Avis : Viva la vie - Page 2

Mars 2020. En ces jours singuliers et irréels, étranges et anxiogènes, je pense à l'un de mes films préférés de Claude Lelouch : VIVA LA VIE. Sortie en 1984, cette œuvre un peu à part dans la filmographie du cinéaste abordait déjà et malicieusement, sur le ton de la farce décalée et tragi-comique, les thèmes de la guerre des Mondes - en 2020 la Chine a remplacé l'URSS - les désastres écologiques à venir, l'ennemi invisible (aliens ? virus ?...), les dérèglements climatiques, la menace nucléaire et enfin, la manipulation. Avec en parallèle, quelques digressions sur la création artistique, la fidélité, le pouvoir insoupçonné des rêves... Film-tiroir aux allures de fable proverbiale et visionnaire, VIVA LA VIE avait reçu à sa sortie un bel accueil public (1,5 million d'entrées-France) ; tandis que son auteur avait parié sur un lancement minimaliste, sans aucun extrait ni révélation du sujet ! La critique, comme d'habitude avec Lelouch, fut férocement divisée. Le magazine Première figurait parmi les fervents soutiens du film... Si vous aussi, désirez prendre le risque de vous laisser séduire, agacer ou conquérir par cette échappée libre et prémonitoire, pleine de mystères, fascinante et parfois roublarde, en compagnie de CharlotteRampling, Michel Piccoli, EvelyneBouix, Charles Aznavour et Jean-Louis Trintignant, le film est aujourd'hui disponible en V.O.D. Aujourd'hui plus que jamais, qui n'a pas envie de clamer... VIVA LA VIE ?! 💞💥😉
LG

Resnais avait déjà pénétré les méandres du cerveau avec « je t’aime, je t’aime ». Ici Lelouch étonne vraiment avec son film halluciné sur les envahisseurs de Mars. Sa caméra virevoltante nous échappe franchement au milieu de scènes totalement hétéroclites et sans liaisons aucunes. L’accumulation des acteurs lasse plus qu’elle nous happe et le récit devient totalement hermétique. Le film tourne en vase clos et n’a pas besoin de spectateurs qui quittent d’ailleurs la salle au fur et à mesure.

Je continue d’arpenter la filmographie de Claude Lelouch que j’apprécie beaucoup. Comme je l’ai déjà écrit : avec Lelouch, on ne sait jamais à quoi s’attendre d’un film à l’autre.
Vague souvenir de « Viva la vie ».

Claude Lelouch aurait déprimé fortement au lendemain de son échec « Edith et Marcel » au point même d’envisager de tout laisser tomber !
Rumeur ? Fausse information ?
Ce n’est pas possible ! Claude Lelouch aime trop le cinéma pour qu’il se retire ! Il a encore des histoires à raconter et peu importe s’il donne l’impression de se répéter.
D’aucuns diront que ce n’est pas une impression ! A raison...

Toujours est-il, Claude Lelouch rebondit avec « Viva la vie ». Un titre très évocateur synonyme de résurrection, de vitalité.
Oui, Claude Lelouch c’est la vie, un hymne à la vie.

Quel rebondissement ! Le réalisateur s’amuse à mêler rêves et réalité, science-fiction et espionnage.
Pendant plus d’une heure, Claude Lelouch m’intrigue quand il parle d’extraterrestres sans les montrer, puis me rassure quand il bascule dans l’espionnage et enfin me soulage quand il passe du rêve à la réalité.
Rêve qui peut être aussi cauchemar…

Comme à son habitude, il étire son récit et les révélations arrivent dans les trente dernières minutes.
Aussi étrange que cela puisse paraître, ce scénario abracadabrantesque fonctionne sur moi ; même la bande sonore signée Barbelivien ne m’irrite pas ! J’ai trouvé original ces chants de voyelles et consonnes. Comme au théâtre où j’exerce, on nous rabâche sans cesse que seules les intentions sont importantes, peu importe les mots qu’on y appose. L’acteur doit être capable de susciter de l’émotion. Et cette bande son s’inscrit bien dans le sujet du film.
Voilà pourquoi, mes oreilles n'ont pas subi.

Vous l’aurez compris : j’assume apprécier ce « Viva la vie ».
Claude Lelouch s’est refusé de dévoiler quoi que ce soit de son film, aucune publicité, aucune campagne d’information. Comme Fellini, il refuse de raconter son histoire mais comme Spielberg, il la raconte bien même s’il faut du Godard pour expliquer comment raconter son histoire.
Extrait de mes archives : « un délire malicieux et naïf à la fois ».
Ça définit bien le cinéma de Claude Lelouch.

Sur fond de catastrophisme lié à l'imminence d'une guerre nucléaire, Claude Lelouch imagine une sujet nébuleux où les conjoints de Charlotte Rampling (Michel Piccoli) et de Jean-Louis Trintignant (Evelyne Bouix) disparaissent et réapparaissent mystérieusement amnésiques.
Le cinéaste nous intrigue au début, avec son récit éparpillé comme habituellement, puis nous surprend à la fin avec un dénouement astucieux et inattendu. Mais entre les deux, dans quel ennui ne nous plonge-t-il pas avec son énigme, de type science-fiction, qui se traine, avec ses séquences ridicules inhérentes à son cinéma trop sincère ou ingénu. Certes la fin de l'histoire justifie certaines outrances scénaristiques qui indisposent dans la plus grande partie du film. Toutefois, le mal est fait, et le récit de Lelouch, son maniérisme, quelques uns des personnages, ont fini de nous agacer et de nous faire décrocher.
On ne sait pas du tout, au coeur du film, où le cinéaste veut en venir et ce n'est pas un atout; car, rebuté par le fond et la forme, on n'est absolument pas réceptif au suspense que le réalisateur croit imposer.
Si les interprètes sont convaincus, sans être épargnés par quelques scènes grotesques, on ne trouvera pas de ces numéros d'acteurs ludiques et comme spontanés -hormis un court moment entre Trintignant et Evelyne Bouix- qui font le charme du cinéma de Lelouch

Un mauvais Lelouch............ faut s'accrocher pour s'intéresser à cette histoire abracadabrantesque...... toujours un documentaire sur la vie des bourgeois en 1980......... faut travailler les scénarios et pas faire des films à la chaîne.......

En ces jours singuliers et irréels, étranges et anxiogènes, je pense à l'un de mes films préférés de Lelouch : VIVA LA VIE.
Sortie en 1984, cette œuvre un peu à part dans la filmographie du cinéaste abordait déjà et malicieusement, sur le ton de la farce décalée et tragi-comique, les thèmes de la guerre des Mondes - en 2020 la Chine a remplacé l'URSS - les désastres écologiques à venir, l'ennemi invisible (aliens ? virus ?...), les dérèglements climatiques, la menace nucléaire et enfin, la manipulation. Avec en parallèle, quelques digressions sur la création artistique, la fidélité, le pouvoir insoupçonné des rêves... Film-tiroir aux allures de fable proverbiale et visionnaire, VIVA LA VIE avait reçu à sa sortie un bel accueil public (1,5 million d'entrées-France) ; tandis que son auteur avait parié sur un lancement minimaliste, sans aucun extrait ni révélation du sujet ! La critique, comme d'habitude avec Lelouch, fut férocement divisée. Le magazine Première sous la plume de Marc Esposito et Jean Pierre Lavoignat figurait parmi les fervents soutiens du film... Si vous aussi, désirez prendre le risque de vous laisser séduire, agacer ou conquérir par cette échappée libre et prémonitoire, pleine de mystères, fascinante et parfois roublarde, en compagnie de Charlotte Rampling, Michel Piccoli, Evelyne Bouix et Jean-Louis Trintignant, le film est aujourd'hui disponible en V.O.D. restauré... Aujourd'hui plus que jamais, qui n'a pas envie de clamer... VIVA LA VIE ?! 💞💥😉
LG

Un très grand film de Lelouche. De plus pour son époque.Précurseur d itinéraire d'un l'enfant gâté (plus facile...) . Un très grand film dans l'Absolu. Incompréhensible pour la majorité des personnes de cette société actuelle, les cinq étoiles ne peuvent pas faire les 100 %. Malheureusement ;-), - déroutant par rapport a un programme tele ! Du 21e siecle. Mdr ! ASTROplaneur !