série « »L’exorciste » (1973) orchestrer par le nullissime « L’exorciste II : L’hérétique » ou pour la saga Freddy avec le deuxième volet « La revanche de Freddy », vraiment pathétique et ridicule. Toutefois de rares suites de classiques de films d’horreur sont à noter, la meilleur étant selon-moi, à l’heure actuelle, Chucky 2 : la poupée de sang de John Lafia.
Cette fois-ci comme à son habitude, les suites sont réalisés par un autre réalisateur que celui qui fit du premier ops, un film culte, à savoir ici le très grand Alfred Hitchcock, qui à surement, avec Psychose, réaliser son meilleur film et un des meilleurs films jamais fait plus de cinquante ans après. Qui ne se souvient pas de la scène de la douche avec Janet Leight ? Cette scène culte qui est résolument la scène la plus étudié pour les étudiants en cinéma, ce final époustouflant, ce twist end imprévisible, cette superbe photographie bordée par un très beau noir et blanc. C’est le pari fou qu’à tenter par Richard Franklin en 1983, soit près de 22 ans après. 22 ans, c’est le même nombre d’année après lequel Norman Bates retrouve la liberté jugé comme réhabilité, mais seulement, les fantômes vont vite ressurgir chez Norman Bates. Les fantômes du passés qu’il croyait enterrés et mort à tout jamais qui vont vite refaire surface dans son motel familial. Ce qu’on aime premièrement dans cette suite c’est que Richard Franklin inscrit ce film dans une continuité intéressant, tout d’abord dans le scénario car Norman Bates revient dans son motel familial où il hébergera une récente collègue de travail, Mary, là ou la situation semblera vite se répéter. Mais également dans son casting en gardant notamment deux des principaux acteurs ayant fait le succès de ce film culte qu’est Psychose, à savoir Anthony Perkins toujours étincelant en Norman Bates, et cette fois, conscient de son problème se révèle sous un autre jour, charismatique (un poil moins qu’avant étant donner l’évolution du personnage) et touchant, mais toujours aussi énigmatique, avec également Vera Miles qui interprète la sœur de la regrettée Marion Crane, à savoir Lila Loomis. Mais je fus aussi impressionner par la prestation d’une actrice que je ne connaissais pas du tout et pourtant il s’agit de la sœur cadette d’une actrice connu Jennifer Tilly (La fiancée de Chucky, le fils de Chucky…), il s’agit de Meg Tilly interprétant à merveille le rôle de Mary Samuels, touchante, charismatique sincère, c’est la révélation du film selon-moi. Ensuite issu d’un scénario qui au premier abord s’annonce classique et répétitif suite au premier opus, sachez que celui-ci se révèle en vérité superbe, jonglant à merveille sur les éventualités, les possibilités et toujours ce qui fait le succès de cette saga, le suspense et le mystère. Ainsi, les révélations sont nombreuses et le twist final vraiment bon. Là ou j’ai également adorer cette suite, c’est le rôle même du film et ses nombreux hommages. Car Richard Franklin réalise cette suite en sachant pertinemment qu’il ne fera jamais aussi bien que son prédécesseur Alfred Hitchcock, mais se sert de cette suite pour continuer à faire vivre cette histoire passionnante de Norman Bates, un des personnages les plus célèbres du cinéma d’horreur. Concernant les hommages, ils sont aussi flatteurs que réussis, notamment cette scène de la douche culte du premier opus, utilisé comme scène d’introduction, cette nouvelle scène de la douche avec Meg Tilly et quelques plans identiques toujours intéressants à revoir en couleurs. Ainsi, avec cette bonne photographie et ce film en couleur, l’ambiance se révèle assez différente sans être trop mauvaise et le film de ce fait se voit accentuer en violence visuelle. Ensuite on regrette la bande sonore du premier aucunement présent dans celui-ci mais toutefois bonne, avec des thèmes comme un thème nostalgique lorsqu’on évoquera le passé de Norman Bates, 22 ans plus tôt. Des scènes magnifiques sont également au rendez-vous, comme la scène ou Mary sort de la douche et voit Norman jouer à merveille du piano et se rend compte qu’il à changer, vraiment touchant et celle-ou Norman Bates pleure avec son ami, Mary. Egalement bien filmer et bien mis en scène, Richard Franklin réussit un joli coup de poker, celui de réaliser une excellente suite que je ne suis pas près d’oublier d’un film cultissime. Et même si en comparant ces deux films, Psychose s’avère au dessus sur chaque détails e que la différrence entre les deux est énorme, Psychose 2 se révèle être une très bonne surprise qui me donne envie de voir le 3.