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chrischambers86
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4,0
Publiée le 25 avril 2012
Avec "Colonel Blimp", Michael Powell èvolue vers le grand spectacle et s'associe avec Emeric Pressburger pour une magnifique chronique de la vie militaire anglaise ètalèe sur quarante ans d'histoire contemporaine (depuis 1902, la guerre des Boers). Le propos de ce film longtemps mèconnu est particulièrement ambitieux et rèussi, passant de l'humour à la comèdie sentimentale et se terminant sur une note grave et sentencieuse! En effet, "Colonel Blimp" commence dans une ambiance de farce, presque un peu forcèe, et petit à petit l'humour vire au dèsenchantement, à l'amertume et à la mèlancolie! C'est sans aucun doute l'un des meilleurs mètrages du duo gagnant Michael Powell-Emeric Pressburger où l'on reste admiratif en se demandant comment le duo a pu greffer une aussi belle histoire d'amour (sur près de 2h45) sur fond d'amitiè entre un officier anglais et un officier allemand, sans que les deux rèalisateurs ne perdent un seul instant cette rigueur d'observation ? Et que dire de Deborah Kerr, certes d'une beautè un peu froide, mais tellement distinguèe, qui trouve là son premier grand rôle, avant de devenir l'actrice que l'on sait aux Etats-Unis! Un film important du cinèma britannique...
Tourner un film sur l'amitié entre un soldat anglais et un soldat allemand en seconde guerre mondiale il fallait le faire. Quand c'est bien fait, j'aime bien les films qui retracent la vie (ou une partie de la vie) du personnage principal, et c'est le cas dans Colonel Blimp... et c'est bien fait. Le film est long (2h40 environ) mais il se passe pas mal de choses, du coup cela n'a pas vraiment été un problème pour moi. J'ai trouvé que ce film était assez intéressant car il n'était pas niais et ne s'aventurait pas dans des choses trop convenues. En plus, visuellement parlant c'est vraiment réussi.
Michael Powell réalise là un chef d'œuvre, racontant une histoire d'amitié entre un officier allemand et un officier anglais alors que nous sommes en 1943. Il fallait l'oser et il fallait également oser donner un très beau discours anti-nazi prononcé par un personnage allemand campé avec brio par le génial Anton Walbrook. La mise en scène est superbe et le scénario ne manque pas d'humour tout en étant grave et subtil. Roger Livesey est excellent de charisme dans le rôle du général Candy. Un film bouleversant et intelligent;
Un chef-d'oeuvre signé encore par le duo Michael Powell, Emeric Pressburger. Alternant tour à tour la comédie, le drame, le burlesque et l'absurde, "Colonel Blimp" demeure une oeuvre unique, inclassable, réalisée de surcroit en pleine guerre. Et c'est au final un portrait terriblement humain que Powell dresse de cette humanité sujette aux caprices du monde. Un film rare et intense, parfois très profond, parfois très léger où les hommes passent comme des ombres sur les chemins de l'histoire. A ranger aux côtés des "Quatre cavaliers de l'Apocalypse", de Minnelli.
Il fallait une liberté, et même un courage, remarquables pour avoir réussi en pleine guerre, au moment où la Grande-Bretagne était la plus en danger, un tel film engagé, anti-nazi, qui évite magistralement tous les défauts du cinéma de propagande, du cinéma bourrage de crâne. Le personnage interprété par Anton Walbrook est sans doute, comme dans le « 49è parallèle », la clef de la réussite, qui a permis de surmonter le risque du manichéisme comme du nationalisme et de l’anti-germanisme primaire. Walbrooke, réfugié autrichien dénonçant la nature du nazisme, c’était ce que le cinéma britannique possédait de plus efficace dans son effort de guerre. « Colonel Blimp » est aussi un très joli film romanesque peignant d’une manière émouvante une amitié masculine. Les décors, les costumes, la photo sont de la très belle ouvrage. La caricature de la vieille baderne militaire, de la haute société so british, a des moments très drôles (le dîner avec l’officier allemand libéré est formidable) mais quand même un peu trop attendue, stéréotypée, au total. Un des aspects les plus curieux et intéressants, rétrospectivement, est le constat étonné et perplexe de l’affirmation féminine au moment de la Seconde guerre.
Filmé pendant la seconde guerre mondiale par Michael Powell et Emeric Pressburger, Colonel Blimp est une fresque magnifique qu’il faut découvrir au plus vite. C’est un des ces films qui traitent de toute la vie des personnages, des changements de la société et tout simplement du temps qui passe. Tout est bon dans le Colonel Blimp, il a un scénario riche en événements est en diversité, une réalisation superbe, des interprétations parfaites de Roger Livesay, Deborah Kerr et Anton Walbrook. Un film qui mêle histoire, humour, romance, amitié avec une grande précision, bref, un grand film.
Après une première demi-heure un chouïa longue et confuse, ce superbe film se révèle et prend toute sa dimension. C'est intelligent et très bien écrit, grave et drôle à la fois. L'interprétation est brillante et la mise en scène aux petits oignons. Un grand classique qui n'a pas pris une ride.
Tourné au beau milieu de la seconde guerre mondiale, il est étonnant de voir à quel point ce film est anti-militariste et sans aucune prétention nationaliste. On tourne certe l'armée prussienne au ridicule, mais on se gause également d'un certain flegme britannique. En faite, on retrouve véritablement l'esprit humaniste qui était présent dans "La grande illusion" de Renoir. Les dialogues sont d'une finesse extrème et le film comporte quelques plans que certains jeunes réalisateurs feraient mieux d'étudier. D'une facture apparement très classique, c'est pourtant un vrai bonheur que de regarder "Colonel Blimp".
Film d'amour, film sur la guerre ou film sur un militaire ? A vouloir évoquer tout cela, le film se perd. Et au final, le sentiment d'avoir vu de très bons passages, noyés dans des séquences interminables, avec un humour souvent un peu lourd.
1943 .on est en pleine guerre et se pose pour le colonel la question de l'Ethique du soldat , question qui se posait déjà quarante années auparavant lorsqu'il provoque en duel un lâche! magnifique oeuvre restaurée, en technicolor sur un demi siècle de la vie d'un homme hors du commun ! apparemment considéré comme l'un des meilleurs films de tous les temps par Scorcese et Tavernier : Certes beaucoup d'émotions de sentiments purs et loyaux et avec Deborah Kerr que les plus jeunes pourront découvrir qui interprète trois rôles ici . Que du bonheur ...
Passionnant de bout en bout, "Colonel Blimp" est un film méconnu qui marque pourtant le spectateur. Il s'agit d'une succession de séquences représentant différents âges des personnages et l'évolution de leur amitié, malgré les drames et les guerres qui les séparent. Au final, on est partagé : Clive Winne-Candy est-il un idiot ou un génie ? La seule chose certaine, c'est que les acteurs sont excellents et les personnages très drôles et attachants !
Réaliser un film sur l'amitié entre un officier anglais et un officier allemand en pleine Seconde guerre mondiale, il fallait l'oser. Et heureusement, le grand réalisateur britannique Michael Powell l'a fait avec ce film passionnant. Sa réalisation au niveau des costumes et des décors est excellente tout comme sa magnifique photographie en couleurs. Le scénario que le réalisateur a co-écrit avec Emeric Pressburger est brillant, léger, très subtil, dôté d'un certain humour, dans l'ensemble mais qui ne manque pas tout de même d'une certaine gravité, et developpe admirablement les personnages. Ceux-ci sont interprétés par des acteurs parfaits, Roger Livesey, Anton Warbrook et Deborah Kerr (dans un triple rôle !) en tête. Le meilleur film de Powell ainsi qu'un des films les plus ambitieux et les plus intelligents de tous les temps.
Immense chef-d'oeuvre qui ressort dans une version restaurée, avec des couleurs sublimes. Le pendant anglais de La Grande Illusion. A ne manquer sous aucun prétexte. Ma critique du film sur mon blog.
Pur chef d'œuvre! Sur un mode plus humoresque et so british, a l'égal de la Grande illusion. Les deux guerres mondiales ramassées en une seule vie, celle du Colonel Blimp, soldat héroïque et amant romantique.