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Critik D
152 abonnés
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3,0
Publiée le 3 août 2017
Un dès classique de la comédie française, que j'ai eu beaucoup de plaisir à revoir. Une réalisation typique du genre dans les années 1980, dont on ne sait plus qui est le plus grotesque dans la bêtise. Un casting impressionnant avec Daniel Auteuil, Maria Pacôm, Hubert Deschamps, Richard Bohringer ou encore Michel Galabru, qui nous font tous passer un agréable moment.
Un film très drôle aux gags souvent originaux qui surprennent et font rire aux éclats. Il est parfois difficile de se familiariser avec le nom de la vingtaine d'élèves. Pas de problème en ce qui concerne Bebel,Julien, Graffiti , Gaëtan ou Togo le seul noir de la classe. Mais quelle est la fiancée de Julien ? Sarah aux cheveux blonds et lisses dont le nom n'est semble-il jamais prononcé ? Caroline qui lui ressemble et aux cheveux frisés. 37 mn après le début du film, dans une scène étonnante, Bebel convainc Caroline de coucher avec lui, on les voit se glisser sous les draps, et ils en sortent observés par l'ensemble de la classe mais c'est Jeanne la brune qui est au lit avec Bebel. Peut-être un blague de potache avec échange de partenaire sous la couette ? Sarah est au bras de Julien parmi les élèves alors que Caroline est à leur pied. Quand à MC2 il est jamais ou rarement appelé par son nom.
Même la directrice confond sur son écran la professeure Catherine avec une élève déguisée portant une perruque et la robe de la professeure.
Ce film est un marqueur d’une époque (le début des années 1980) et d’un certain Cinéma français qui n’avait d’autre ambition que de divertir avec quelques gags faciles, peu de moyens et une mise en scène minimaliste. Une fois que vous êtes avertis et si vous avez fait le plein de pop-corn, il y a moyen de passer un bon moment à revoir ce film. Étonnamment, parmi le casting des jeunes de cette terminale passant le baccalauréat, tous très naturels, seul Daniel Auteuil a trouvé du travail régulièrement dans le Cinéma avec la carrière que l’on sait. Les autres n’avaient-ils définitivement pas le niveau ?
Depuis de nombreuses décennies, le cinéma français nous offre la possibilité croissante d'élargir notre éventail de choix parmi le genre qu'il a coutume de courtiser le plus dans son histoire, à savoir la bonne vieille comédie populaire. Certaines sont devenues des classiques, d'autres de très bons films, où les plus modestes d'entre eux finissent par mourir malencontreusement dans l'ignorance du temps; et pour les derniers enfin, des ratés artistiques ayant, ou n'ayant pas, connus le succès dans les salles obscures. Les Sous-doués fait partie de ces longs métrages dont l'incroyable recette au box-office fait encore sourire aujourd'hui. Le scénario est tout ce qu'il y a de plus croustillant pour engager une série de gags et tenir ainsi la petite heure et demi qu'il s'est largement fixé. En bref, des étudiants stupides essayant d'obtenir le baccalauréat déclenchent tout un tas de péripéties, toutes plus invraisemblables les unes que les autres, pour tenter de faire avancer la trame décidemment bien mince. Certes, beaucoup de réalisations partant du même point de départ, aux allures quasiment identiques de teen movie, ont réussies le même enjeu. Lequel ? Faire rire et passer un très bon moment. Or, le film de Claude Zidi, bien qu'il puisse encore faire sourire les nostalgiques, est de nos jours totalement désuet. L'humour est périmé, les personnages caricaturaux sont à la limite de devenir antipathiques, et le reste demeure du même acabit. Maria Pacôme peine à trouver de la crédibilité dans son rôle de proviseur, par un manque de cynisme et d'esprit corrosif qui lui serait beaucoup plus jouissif. Il en est de même pour Daniel Auteuil, où l'humour nous fait repenser instinctivement à celui des Charlots. Pourtant, cette ambiance dégage un sentiment plutôt accueillant de la part de cette petite troupe fort sympathique. Il peut nous arriver de sourire par compassion, mais non de sincérité. Sans être une grande comédie, Les Sous-doués est toutefois regardable, c'est tout.
L’humour est ultra potache et le film ne se résume finalement qu’en une succession de gags d’élèves tire-au-flanc. Les multiples rediffusions provoque presque une petite lassitude mais c’est tout de même un film divertissant et sympa qu’on à toujours plaisir à revoir ... Daniel Auteuil assure le show, quelques gags vraiment bons (La séquence sonotone du professeur sourd, les multiples combines du voleur de mobylette, la machine à apprendre (culte), ...).
Comment se fait-il que malgré les centaines de visionnages le film Les Sous-doués passent le bac reste aussi attachant et délicieux ? C’est comme si le spectateur prenait un tel plaisir devant ces élèves tricheurs qu’il devenait à son tour élève tricheur, revivant ses propres années lycée, ses amours, ses interrogations, son baccalauréat, mais par un prisme différent qui serait celui de l’école buissonnière, de la négligence et de l’imagination foisonnante. Claude Zidi pense la comédie comme une succession de jeux de rôles qui construisent, sur un plan plus large, un rapport à l’institution scolaire et à l’existence où se mêlent rébellion, fainéantise et vertige, résultat de la prise de conscience de passer là les dernières années d’un âge avant d’entrer dans un autre, transition explicitée en clausule par une ellipse. Le comique du film fonctionne à la manière d’une chambre d’échos – un peu comme la machine à claques – où tout, des séquences aux dialogues, est destiné à se répéter jusqu’à produire l’effet recherché : la course de M. Bruce depuis son local jusqu’à la salle de classe, la surdité du vieux professeur, les dispositifs de surveillance, tout cela excite la créativité de la bande de cancres si bien qu’aussitôt insérées dans le récit ces scènes en appellent d’autres, rejouant sur un mode comique ce qui a été vu auparavant. Zidi n’a pas son pareil pour travailler au corps des caricatures : l’Arabe révolutionnaire et son couscoussier – « notre peuple vaincra » –, le Noir aidé au son des tam-tams de son père, les jeunes fils à papas friqués, le policier colérique, les enseignants à la pédagogie toute relative… Son personnel comique est à l’image du contenu des programmes pour les concours : terriblement stéréotypé ; mais à la différence de ces derniers, il possède vitalité, curiosité et ingéniosité. Acteurs survoltés, mise en scène au cordeau, musique mémorable. On ne se lassera donc jamais de Bebel. Ni de Claude Zidi, dont le talent mériterait aujourd’hui plus ample reconnaissance.
C'est le genre de film que l'on a aimé gamin et que l'on continue à aimer (autrement) car il serait trop long et trop difficile d'en décortiquer tous les défauts et admettre combien le temps les a puni (probablement car il nous a puni aussi au passage). On se laisse faire, de guerre lasse comme le font les vieux couples qui ne se supportent plus vraiment en réalité. On fera donc comme si tout cela n'était pas si bas de plafond (forcément, il fallait que je la fasse), et on pardonnera à Zidi de n'avoir jamais eu les moyens de ses maigres ambitions, la supposé critique sociale, à une époque où le chomage s'installait pour de bon dans le paysage français, tombant complétement à plat. La nostalgie sent parfois un peu trop le formol à mon goût.
le film est suffisamment bien construit pour ne ressentir aucun ennui cependant on ne ressent pas beaucoup d'émotions les passages comiques sont soit moyen soit ont mal vieilli
Un film qui marquât son époque. Une comédie un peu lourde,mais où pour la première fois des bandes de jeunes gens faisaient les imbéciles en toute liberté.. Un film qui inspirera de nombreuses "suites" ou plagiat , qui ne seront jamais à la hauteur de ce premier opus..
Des situations burlesques dans ce lycée où personnes n'obtient le bac. Des personnages caricaturaux mais souvent drôles. Un film qui ne vieillit pas tellement.
revu hier soir à la télévision, une comédie vraiment pas drôle avec des gags vieux d'un autre monde, je l'ai trouvé indigent et d'une rare médiocrité. le casting par contre est prestigieux.