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Chaîne 42
141 abonnés
3 074 critiques
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3,0
Publiée le 12 octobre 2022
Documentaire de 1948 avec des talents de cinéaste, il y a une histoire suivie avec un jeune garçon qui voit s'implanter un derrick à côté de chez lui dans les bayous. Le fait est qu'effectivement c'était commandité pour mettre en valeur la compagnie pétrolière et il y a ce contraste entre la nature et l'industrie. Cela peut être décrié mais dans tous les cas c'est une chose qui a toujours été dans ce même sens inintelligent et les humains qui pourraient y changer quelque chose ne sont pas près de renoncer à toutes leurs machines et profits issus de l'industrie. L'image en noir et blanc n'est pas géniale aussi l'intérêt de ce film bien fait reste limité car la nature réelle est rarement en noir et blanc ; il y a tout de même ce cadre avec des animaux filmés de près, ratons laveurs, alligators et oiseaux.
Un classique des premiers film-documentaires des années 50 ! "Louisiana Story" est sans doute l'un des films les plus ennuyeux que j'ai pu voir à ce jour; Dans ce film , rien ne m'à passionné. Bien qu'il soit tourné en pleine Louisiane et que les paysages soient magnifiques , le rendu N/B à l'écran est laid et in-regardable. Passons également sur l'absence totale d'un scénario : l'histoire , si encore on peut la percevoir , est fade , ennuyeuse et inintéressante ! (les séquences avec l'industrie pétrolière sont , excusez-moi du langage , tellement chiantes !) Et je n'oublies évidemment pas la piètre prestation des acteurs (qui n'ont mais alors , aucun talents). Le garçon que campe Joseph Boudreaux est limite attardé dans ses scènes tant l'expression de son visage est mauvaise ... Le seul intérêt que j'ai trouvé au film devait être le jeu d'acteur ... du raton laveur ! (et ça rime !) Petites blagues avec cet animal , qui fait un peu penser à l'univers de "Bambi". Mais c'est tout ce qu'il y'a à trouver dans ce film creux. Ça ne donne pas envie de découvrir la filmographie de Flaherty. A éviter.
L'industrie pétrolière et la nature sauvage peuvent cohabiter dans la plus belle des harmonies, tel est le message hyper-naïf du dernier film du documentariste Robert J. Flaherty. L'actualité aurait nettement tendance à dire le contraire ce qui fait que le fond a beaucoup de mal à passer aujourd'hui. Reste la forme et là on est obligé de reconnaître que sans être captivant ce film procure quelques moments de lyrisme et qu'avec un gros alligator avec qui on n'a pas trop envie de faire un brin de causette, un raton laveur trop mignon et un échassier on peut faire une bonne séquence de suspense qui n'a rien à envier à Hitchcock. Le tout avec des acteurs du terroir, des paysages fascinants et une belle photo, mais reste ce maudit fond...
Louisiana Story mérite à maints égards le titre de chef-d'oeuvre : ce dernier film parachève la carrière de Robert Flaherty, qui mérite le titre de père du Documentaire. A travers les yeux d'un enfant d'une douzaine d'années, Flaherty raconte la vie sauvage des bayous de Louisiane. Les alligators, l'eau bourbeuse, la flore tous ces éléments sont autant d'obstacle dans la vie de l'enfant que dans la prospection du pétrole : commande de la standard oil compagny, le film se pose du côté de l'homme face au dangers de la nature, alors qu'il est maintenant de bon ton de faire l'inverse : la nature mise en danger par l'homme. Il y a très peu de dialogues dans Louisiana Story : Flaherty filme la réalité et n'a pas besoin d'une fiction. Ainsi, il retrouve la narration d'un film muet. Comme dans ses autres films, tel Nanouk, Flaherty emploie des acteurs non-professionnels et tourne en extérieur : son génie est de montrer que le naturel recèle une indéniable beauté, et de la poser brutalement aux yeux de sa caméra.
Actualité aidant, le film laisse un goût passablement amer. Il s’agit d’une commande passée par une compagnie pétrolière pour vanter les bienfaits de cette industrie à l’occasion des forages en pays cajun. R. Flaherty en a profité pour faire un superbe récit poème filmé en l’honneur des marais de Louisiane tout en glorifiant ce qui allait bel et bien les saccager. Drôle d’ambivalence entre émerveillement et écoeurement.
"Louisiana story" mérite d'être vu, admiré, mais aussi pesé, réfléchi... Attention à la beauté des images, et attention à un regard qui veut voir en des habitants des contrées sauvages des êtres naïfs (avec toute l'ambiguïté que ce mot détient).
13 735 abonnés
12 426 critiques
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5,0
Publiée le 28 mai 2009
S'il prend ses thèmes dans des contrèes exotiques avec des images soignèes dues à l'immense Richard Leacock, donc spectaculaires, c'est parce que le gènial Robert Flaherty choisit des civilisations en voie de disparition! Si y a une belle histoire dans toute l'histoire du 7ème art, c'est celle ci, celle de l'homme dans son opposition à la nature! De tout cela naît un lyrisme efficace et un film superbe, traversè par des paysages à couper le souffle, où l'on imagine encore que le progrès èpargnera ce mode de vie en plein accord avec la nature! Un petit bijou...