Vu des dizaines de fois, mais on ne s'en lasse pas. Véritablement drôle, énormément de très bons gags, j'adore les films avec cet esprit "jeunesse des années 80", avec les magouilles, les délires, etc. Un film vraiment drôle, où tous les acteurs et actrices sont excellents. Le scénario laisse parfois à désirer (notamment le tribunal !) mais on s'en fout, c'est débile et c'est ça qu'est bien.
C'est assez amusant et original de choisir de mettre en avant des "glandeurs" incultes qui redoublent sans cesse leur Terminale afin de profiter plus concrètement de la vie immédiate en faisant les pitres en classe. Claude Zidi en a eu l'audace. On a aussi plaisir à retrouver Daniel Auteuil, Maria Pacôme et Michel Galabru dans les années 80. Certains gags sont franchement drôles, d'autres plus lourds, tirés par les cheveux et limite passable (la scène de l'accouchement par exemple). Le bac à la fin, que ces cancres sont obligés d'obtenir, dynamise le film dans une sorte d'ascension comique puisque la seule façon de rattraper une année perdue passera pour eux par des tricheries très originales, voire plutot extravagantes.
Après avoir triomphé grâce à sa collaboration avec les Charlots dans le domaine peu élevé du comique troupier et avoir dirigé quelques stars françaises (rien de moins que Louis de Funès, Jean-Paul Belmondo et Pierre Richard) dans des comédies souvent fort sympathiques, Claude Zidi se lance ici dans un genre très en vogue en ce début des années 80 : le film potache. Au grand dam des critiques d’alors qui le prennent systématiquement de haut, le cinéaste s’associe à Didier Kaminka et signe un divertissement totalement dépourvu de scénario, mais dont la richesse des gags compense largement l’ineptie du script. Avec un casting qui fleure bon le bis franchouillard, Zidi parvient à nous faire rire aux éclats grâce à la multiplicité des gags, qu’ils soient de situation ou parfois non-sensiques. Le metteur en scène ose même s’aventurer du côté de l’humour trash lorsque le petit chien à sa mémère se fait dévorer par un molosse. Totalement dépourvu de la moindre idée de réalisation, " Les sous-doués " vaut essentiellement pour l’interprétation juste de Daniel Auteuil (peu apprécié des critiques lors de sa période « comique », puis découvert avec Jean de Florette), mais aussi pour la mécanique implacable de trois monstres sacrés : Maria Pacôme est tout simplement hilarante en directrice d’école dépassée par les événements, Hubert Deschamps compose un vieux professeur sourdingue convaincant, tandis que la palme revient forcément à Michel Galabru, capable de partir en roue libre pour notre plus grand plaisir (la séquence où il essaye de manger ses carottes est un grand moment de n’importe quoi). Avec près de 4 millions d’entrées sur toute la France (soit le quatrième plus gros succès de l’année 1980), ce divertissement fort drôle a relancé la vogue du film lycéen et a même eu les honneurs d’une suite intitulée " Les sous-doués en vacances ".
Un film culte qui ne vieillit même en le regardant maintenant on prend toujours autant de plaisir et on rigole toujours autant devant ce classique du cinéma français.
Cultissime. Tout un pan des années 80. Zidi au meilleur de sa forme avec après, la saga des Ripoux. La meilleure réplique du film étant la scène de la couscoussière : "Notre peuple vaincra". Un temps loin de toute ces "racailles", qui nous entourent dorénavant. 5 étoiles.
Ecrit par des personnes ne sachant certainement pas ce qu'est le "bac". Gags navrants, scènes stupides, morale de potache, acteurs de seconde zone. A voir pour les fringues et les coupes de cheveux des protagonistes.
j'ai toujours eu un petit faible pour les histoires qui se passent dans des écoles, je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça. De plus, j'ai ri aux larmes, ça valait bien 4