Bah franchement c'est une belle surprise... j'avais peur qu'après le chef d'oeuvre qu'est Psychose, je n'adhère pas autant à sa suite et en fait si... bon il faut avouer que le génie d'Hitchcock n'est pas au rendez-vous non plus mais franchement ça se laisser regarder ! Déjà j'ai pris un plaisir fou à revoir Anthony Perkins car je l'aime beaucoup mais en plus l'histoire est intrigante & pas mal foutue, avec encore plein de rebondissements à la clé et j'ai passé une super soirée avec Norman Bates, de retour au Motel... en plus la fin m'a beaucoup amusé et j'ai maintenant hâte au volet III... hi hi hi !
Faire une suite à un chef-d’œuvre incontournable signé par le Maître du suspense est une tache extrêmement complexe à relever. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait fallu 23 ans pour que cela arrive. Psychose II (qui n’a aucun rapport avec la suite portant le même titre que Robert Bloch donna à son roman un an plus tôt) réussit le défi d’offrir un scénario assez original, signé Tom Holland, jouant sur les attentes du public et arrivant à le faire constamment douter sur la véritable identité du tueur. Richard Franklin travaille cet aspect en reprenant volontairement certains cadrages de Sir Alfred mais choisit pour autant de ne pas faire un simple plagiat mais plutôt une vraie suite s’axant plus sur la psychologie de Norman Bates. C’est cette volonté d’offrir une autre direction qui peut justifier aussi le fait que Jerry Goldsmith signe une partition musicale plus sensible et totalement différente de celle de Bernard Herrmann (si on met de côté la réutilisation de la scène de la douche qui introduit le film). On pourra seulement lui reprocher un rebondissement final un peu décevante dont on se serait bien passé. Toutefois, bénéficiant du retour d’Anthony Perkins et de Vera Miles, Psychose II est donc loin d’être aussi définitif que l’original mais reste, malgré tout, une suite tout à fait honorable qui évite le piège du remake déguisé.
Une suite qui est à la hauteur du premier. C'est avec plaisir que l'on retrouve Perkins dans son rôle de Norman Bates. Les plans en hommage de ceux du vénéré Hitchcock ajoutent grandement à l'atmosphère pesante de ce second opus. Une suite à voir, qui apporte un petit quelque chose au premier Psychose.
Psychose II, la suite du classique d'Alfred Hitchcock, ne mérite ni l'éloge ni le blâme. Le film est efficace, plutôt bien réalisé et le scénario tient parfaitement la route. Cela dit, la musique de Jerry Goldsmith ne colle pas aussi bien que celle de Bernard Herrmann sur le premier volet. Le film de Richard Franklin commence par la reprise de la fameuse scène de la douche, tournée en Noir et Blanc par le maître du suspense... entrée en matière intelligente et idéale pour le spectateur ! Même si cette suite est inégale, l'intrigue ménage les surprises et joue la carte de l'ambiguité : Norman Bates est-il toujours aussi fou ? S'agit-il d'un complot comme le prétend cette charmante jeune femme ? Anthony Perkins parvient à conserver l'inquiétante gentillesse de son personnage et fait face à d'excellents seconds rôles : Robert Loggia, Dennis Franz ou encore Vera Miles. Psychose II fait bien sûr penser à du Hitchcock... Alors, Norman Bates aurait-il dû sortir de l'asile ? Pourquoi pas, après tout...
mais qui a eu l'idée saugrenue d'imaginer une suite au chef d'oeuvre de Hitchcock ? Psychose II illustre bien la différence entre un grand cinéaste et un réalisateur de téléfilm, à part quelques plans pompés sur Sir Alfred, la réal est inexistante. Scénario ridicule et alambiqué par des twists artificiels, on s'ennuie ferme. Seuls les talents de Perkins et de Goldsmith émergent parfois de ce désastre. À noter Meg Tilly dans un de ses premiers rôles.
Je ne pensais pas que la suite d'un chef d'oeuvre comme Psychose pouvait etre reussi , j'ai été surpris car ce film est vraiment super et pleins de rebondissements , j'ai adoré
Même si cette suite semble inutile voire sans intérêt d'ailleurs Anthony Perkins n'a pas de suite souhaité reprendre le rôle de Norman Bates et si l'ombre de Hitchcock plane tout le long au-dessus de ce film malgré tout Richard Franklin (réalisateur australien qui s'était notamment fait remarqué avec le film d'épouvante Patrick) s'en sort bien car succéder à Sir Alfred ce n'est pas une évidence. Je l'avais déjà vu et dans mes souvenirs Psychose II n'était pas mauvais puis en le revoyant je découvre que cette suite tient la route certes on ne retrouve pas le côté angoissant et noir du premier cependant l'intrigue se laisse suivre jusqu'au bout sans problème. Visuellement ce film des années 80 a bien vieilli et comporte quelques scènes de meurtres assez saisissants spoiler: pas celles du gérant de l'hôtel ni celui de l'ado qui sont un peu faibles mais celles de Vera Miles qui reprend son rôle de la sœur de Janet Leigh et celle de l'escalier avec Robert Loggia claqué sur la mort de Martin Balsam dans le précédent tandis qu'Anthony Perkins reprend avec talent son personnage de Norman Bates avec son côté inquiétant et maladroit à la fois et cette fois-ci il se lie d'amitié avec une jeune femme jouée par la jolie Meg Tilly. Mine de rien l'atmosphère du film est pas mal avec la fameuse sinistre maison donc cela reste une suite correcte et bien faite, on se met même à douter nous-même spoiler: Bates tue-t'il à nouveau ou est-il victime d'un complot voulant le faire passer pour un meurtrier qui aurait du rester dans un asile psychiatrique ?
quoiqu'il en soit Psychose II n'est pas mauvais du tout même si l'on peut tiquer sur une révélation finale un peu ampoulée.
Une première suite que j'ai trouvé bizarrement honorable. Ok, ce n'est pas Hitch derrière la caméra, mais on va dire que c'est sans prétention et correctement réalisé. Visuellement, ça fait pas très cinoche mais ça passe. Anthony Perkins est toujours aussi bon en Norman Bates, il en profite faire évoluer son personnage, toute en sensibilité. Bon, alors le trauma schizophrène avec toutes ces "mères" répétées jusqu'à l'excès, c'est assez épuisant je dois dire mais ça ajoute à la folie des personnages, car le scénario développe une habile histoire de manipulation entre la soeur de Marion Crane (Vera Miles) et sa fille (la mimi Meg Tilly). Le final, par contre, arrive comme un cheveu sur la soupe et on sent bien qu'il n'est là que pour justifier une autre suite.
L’histoire démarre 22ans après le drame survenu au Bates Motel, après que Norman Bates ait purgé sa peine dans un asile psychiatrique. Il retourne vivre dans son motel et y fera la connaissance de Mary Loomis.
Plus de 20ans après le chef d’œuvre matriciel d’Alfred Hitchcock, réaliser une suite peut s’avérer saugrenue et assez futile, d’autant plus que Psychose II (1983) n’a absolument rien à voir avec le roman éponyme de Robert Bloch. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, cette suite tient toutes ces promesses et ce, jusqu’au climax final.
Le film démarre par la célèbre scène de la douche de Psychose (1960), les 3 premières minutes du film nous replongent dans l’œuvre d’Hitchcock en noir & blanc avant de retrouver des couleurs et Norman Bates, 22ans après les faits. Le scénario de Tom Holland est très malin, puisque l’on va suivre étape par étape l’assimilation de Norman dans la société et sa reprise en main du motel. Mais bien évidemment, sa mère ne tardera pas à refaire son retour…
Côté casting, les deux seuls acteurs rescapés du premier film sont Anthony Perkins & Vera Miles qui reprennent tous les deux leurs rôles respectifs.
Richard Franklin (FX2 : Effets très spéciaux - 1991) avait la lourde tâche de ranimer un film cultissime et force est de constater qu’il a réalisé ici une suite tout à fait honorable, qui ne cessera de maintenir un certain suspens autour de l’ensemble des protagonistes et ce, en grande partie grâce à un scénario suffisamment labyrinthique.
Une suite que l’on n’attendait absolument pas mais qui s’avère finalement suffisamment sympathique pour y passer un bon moment et puis, on ne boude pas notre plaisir d’y retrouver Norman Bates sous les traits toujours aussi juvénile d’Anthony Perkins (50ans lors du tournage tout de même).
Faire une suite au génial et glaçant "Psychose" d'Hitchcock, Hollywood est tellement bête qu'il s'y est collé. Mais cette fois il l'a fait de manière intelligente. Car si cette suite est loin d'être nécessaire, elle n'est tout de même pas du tout ratée, le scénario étant suffisamment bien écrit pour ne pas tomber dans le même schéma que le film original et nous montrer cette fois-ci un Norman Bates (Anthony Perkins, à la fois très angoissant et très touchant) réhabilité après 23 ans d'hôpital psychiatrique et qui retourne dans son motel où quelqu'un tente de l'y rendre fou en assassinant des gens et en passant des appels téléphoniques en se faisant passer pour sa mère. Le film repose aussi bien sur la relation entre Norman et Mary, jeune femme qu'il héberge que sur sa capacité à rester sain face aux évènements, donnant un tour plus psychologique à l'ensemble qui est solidement mis en scène (à part pour les scènes de meurtre, ridicules). Très prenant, "Psychose II" peut s'apprécier même si l'on aime le film original et la fin est à glacer le sang.
Il y avait de quoi être des plus sceptiques sur cette suite du plus grand chef d'oeuvre d'Hitchkock... Mais au final, sans égaler bien sur le 1er opus, "Psychose 2" s'avere être une bonne surprise. En plus du retour d'Anthony Perkins dans le rôle de sa vie (et de Vera Miles dans le rôle de Lila, la soeur de Marion Crane), j'ai apprecié la BO (qui se demarque nettement de la BO legendaire de Psychose) mais surtout le scénario assez tordu à la fois humain (les efforts de Norman qui essaie de devenir "normal") et diabolique (les manoeuvres de Lila et sa fille, les rechutes de Norman). Certaines scènes sont très réussies (la mort de Lila, le meurtre final). Un bon film qui s'adresse avant tout aux fans qui seront comme des fous en retrouvant le motel et la fameuse maison... en couleur!
Norman Bates est certainement le personnage qui me fascinera du début à la fin. Ma soif de connaitre ce personnage ne s'arrêtera pas ! Heureuse de pouvoir découvrir le film, je m'empresse de le lancer sans aucune appréhension. Pourtant je suis assez surprise de constater une suite réussi, en continue avec l’œuvre d'Hitchcock. Ce doute persistant même après le dénouement de savoir si les troubles de Norman sont de retours ou non, l'ambiguïté autour de Mme Bates, et la réflexion autour des auteurs des meurtres, captives et fascine. Beaucoup de plaisir à retrouver Anthony Perkins dans son rôle emblématique, son jeu à créé plusieurs fois en moi de l'empathie pour le personnage et de la tristesse. Accentué par la musique thème composé par Jerry Goldsmith, je suis fan de ses quelques notes de piano. Mon cerveau n'a pas arrêté de chauffer à force de tout analyser ! et de contenter ma soif d'en apprendre toujours plus sur Norman Bates. Pour moi c'est une suite réussie, qui continue bien ce qu'avait lancé Hitchcock, bien écrite et bien réalisée.
On aurait pu s'attendre au pire. Faire une suite à Psychose ...pari très risqué. Mais finalement le réalisateur ne s'en sort pas si mal que ça. Bien sûr il manque deux élément primordiaux par rapport au premier pour moi : le noir et blanc et l'ambiance sonore. Et quel plaisir de retrouver Anthony Perkins certes un peu perdu, plus torturé peut être mais toujours dans son rôle. Ce personnage est vraiment fascinant. J'ai bien aimé voir comment ce même personnage est à chaque instant prêt à replonger dans la folie. La maison qui domine le motel est toujours aussi inquiétante, et malgré des meurtres prévisibles et un twist final gonflé, c'est un film qui reste agréable à voir même si évidemment il n'a pas la force du premier. Je le recommande à tous ceux qui ont vu le chef d'oeuvre d'Hitchcock.