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    La Danse de mort
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    2,4
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    3 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Bénéficiant d'un casting exceptionnel, Marcel Cravenne réalise un film remarquable, où les décors sont mis en valeur grâce à une belle photographie en noir et blanc. Certes, l'aspect théâtral de l'oeuvre reste très présente et les faces à faces entre Stroheim et Denise Vernac ne sont pas d'une grande légèreté. Nonobstant, la puissance du comédien autrichien et la conviction avec laquelle il interprète ce personnage de tyran suffisent à nous intéresser, tout comme les scènes où apparaît Maria Denis, qui apporte à la jeune héroïne amoureuse, en rupture avec ses parents, une fraicheur bienvenue.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Ceux qui veulent la peau d'Erich von Stroheim vont devoir s'armer de patience dans cette « Danse de mort » d'après August Strindberg! Autant la carrière de Marcel Cravenne en tant que rèalisateur a ètè très courte (il fut au passage assistant de Tourneur et Renoir), autant son activitè à la tèlèvision a ètè florissante de 1952 à 1981 (d'abord aux Etats-Unis puis en France). Avec son èpouse à la ville Denise Vernac, von Stroheim semble liè à la haine avec cette dernière, un couple à la vie / à la mort qui vit un drame dans un pènitencier, sur une île dèserte! Oeuvre d'une èpoque lointaine, Cravenne avait le talent de tout rèunir pour la fascination du spectateur! Son parti pris sert ce huis-clos trouble où se dèchirent deux personnages! Sans èchappatoire possible, le cinèma est utilisè ici comme un microscope impitoyable qui fouille et fouaille le dècor autant, sinon plus, que les personnages, car la forteresse pènitencière est sans doute le personnage le plus important de ce drame de l'après-guerre! Elle est filmèe sous tous les angles possibles et c'est comme si le spectateur lisait le roman de Strindberg en se glissant partout aux quatre coins de la forteresse! Interprètation remarquable du couple Denise Vernac-Erich von Stroheim qui a l’intemporalitè d’une tragèdie grecque...
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    85 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2014
    Ce film m'a laissé sur ma faim. Le début du film laisse présager du meilleur au niveau de l'atmosphère avec ce grand décor baroque qu'est cette forteresse militaire qui donne l'impression d'être au bout du monde, coupée de toute civilisation, Tout les ingrédients sont présents pour en faire un huis clos fort et prenant. Saut dans le temps, 25 ans passent. Scène de bal sans convives qui fait rentrer dans le vif du sujet où les deux protagonistes principaux (Von Stroheim et Denise Vernac, époux à la ville comme à l'écran), laisse entrevoir une grande lassitude et beaucoup d'aigreur (surtout pour elle) dans ce couple abîmé par les années et l'isolement dû à la vie de garnison sur ce bout de terre désolé et entouré par la mer. Des "vacheries" commencent à fuser, de part et d'autre. L'affrontement, que l'on souhaite traiter à la hauteur des dialogues et du jeu de Denise Vernac, superbe en femme fatiguée et aigrie par la haine, peut commencer. Cette étude de caractères intéressante par son point de vue cynique et désespéré a bien la patte du grand Erich von Stroheim, scénariste et dialoguiste du film. Sauf que la réalisation ne suit pas et n'exploite pas du tout le potentiel cinématographique des lieux et de son atmosphère "angoissante". Techniquement et esthétiquement sans saveur. Montage sans subtilité, rythme plat et statique, parfois soporifique. Le réalisateur se repose quasi exclusivement sur le jeu des acteurs, et ne parvient pas à insuffler à l'écran ce qui transparaît dans les dialogues et le jeu de Stroheim/Vernac. Quelques fulgurances de réalisation, laissant à penser que Stroheim a pu réalisé et monter certaines scènes:
    -la scène, terrifiante, où il cravache sa femme, en courant sur les remparts,
    -la scène de danse à l'arrivée de Jean Servais (l'ancien amant), où le montage et les champs contre champs frénétiques sur le visage en transe de Denise Vernac, au piano, et la rythme endiablée de cette "Danse de la mort" exécutée par Stroheim, fait monter la tension du film un cran au-dessus. Superbe.
    Puis le soufflet retombe, jusqu'à la séquence de fin, déchirante.
    Au final, vrai déception. Impression que le sujet n'a pas été exploité comme il fallait.
    Une vingtaine d'années plus tard, Pierre Granier-Deferre, en adaptant le même type de sujet avec "Le Chat" de Simenon, traitera de l'usure et des désillusions du couple face aux coups de butoirs du temps et de la fatalité de façon plus maîtrisée et plus profonde, ce qui fera un chef d’œuvre.
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