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EtiDeBed
1 abonné
37 critiques
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4,5
Publiée le 6 mars 2013
Je re-regarde ce film. une réussite artistique, telle la parabole finale ou john voigt chevauche tel un cowboy (?!) la locomotive comme il chevaucherait le cercueil qui emmène son ennemi mortel au cimetière
Une mise en scène classique des années 80, une tension psychologique prégnante, de très beaux décors naturels. Jon Voight excellent dans son rôle nerveux de dur-à-cuire, le reste de l'interprétation est très inégal. Quelques très bonnes séquences.
Un vieux train filant comme une bombe à travers l'Alaska qui emmène avec lui deux fuyards qui viennent de s'évader d'une prison à haute sécurité. Un train qui emmène Manny et Buck soit vers la liberté soit vers la mort. Sans faire de mauvais jeu de mot, "Runaway Train" est un film qui avance vitesse grand V malgré quelques ralentissements. Un film riche en sensation fortes, en cascades qui repose entièrement sur les épaules d'un Jon Voight qui tient une forme du tonnerre. Sur un scénario d'Akura Kurisawa, Andrei Konchalovsky se lâche et desserre le frein à main. "Runaway Train", filmé avec une caméra qui ne connaît aucun répit est un bon mélange d'action et d'aventures, certes qui ne brille pas par l'originalité mais qui déménage!
Voilà un film que j'ai regardé il y a plus de 20 ans et qui n'a pas pris une ride en le revoyant hier soir. Une Rebecca Demornay méconaissable (pour son premier rôle), un Eric Roberts et un John Voight au top ! De l'action du début à la fin.
Une production Nolan/Globus réalisé par Andrei Konchalovsky sur une idée originale de Kurosawa qui n'a pas pu monter le film des années en arrière, ça relève d'une curiositée pour ce long métrage qui ressemble un peu à un film sortit récemment, "Unstoppable" de Tony Scott mais avec une histoire plus étoffée. Un as de l'évasion et un jeune s'évadent d'une prison sécurisée dans le pays glacial d'Alaska tenu par un directeur sadique. Ils choisissent la mauvaise pioche dans une gare prenant le train dont le chauffeur meure au départ d'une crise cardiaque et qui file à grande vitesse sous le controle de la compagnie ferrovière. Jusqu'ici, ça sent le déja vu classique mais le personnage de Jon Voight, icone de la prison, va réveler sa vraie personnalité de salopard et une femme s'adjoint à eux et on est pas au bout de nos surprise. Film qui contient un bon suspense dans des conditions difficiles d'Alaska, c'est bien écrit, bien réalisé. Jon Voight est grandiose de mème qu Eric Roberts qui, par la suite, aura beaucoup de roles méchants dans les séries B (c'est dommage vu ce qu'il prouve dans ce film) et Rebecca De Mornay. Captivant.
Runaway Train est un de ces films qui ne paie pas de mine : l' évasion ordinaire de 2 hommes qui cherchent à quitter l'hostile Alaska et, surtout, la police à bord d'un train. Mais la mort quasi mystérieuse du chauffeur, alors qui démarre son convoi de 4 locomotives d'un autre temps, propulse le duo dans une virée infernale à laquelle il n'espérait pas. Après une collision avec un fourgon, la locomotive de tête prend d'ailleurs des allures de monstre mécanique fonçant dans les ténèbres. Le film prend alors tour à tour le visage de l'aventure, du fantastique et de la tragédie humaine. Le personnel de la compagnie des chemins de fer de l'Etat, à l'instar d'états-majors jouant la vie de l'Humanité sur l'échiquier de la guerre, vit dans la confusion entre prérogative hiérarchique et abandon, sauvetage et sacrifice, admiration et désillusion dans le progrès. Tandis que les compères, pourtant parvenus à un début de solution avec une assistante mécanicienne également prisonnière du train, finissent par se déchirer sur des questions futiles. Malgré la catastrophe approchant, le responsable de la prison veut récupérer les évadés pour dit-il "empêcher une émeute" alors qu'il s'agit de conserver sa légitimé. Avec un hélicoptère, ce dernier entreprend d'entrer dans le train. Mais Manny, qui préfère la mort en homme libre que la vie dans une prison dirigée par un sadique, parvient à l'immobiliser et l'entraîne avec lui dans l'ultime voyage... Un rare film d'aventure aussi poignant.
En mêlant un réalisateur russe, des acteurs américains, des producteurs israéliens et un génie du cinéma japonais (Kurosawa) en guise de scénariste, on ne pouvait qu’obtenir un film insolite. Mêlant efficacement les codes des films de course-poursuite, des huis-clos et des films catastrophes, le résultat est une œuvre violemment testostéronée. De la même manière que la beauté des décors est aussi ahurissante que le rythme effréné du récit, la manière dont est filmé ce train inarrêtable est au moins aussi effrayant que le jeu empli de bestialité de Jon Voight. Cette folle chevauchée mécanique ira s’achever sur une surprenante conclusion d’un lyrisme éblouissant.
Un scénario qui tient sur un timbre : deux évadés de prisons qui vont se retrouver dans le mauvais train et...c'est tout. Ces prisonniers vont tenter de nous tenir en haleine sur cette histoire...en vain. C'est plutôt mal fait avec ce scénario écrit à la va-vite. Lorsque l'on voit la fin, et la façon dont ils résolvent le problème, on se dit : "Ah merde, ils sont cons où c'est moi qui en demande trop", bref, je vous laisse découvrir si ce n'est pas déjà spoilé dans d'autres critiques. Avec ces dialogues stupides et ces interprétations qui n'ont rien de gégé de la part de nos deux évadés, on s'ennuie royalement. Plus on avance, plus on a l'impression d'être pris pour une bille. Un film à éviter sauf si vous n'êtes pas difficile et que vous souhaitez passer le temps avec cette aventure banale qui n'apporte rien. Pour ma part, ce fut une jolie perte de temps.
C’est très moyen du fait d'un scénario inexistant, bloqué jusqu'a la fin sur le train fou. Avec un gros bug dans ledit scénario: vu qu'a la fin Jon Voigt décroche la première de la seconde loco avec une main, permettant aux 3 suivantes de s’arrêter, on se demande pourquoi les personnages ne l’ont pas fait dès le début entre la deuxième et troisième locos, se sauvant ainsi facilement en restant sur les deux dernières locos qui se seraient arrêtées !!!! Le film a par ailleurs un côté Christique très Américain symbolisé par Jon Voigt filant vers la mort en position de crucifié sur le toit de la loco. Bref, ces images enneigées magnifiques et sous exploitées, méritaient mieux que cette fable simpliste !
Je pense que si le film mentionne que le film s'inspire d'un script d'A. Kurosawa, c'est plus pour se la péter (et avoir accès à la Croisette) qu'autre chose. L'histoire se déroule dans 2 endroits différents : la prison, d'où s'évade nos 2 larrons et le train lancé à pleine vitesse. On est aussi au cœur du centre de commandes du train, dans lequel on tente tout pour le stopper. Le duo d'acteurs est en place et chacun s'en sort avec les honneurs, même si E. Roberts est super chiant à tout le temps jacasser pour ne rien dire. Brutal, mené à vive allure une fois dans le passage du train amorcé, rempli de persos archétypaux mais toutefois bénéficiant d'un montage alerte, de quelques passages très réussis et de finir avec un des plans les plus beaux et déchirants que j'ai vu. Le directeur de la prison est des plus sadique, sans beaucoup de subtilité, mais il reste accrocheur. Au final, un film d'action tendu qui vaut le coup d’œil. D'autres critiques sur
Film d'après un scénario du géant Akira Kurosawa, ouah la grande classe... C'est vrai que dans ce film, il y a des éléments qui auraient donner quelque chose de grandiose et qu'on imaginerait bien, pourquoi pas ???, avec le grand Toshiro Mifune dans le rôle du gangster dangereux et tant qu'à faire le magistral Tatsuya Nakadai dans celui de la petite frappe. Rien n'interdit de rêver... Mais pour en revenir au film existant, Andrei Konchalovsky sacrifie hélàs à quelques conventions hollywoodiennes du genre notamment avec le rôle féminin important obligé, même si Rebecca De Mornay est apparue nettement plus glamour, ou encore avec le portrait du directeur de prison sadique à souhaits. Ce qui n'empêche que les scènes d'action sont assez réussies, que Jon Voight y va à fond dans le rôle du type jusqu'au-boutiste et que la fin avec citation de Shakespeare à la clé vaut son pesant d'or. Pas quelque chose de mémorable mais qui vaut le coup d'oeil.
Deux évadés d'un pénitencier s'enfuient sur un train sans chauffeur, lancée dans une course folle à travers l’Alaska... Un film captivant au suspens intense avec un John Voight auteur d'une prestation complètement folle .
Etrange film que « Runaway Train ». Parfois assez banal mais toujours efficace, l'oeuvre étonne par quelques envolées lyriques assez incroyables, loin de l' « action movie » classique qu'il est la plupart du temps. Elles ont beau ne pas intervenir très régulièrement, celles-ci donnent au film une tournure parfois personnelle, comme si le réalisateur n'avait eu le droit d'exprimer son talent uniquement lors de quelques scènes et dû se plier aux codes hollywoodiens pour le reste. Le résultat est logiquement inégal, mais peut compter sur la superbe prestation de Jon Voight, à côté duquel le numéro sympathique mais attendu d'Eric Roberts fait un peu pâle figure, tout comme une Rebecca de Mornay que l'on a connu plus à son avantage... Reste une fin remarquablement filmée et d'une puissance rare où Konchalovsky donne tout ce qu'il a de meilleur : le résultat est imparfait, mais vraiment digne d'intérêt.
Super. Habituellement les films d' action des années 80 vieillissent plutôt mal. Mais runaway train garde le rythme et le suspens jusqu'à la fin. Servi par des acteurs au top.