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Kincaid
2 abonnés
258 critiques
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0,5
Publiée le 21 avril 2024
Vieux film à l’histoire parfaitement niaise. De plus, le scénario n’est pas du tout maîtrisé. Ce film aurait dû durer à peine une heure et quart et non plus de deux heures.
J'hésitais entre deux et trois étoiles mais je ne vais en mettre que deux car le film se fait bien vieux et ça se voit, et il est un peu trop long pour ce qu'il a à raconter, le scénario étant un peu simple. D'un autre côté, on finit tout de même par être absorbé par le film et on a rien à dire sur le jeu d'acteur...
« Que votre berger soit parti avec son cheval et que ma femme soit partie le même jour voir sa mère c’est une coïncidence....... » Pagnol est remarquable dans ses dialogues. C’est le franc-parler mais surtout la poésie et la finesse des émotions. Le texte est superbe tout autant que le film. Et je reprendrais le terme d’un critique au-dessus pour désigner Raimu en « cocu magnifique » sans oublier la célèbre tirade finale de « pomponette ». Vraiment beau.
De tous nos grands classiques d'avant la Guerre, ce sont bien ceux de Marcel Pagnol qui sont les moins à même de séduire de nos jours. En terme de mise en scène, on était sur quelque chose de très académique, de très statique, loin, si loin d'un Duvivier, d'un Renoir ou d'un Gremillon. On évoluait dans un univers disparu depuis bien longtemps et qui n'a absolument aucune chance de revenir un jour d'entre les cendres. Mais, d'un autre côté, Pagnol, c'était des acteurs venant d'ailleurs (Raimu, Fernandel, Charpin, Demazis...), un phrasé unique en son genre et une langue qui a su donner à notre Cinéma certains de ses plus beaux dialogues. "La femme du boulanger", c'est tout cela en même temps. L'histoire est ici traîtée très sommairement, mais d'un autre côté, on s'en fout pas mal, ce qui compte, c'est d'admirer (et j'insiste sur le terme), le numéro de Raimu. Lequel joue comme on aime : tout en puissance et en faisant vrombir sa voix tonitruante. Clairement, on pourra trouver cela trop basique, trop lent et trop long (et il y a un peu de cela), mais il y a là-dedans un sérieux goût de reviens-y. D'ailleurs, la Pomponette n'est-elle pas la première à y revenir ?
Inspirée d’une nouvelle de Jean Giono, une comédie dramatique à la fois drôle, attachante et émouvante, servie par des dialogues à la sauce Pagnoliesque, et composée d’une galerie de personnages improbables, portés notamment par l’immense Raimu, « le plus grand acteur du monde » selon Orson Welles !
Le boulanger du village abandonné par sa femme n’est plus en état de faire du pain ; détruit par cette rupture violente. Tout le village se met en ordre de bataille pour retrouver la fautive et reconstituer le couple. Marcel Pagnol prouve une fois encore avec ce film qui est loin d’être son meilleur qu’il est un merveilleux dialoguiste et peintre de son époque. Certaines saillis verbales balancées par des acteurs charismatiques (Raimu, Charpin en tête) font mouche encore aujourd’hui. Son film a aussi quelquefois des accents politiques : l’échange entre le curé et l’instituteur est le symbole des combats de l’époque. Le scénario est par contre trop léger pour tenir 2h10. Le film s’essouffle bien vite. La scène finale, parabole autour de l’infidélité du chat pompon, offre cependant un moment de cinéma entré dans la culture collective. Pour les fans de Pagnol seulement. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Du tout bon Pagnol qui adapte ici une œuvre de Jean Giono. la Provence comme on aime l'entendre chanter., Raimu en boulanger cocu .. c'est un régal ! La femme du boulanger est un quasi huis clos ou alterne le drôle et l'émouvant, très bavard mais jamais ennuyant, un grand classique !
Une histoire toute simple en apparence, mais finalement complexe, l'étude d'un microcosme à travers une histoire d'adultère, avec tous ses personnages égoïstes, ses relations humaines à priori toutes simples mais finalement bien plus compliquées, et malgré la morale qui a changé (et continue à changer on n'est plus dans les années 70 non plus) le film reste moderne et passionnant. Il n'y a pas de jugement dans ce film, les gens sont tels qu'ils sont. Le contrepoint du "marquis" est astucieux par exemple. Le boulanger au grand coeur est bien sûr touchant dans sa naïveté, là aussi le contrepoint des alcooliques sur la fin apporte de la subtilité.
Dialogues et interprétations excellents. Certaines scènes vraiment superbes (le retour de la Ponponette entre autres).
Un seul reproche : la mise en scène est très statique et ne donne pas de rythme, mais une impression de pièce de théâtre filmée malgré les extérieurs.
La restauration est bonne, notamment le son. Mérite d'être (re)vu en salle, un vrai plaisir de voir le visage de ces excellents acteurs en grand écran.
Malgré son âge, sa longueur et certains propos d’un autre temps, « La Femme du Boulanger » sent bon la Provence si chère à Marcel Pagnol. Déviant des standards de l’adultère, ce classique du cinéma français des années 30 ne cessera jamais d’être rattaché à Raimu. L’acteur y interprète l’un de ses plus beaux rôles, passant de la comédie au drame en un claquement de doigts.
Aimé par Orson Welles, " la femme du boulanger" tiré d'un texte de Giono, co scénariste, est ( de mon point de vue) un des opus les mieux mis en scène de Pagnol.
On pourra sans doute lui reprocher des longueurs, mais la prestation de Raimu épaulé par une distribution uniformément formidable rachètent la faiblesse de certaines scènes.
Mis au service des dialogues plutôt qu'à l'action elle-même, on a souvent dit du cinéaste qu'il proposait des films d'acteurs.
Un boulanger d'un village du midi est trahi par son épouse qui s'enfuit avec un berger. Démoralisé le boulanger n' a plus la force de faire du pain. Le village s'émeut.
La première demi-heure et la dernière sont ( de mon point de vue) les plus réussies.
Ginette Leclerc qui tient le rôle féminin principal aura, à la libération, des problèmes en relation avec son attitude pendant l'occupation.
Son style fait penser à celui de la future Béatrice Dalle.
Classique du cinéma français des années 1930 ( 1938), l'amateur du cinéma du patrimoine ne le laissera pas passer
Le nouveau boulanger de Sainte-Cécile est marié à une jeune et belle femme, trop jeune pour lui et assez jeune pour rêver encore du prince charmant qui l'enlèvera.spoiler: Sa fuite avec un viril berger laisse son époux dans la détresse et le village dans la crainte de n'avoir plus de pain... Pagnol adapte une nouvelle fois Giono dans une comédie méridionale somme toute plus anecdotique que peuvent l'être les chroniques rurales que sont "Regain" et "Angèle". Comme toujours, Pagnol désamorce le drame -celui du boulanger Castane, terriblement épris de sa femme, est poignant- en lui associant la faconde provençale, mélange de candeur et de bon sens, d'exagérations et de pudeur. Les villageois de Pagnol sont de grands enfants, parfois rappelés à la raison ou à leurs responsabilités par l'instituteur ou le curé (lesquels opposent ici, accessoirement, leurs dogmes, et ceux du farouche prêtre de Sainte-Cécile semblent d'ailleurs raillés par l'auteur). Raimu, dans le rôle du boulanger Aimable Castane, est bien sûr la figure centrale de la comédie -c'en est une en définitive- s'imposant dans la truculence comme dans la gravité sensible. Il est tantôt le cocu dont on rit, refusant l'évidence, tantôt le mari affligé dont l'amour et la bonté, manifestations d'intelligence, nous touchent -notamment dans une fameuse scène métaphorique...Son numéro d'acteur porte le film en l'absence d'une grande idée contigente.
Chef d'œuvre! La Provence iconique de Marcel Pagnol. Pureté des dialogues, souvent vachards, galéjades, disputes et émotions. Et l'immense Raimu en cocu magnifique, entouré de seconds rôles savoureux. A voir et revoir avec un Pastis.
Mon cher Jules, Ils t'ont tout piqué. Consciemment ou pas. Une de tes expressions a été reprise par Michel Colucci, Dieu ait son âme! et une autre par Michel Serrault, Dieu a son âme! Maintenant, à part un Depardieu, un Cassel (le fils) on ne joue plus comme ça. Ce n'est ni dommage, ni tant mieux, c'est ainsi. Cela dit, dans ta démesure tu beaucoup plus sobre qu'on aurait pu le croire. Tu es juste EXPRESSIF! Ya un encore acteur qui, quoique plus jeune et cantonné dans les seconds rôles au cinéma, qui ose jouer, c'est Guillaume Galienne. Le film "La femme du boulanger" ne tient que sur ta prestation. Sans doute l'une des plus énooorme (oui, on cause comme ça de nos jours) du cinéma mondial. Le scénario? Il tient sur un timbre poste. A cause de toi, Ginette Leclerc est transparente. Charpin et les deux Robert Vattier et Bassac, quoique excellents sont renvoyés au statut de faire valoir. Faire un film de cette qualité en 1938 est un exploit mais, en même temps, si l'on compare à "La grande illusion", c'est un peu léger. Ça fait rien, Merci, Jules.
Le charme de l'ancien pour cette "femme du boulanger" interprété par une légende du cinéma français de l'époque, Raimu. Au delà du visuel noir et blanc bien évidemment daté, les dialogues de Marcel Pagnol sont non seulement intemporels mais en plus d'une grande finesse. L'enchainement des scènes comiques, touchantes ou mémorables (le monologue final à la Pomponette), le personnage sympathique du boulanger Aimable et d'une manière générale l'ambiance pagnolesque d'un village provencal d'avant-guerre en font un film d'anthologie.
Superbe film (encore une fois) de Marcel Pagnol. Un Raimu au sommet de son art, touchant, attachant et même marrant. Quelle dommage ci vous ne l'avez vu!!!