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inspecteur morvandieu
34 abonnés
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1,0
Publiée le 20 mai 2024
Une danseuse évincée de sa troupe se résoud à faire du strip-tease dans le cabaret de Darry Cowl (dans un rôle sérieux). L'occasion pour le réalisateur Jacques Poitrenaud de réaliser un petit film coquin (pour l'époque) en filmant quelques effeuillages grotesques tellement les chorégraphies sont ridicules! Une mannequin allemande aux faux airs de Marthe Keller, le charme en moins, tient le rôle principal. Jolie fille mais piètre actrice, au demeurant bien mal dirigée par le metteur en scène, qui plombe le film, le tire vers les tréfonds de l'ennui rien que par son élocution soporifique! Il faut croire qu'aucune comédienne française ne faisait l'affaire... De la difficulté de se dévêtir en public, devant le Tout-Paris (des voyeurs), tel est longtemps le dilemme de la jeune danseuse. On peut qualifier le film de comédie dramatique au sens où son sujet n'est pas bien sérieux tout en invoquant l'idée que le strip tease est une forme de prostitution dans l'esprit torturée de l'héroine et qu'elle y sacrifie sa vocation artistique. La bluette d'Ariane avec un riche fils à papa (un jeune premier, lui aussi, transparent) renforce le message global du film qu'Ariane n'est pas à vendre. L'essentiel du film se déroule dans le cabaret de Paul où, de Darry Cowl aux figurants, tout le monde joue mal, tous renvoient une photographie ringarde du Paris-by-night de l'époque. La réalisation mollassonne de Poitrenaud achève de faire de ce film maladroit, parfois verbeux (à propos des états d'âme d'Ariane), un long supplice "artistico-psychologique"
Film français totalement alimentaire. Aucun intérêt. Une histoire digne des roman-photos. Une actrice principale totalement inapte à la comédie (un ton de voix inacceptable) Seule Danny Saval s'en tire assez bien. Une réalisation inexistante. Seule qualité : le noir et blanc de la photographie. A fuir, donc.
Il aura fallu que je m'y reprenne à deux fois avant de critiquer ce film, n'ayant pas supporté de le regarder plus de vingt minutes la première fois. La faute en incombe à l'actrice principale. Comment une telle erreur de casting a t'elle pu être commise, Elle est en permanence à coté de l'action, totalement dénuée d'émotion, comme si elle lisait un prompteur. C'est une abomination de tous les instants et ça flingue le film qui ne le mérite pas car le reste - acteurs et mise en scène - sont de bon niveau. L'intrigue reste conventionnelle avec les choix professionnels et sentimentaux d'une femme, danseuse remplacée par une vedette pour raison financières (vicissitudes professionnelles et amoureuses d'une danseuse étrangère à Paris et qui pour vivre va devenir strip-teaseuse). Un Film presque introverti en fait, avec en off la voix lancinante de l'interprète principale. Cela nous donne un portrait du Tout Paris de l'époque. L'intrigue se bonifiera avec sa relation avec un fils à papa désœuvré qui négocie l'amour contre de l'argent (alors que sa famille lui coupait les vivres il a menacé de se marier avec une strip-teaseuse, ce qui étant inconcevable dans ce milieu lui a valu un crédit illimité pour mener son train de vie s'il renonçait à cette union. L'appel de phares fortuit derrière la 4CV nous signale cependant que le film mérite une certaine attention.. Un intéressant parallèle pour conclure, Le musicien de jazz est un peu la conscience de la danseuse et m'a rappelé le grillon de Pinocchio.
Très étonnée par ce film que je n'avais jamais vu. Une histoire assez simple d'une jeune fille comme il en existe beaucoup qui partent réussir à Paris et finalement terminent dans le caniveau. Mais grâce à sa lucidité, elle va réussir à surmonter ses craintes et à côtoyer des mondes qui ne sont pas les siens sans y perdre des plumes. Un regard intéressant sur les clubs à streap tease et un clin d’œil à la création artistique aussi bien au niveau de la danse que de la musique signée en partie par Serge Gainsbourg et magnifiquement interprété par cette icône poète du Velvet Underground qu'était Nico ! Une réussite pour l'époque !